Ils sont tout autour de nous, les gens qui ont dépassé l’âge conventionnel de la retraite — parfois de plusieurs décennies — et qui pourtant ne se sont absolument pas retirés de la vie active. C’est un homme que je connais qui fait plusieurs kilomètres à pied tous les matins et qui garde ses petits-enfants tous les après-midis. Ou bien c'est cette arrière-grand-mère, praticienne de la Christian Science, qui est prête à répondre aux appels, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et qui travaille aussi comme bénévole dans sa commune.
Ou bien encore c'est l’ancien président des États-Unis, Jimmy Carter, qui est devenu médiateur international, a écrit treize livres et escaladé la Mont kilimandjaro — tout cela depuis qu'il est « à la retraite ».
Aujourd’hui, l’espérance de vie dans le monde entier grimpe en flèche. Des études montrent que depuis 1900 le nombre de centenaires a été multiplié par dix et qu’il a presque doublé aux États-Unis au cours de la dernière décennie. En outre, les personnes âgées sont généralement en meilleure santé qu’avant, elles sont capables de se débrouiller seules et participent davantage à la vie de la société.
Les chercheurs concluent que tout cela signifie qu’il nous faut réviser le concept que nous avions de la gérontologie. Il nous faut faire sauter le vieux « mythe » de la personne âgée qui décline sur le plan mental et physique, et il est nécessaire d’inciter nos institutions sociales, éducatives et gouvernementales à s’adapter à la « nouvelle longévité » Voir John W. Rowe et Robert L. Kahn, Successful Aging [Réussir sa vieillesse], (New York: Dell, 1998), pp. 3-10..
Il y a plus de cent ans, Mary Baker Eddy a prévu que la durée de l’existence humaine s’allongerait de façon spectaculaire au cours du prochain siècle. L’augmentation de la longévité qu'elle envisageait allait accompagner un changement spirituel radical qui affecterait, de façon graduelle et inexorable, la pensée et la vie humaines, un changement qui serait provoqué par la venue du Christ, la Vérité, à notre époque, à travers la découverte de la Christian Science.
Dans son livre, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy explique que cet avènement du Christ révèle à l’humanité la vérité spirituelle que Jésus connaissait et vivait, notamment la vérité selon laquelle la vie est en Dieu, l’Esprit. Donc, la vie est spirituelle et éternelle.
Pour Jésus, cette vérité était une loi, une loi sainte suffisamment fiable pour guérir les gens, suffisamment fiable pour lui permettre de s’en remettre complètement à Dieu, même quand il fit face à la mort lors de son crucifiement. Et c’est ce qui le rendit capable de dire avant son arrestation: « ... la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17:3) Jésus prouva la véracité de ces paroles par sa résurrection et son ascension.
Science et Santé renvoie ses lecteurs à cette loi fondamentale que démontra Jésus: la vie est spirituelle, éternelle. L’ouvrage explique que cette loi existe encore, et qu’elle existera toujours, parce que c'est une loi de Dieu. Et vous et moi sommes à même de démontrer cette loi divine, ainsi que le fit Jésus, à travers notre existence.
Nous prouvons cette loi chaque fois que nous affrontons une situation prétendant que Dieu n’est pas absolu, suprême ni profondément bon, ou que la vie n’est pas spirituelle et éternelle. En affrontant cette situation, armés de la loi divine de la vie, nous faisons apparaître le changement qu’on appelle « guérison ». Nous contribuons à la rédemption de la condition humaine.
Il y a un certain nombre d’années, une épidémie de choléra menaçait de s’étendre à une ville d’Afrique où vivait une de mes amies. Elle pria avec ferveur afin de mieux comprendre le pouvoir protecteur et la sollicitude de Dieu, et beaucoup d’autres personnes priaient aussi, j’en suis persuadée. La contagion fut stoppée, et la catastrophe prévue n’eut jamais lieu.
Même une poignée de gens peuvent apporter des améliorations dans leur famille, leur quartier et dans le monde entier, de manière aussi significative que dans le cas que je viens de citer. Il leur est possible d’arrêter des épidémies, d’établir la paix, de favoriser le développement culturel. Et ils participent à l’allongement d’une longévité productive.
« L’être est sainteté, harmonie, immortalité, proclame Science et Santé. Il est déjà prouvé qu’une connaissance de ce fait, si minime soit-elle, élèvera la norme physique et morale des mortels, augmentera la longévité, purifiera et ennoblira le caractère. » (p. 492)
Des gens dans le monde entier, plus que jamais, accomplissent la promesse que contient ce passage. Et dans la mesure où ils font cela, ils tirent le maximum de leur potentiel de vie, et du nôtre aussi.