Les mots ne suffisent pas à exprimer combien je suis reconnaissante de connaître la Christian Science. Ma famille pratique cette religion depuis trois générations et j'ai été élevée en ayant ses enseignements comme style de vie. Mon mari a connu la Christian Science vers l'âge de quinze ans. Tous les deux, nous avons été très souvent guéris en nous appuyant uniquement sur Dieu. Nous avons deux fils qui ont aussi été guéris à de nombreuses reprises grâce au traitement par la Christian Science.
J'ai donné naissance à mes deux fils dans le même hôpital, assistée par le même médecin qui connaissait la Christian Science. Ils sont nés naturellement, sans aucun médicament. Pendant les deux grossesses et les deux accouchements, j'ai prié et j'ai bénéficié des prières d'une praticienne de la Christian Science. J'ai étudié et prié en m'aidant de plusieurs passages de la Bible et de Science et Santé. En voici deux que j'ai trouvés tout particulièrement réconfortants: « Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux » (Matth. 5:12) et le paragraphe de Science et Santé à côté de la note marginale « Obstétrique scientifique » (p. 463) J'ai mémorisé ces deux passages et ils m'ont soutenue au cours de chaque accouchement.
Deux semaines avant la naissance de notre premier fils, l'obstétricien m'a conseillé d'appeler la praticienne parce que le bébé était tourné dans le mauvais sens. A la visite suivante, tout était rentré dans l'ordre. Cette naissance s'est très bien passée.
A la naissance de notre second fils, les médecins et les infirmières se sont inquiétés de sa petite taille. Ils pensaient qu'il avait du mal à respirer et qu'il ne survivrait peut-être pas. Ils ont insisté pour que le nourrisson reste à l'hôpital. Je me suis rendu compte que ma peur des docteurs et des hôpitaux et leur peur de la Christian Science devaient être vaincues. Par conséquent, nous avons coopéré avec le personnel médical en leur permettant de faire ce qu'ils considéraient nécessaire. Je savais que ces médecins et ces infirmières bien intentionnés ne pouvaient pas faire de mal à notre fils. Et je savais que m'en remettre à Dieu, l'Entendement, comme étant le seul médecin, apaiserait toutes les craintes, et que la perfection présente de notre fils serait perçue par tous.
J'ai compris que la perfection de notre fils, le reflet de Dieu, était intacte maintenant même.
Pendant la semaine où notre fils est resté à l'hôpital, j'ai prié jour et nuit. « Maintenant » était le mot qui me revenait sans cesse à l'esprit avec un passage biblique: « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » (II Cor. 6:2) J'ai aussi prié en m'aidant d'un passage de Science et Santé: « ... voici maintenant le temps d'éprouver ce salut en esprit et en vie. » (p. 39) J'ai compris que la perfection de notre fils, le reflet de Dieu, était intacte maintenant même. Je savais que la vie de notre fils était entre les mains de Dieu, qu'il n'existe qu'une seule Vie et qu'il n'y a pas de mort. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Revêtu de la panoplie de l'Amour vous êtes à l'abri de la haine humaine. » (p. 571) J'ai prié en essayant de comprendre que seul l'amour était exprimé par tous et envers tous. Notre fils et tous ceux qui êtaient autour de lui êtaient entourés de l'Amour divin et reflétaient l'Amour. Je savais que notre fils était en sécurité, que Dieu prenait soin de lui et qu'il n'était pas seul ni séparé de son Père-Mère Dieu qui était toujours à ses côtés.
Chaque matin, je téléphonais à l'hôpital pour prendre des nouvelles de mon fils, et on me disait chaque fois que ses progrès avaient été plus rapides que ce qui avait été prévu. Ils s'étaient attendus à ce qu'il reste à l'hôpital au moins un mois. Or, une semaine après sa naissance, il nous était rendu et il était en parfaite santé. En outre, la peur et l'hostilité envers la Christian Science s'étaient transformées en une affection et un respect mutuels. Les infirmières et les médecins ont posé des questions sur la Christian Science et découvert que nous étions de bons parents qui aimaient leurs enfants, et des gens responsables.
Ils nous ont informés qu'une infirmière viendrait vérifier l'état de l'enfant à trois mois, six mois et un an, parce qu'il avait été placé en soins intensifs. Chaque fois, c'était une infirmière différente, mais leurs commentaires et leurs observations étaient semblables. Elles avaient de la peine à croire que notre fils était l'enfant décrit dans leur dossier. Elles ont toutes fait remarquer qu'il était robuste, en bonne santé et heureux. La première infirmière qui est venue a même demandé s'il était bien le bébé qu'elle devait examiner !
En passant par cette expérience, j'ai progressé en comprenant mieux Dieu et le lien qui m'unit à Lui. J'ai appris ce qu'est le pardon véritable en voyant l'amour s'exprimer à travers les idées de Dieu. J'ai aussi appris à aimer Dieu, mon prochain et moi-même davantage.
Je suis remplie de gratitude pour les bienfaits dont ma famille a été comblée en s'appuyant sur la Christian Science dans toutes les circonstances.
Kingman (Arizona), U.S.A.
