Première partie
Il y a cent vingt-cinq ans, Mary Baker Eddy n'enseignait encore sa méthode de guérison spirituelle qu'à une poignée d'élèves. Elle les encourageait vivement à aller guérir leur prochain et à vendre son livre. Elle finit par organiser une Église et fonder une société d'édition afin de poursuivre ces activités, mais ses élèves avaient toujours la même mission.
Elle leur donnait constamment des instructions sur la façon de guérir et de satisfaire à la demande du public pour Science et Santé. Aujourd'hui, un très grand nombre de gens qui aiment Science et Santé suivent les traces de ces premiers élèves.
« En février 1889, Mary Baker Eddy m'admit dans la classe des soixante-dix, le Cours primaire de mars dont il est question dans Écrits divers. Juste avant la fin du cours, l'un des élèves me demanda si je pouvais m'arrêter à Piqua, Ohio, pour rendre visite à un patient qu'il traitait depuis un certain temps. [...] J'y allai et décidai de rester là quelque temps. [...] Pendant l'année que je passai à Piqua, je vendis plus de trois cents Science et Santé, guéris totalement deux cas de cancer, une femme qui était aveugle depuis de nombreuses années, un cas de tuberculose, ainsi qu'une femme qui éprouvait de grandes souffrances et qui était plus ou moins invalide depuis la naissance de son dernier enfant survenue quatre ans plus tôt. Elle ne reçut qu'un seul traitement et avant même d'être rentrée chez elle, elle prit conscience de son parfait état de santé. »
(Souvenirs de )
Récemment, une praticienne de la Christian Science, en Afrique, désireuse de satisfaire à la demande de plus en plus grande du public pour Science et Santé, en a commandé un grand nombre d'exemplaires. Dans les quelques jours qui ont suivi leur arrivée, elle en a vendu 24, dont 4 achetés dans la salle d'accueil d'une prison locale.
Elle a également offert un Science et Santé au rédacteur en chef d'un des journaux les plus importants du pays. Ce dernier a conseillé aux membres de son personnel de lire Science et Santé parce que « c'est un bon livre pour l'environnement mental ». Et ils en ont acheté trente exemplaires.
Un lycée de la région a posé des questions sur la Christian Science à cette praticienne. Le directeur avait commencé à lire Science et Santé et il l'a invitée à en apporter des exemplaires pour les élèves. Après avoir écouté quelques explications sur la Christian Science, les élèves ont acheté tous les exemplaires qu'elle avait apportés, et le lycée continue d'en demander. Le directeur a fait ce commentaire: « Oh, Mary Baker Eddy, c'est une femme remarquable. »
Dès son plus jeune âge, Mary Baker Eddy avait aimé la Bible. En 1866, après y avoir recouru à un moment critique de son existence, elle fut guérie de graves lésions dues à une chute. Elle passa alors plusieurs années à examiner les Écritures afin de mieux comprendre ce qu'elle avait vécu.
Science et Santé avec la Clef des Écritures est le résultat de ses recherches. Dans ce livre, Mary Baker Eddy explique le système universel de lois spirituelles qu'elle découvrit, des lois qui préservent et favorisent le bonheur, la santé et le bien-être. Décrivant son processus de découverte, elle écrit: « En suivant ces voies de la révélation scientifique, je fis de la Bible mon seul et unique livre d'étude. » (Science et Santé, p. 110)
Mary Baker Eddy aimait profondément la Bible et fit remarquer un jour: « J'ai toujours désiré que mon livre encourage de plus en plus les gens à lire la Bible. » William Dana Orcutt, Mary Baker Eddy and Her Books, (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1978), p. 93.. Au moment de son décès, elle possédait une collection personnelle qui comptait plus de quarante Bibles.
Au cours des années, Mary Baker Eddy a procédé à de nombreuses révisions de Science et Santé. Dans la première édition de Science et Santé, qui ne contenait pas encore la section intitulée "Clef des Écritures", elle avait intitulé un chapitre « La création » dont certaines parties furent insérées dans le chapitre « La Genèse » de la seizième édition. Et avant la parution de la deuxième édition de Science et Santé, Mary Baker Eddy écrivit au Bibliothécaire du Congrès américain le 30 mai 1877:
Cher Monsieur,
Je vais bientôt publier une deuxième édition de « Science et Santé » en y ajoutant une « Clef des Écritures »
Je me suis mariée en janv. dernier et souhaite avoir le copyright pour Science et Santé avec la Clef des Écritures de M. B. G. Eddy
Le copyright pour le nouveau titre a été obtenu le 4 juin 1877, bien que Mary Baker Eddy ait attendu jusqu'en 1883 pour utiliser « avec la Clef des Écritures », lors de la parution de la sixième édition de son livre. Dans cette édition, « La Clef des Écritures » était composée d'un certain nombre de définitions qui provenaient des premières notes de Mary Baker Eddy sur la Bible et qui dataient de 1866-1869.
A l'occasion des nombreuses autres éditions de Science et Santé, Mary Baker Eddy continua d'étoffer la section de son livre intitulée « La Clef des Écritures ». Au cours des années, elle ajouta et retira divers chapitres de cette section. Dans la dernière édition de Science et Santé, « La Clef des Écritures » se compose de trois chapitres: « La Genèse », « L'Apocalypse » et « Glossaire ».
L'une des premières publicités pour Science et Santé comprenait les hommages rendus par plusieurs personnes, dont celui-ci:
Les vérités profondes que vous énoncez, soutenues par les faits de la vie immortelle, donnent à votre œuvre le sceau de l'inspiration réaffirment en termes modernes les révélations chrétiennes. A une époque comme la nôtre, noyée dans le sensualisme, je salue avec joie votre voix qui parle avec assurance pour Dieu et l'immortalité, et ma joie est encore plus grande de savoir que ces mots viennent d'une femme inspirée par Dieu.
( Concord, Mass.)
Deuxième partie
Les idées contenues dans Science et Santé ont un passé qui prouve leur pouvoir de guérison. En 1888, Mary Hinds Philbrick, une praticienne de la Christian Science, écrivit à Mary Baker Eddy: « Cette pensée me vient tant de fois à l'esprit ! Si seulement mon cher professeur avait la possibilité de regarder les visages heureux qui fréquentent mon bureau et qui ont été guéris "tout entier" de toutes formes de croyances à la maladie grâce à ce merveilleux ouvrage, "Science et Santé", je pourrais écrire un livre... »
Mary Baker Eddy lui répondit dans une lettre qu'elle lui adressa: « J'espère que vous présentez le livre [Science et Santé] à tous ceux que vous rencontrez ce Livre fait plus de bien que toute autre chose. »
Mary Baker Eddy était toujours ravie d'entendre des récits de guérison. Elle affirmait sans cesse que les vérités contenues dans son livre avaient le pouvoir de guérir et de régénérer. Les témoignages qui ont afflué au cours des années prouvent que ce qu'elle a écrit dans Science et Santé était non seulement une source d'inspiration, mais revêtait aussi un aspect pratique. Dans une lettre à P. D. Hoyt en 1883, Mary Baker Eddy déclara: « Je reçois presque quotidiennement des lettres me disant, votre livre m'a guéri[.] »
Lors de sa première parution en 1875, Science et Santé comportait plusieurs récits de guérison. Les publicités pour le livre présentaient aussi des témoignages, une pratique qui se poursuit encore aujourd'hui. L'une des premières publicités pour Science et Santé invitait les gens à « lire les opinions de la presse et ce que les malades disent de cet ouvrage ».
En février 1897, Mary Baker Eddy publia Écrits divers qui comprenait un chapitre intitulé « Témoignages » avec le sous-titre suivant: « Lettres de personnes guéries par la lecture de "Science et Santé avec la Clef des Écritures" ». Et dans la 226e édition de Science et Santé parue en 1902, elle ajouta un nouveau chapitre, « Les fruits de la Science Chrétienne », qui ressemble, dans sa présentation, au chapitre correspondant dans Écrits divers.
« Les fruits de la Science Chrétienne » contient une centaine de pages de témoignages écrits par des gens qui ont été guéris en lisant Science et Santé. Dans l'introduction, Mary Baker Eddy écrit que ces récits ont été ajoutés « pour donner au lecteur assurance et encouragement... »
A l'origine, ces témoignages avaient été publiés dans les magazines de la Christian Science. Au cours du siècle qui vient de s'écouler, le Christian Science Sentinel, The Christian Science Journal et Le Héraut de la Christian Science ont continué de faire paraître des récits écrits par ceux qui ont été guéris grâce aux messages de Science et Santé. En voici deux exemples récents:
Avant de commencer à lire Science et Santé, je fumais et cette habitude avait des effets nocifs sur ma santé. Mais tous mes efforts pour arrêter avaient été vains. [...] En lisant ce livre, j'ai acquis la certitude que j'étais capable de m'arrêter de fumer, même si j'étais esclave de cette habitude depuis de nombreuses années. [...] Le statut spirituel de l'homme et l'amour de Dieu ont pris une telle importance dans ma vie qu'au bout de 3 semaines, le désir de fumer m'avait quitté. A mesure que j'avançais dans mon étude, je me suis débarrassé de la toux, des douleurs à la poitrine, du vertige, de la fatigue, des mauvaises odeurs liées à la fumée. [...] Science et Santé est toujours une source d'inspiration, m'élevant au-dessus du bourbier des fausses croyances concernant l'ethnicité, le tribalisme et la haine raciale.
(Benue State), Nigeria
Notre petit garçon âgé de trois ans s'est réveillé un matin avec une très forte fièvre, le corps parcouru de frissons. Pendant un instant, j'ai été prise de panique et je ne savais pas quoi faire. Mais quand l'enfant m'a dit: « Je veux Dieu », je lui ai assuré que Dieu était toujours avec lui et qu'il ne pouvait jamais être séparé de Dieu. Je l'ai recouché en ne sachant toujours pas exactement ce que je devais faire jusqu'à ce que l'enfant me dise: « Va chercher le livre. » J'ai donc pris Science et Santé et j'ai commencé à rechercher des passages sur la fièvre, la peur et les enfants. Et chaque fois que je m'arrêtais d'étudier, il me disait: « Lis. » Cela a duré pendant un certain temps jusqu'à ce qu'il s'endorme paisiblement. [...] Il s'est réveillé au début de l'après-midi. La fièvre était tombée, il était complètement guéri.
(Connecticut), U.S.A.
