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Un point de départ plus élevé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2000


Un grand nombre de gens cherchent à donner un traitement spirituel par la prière vraiment efficace. Mais comment y parvenir ?

On ne commence pas un traitement puissant en supposant qu'une situation difficile donnée constitue une réalité bien concrète qui doit être rejetée, malgré des apparences persistantes. On commence par prendre conscience de la présence de Dieu, de Sa nature absolument pure et de la manière parfaite avec laquelle Il prend soin de Sa création. Et le traitement le meilleur reste fidèle à cette compréhension de Dieu. Un traitement efficace, c'est une communion avec Dieu, une affirmation de l'existence réelle de Dieu et de Son enfant, pur et parfait. Un traitement efficace nous préserve du sommeil et du rêve de la vie dans la matière.

Un traitement pratique part du « sommet de la montagne », de l'assurance de l'omniprésence divine. Il laisse derrière lui la « vallée » de l'opinion humaine et l'évidence des sens physiques. Dans la vallée, nous levons les yeux. Du haut de la montagne, nous regardons tout autour de nous. En levant les yeux du fond de la vallée, nous avons peut-être l'impression de devoir entamer une escalade pénible: une maladie dont on parle beaucoup, des finances apparemment désastreuses, des conditions économiques défavorables ou une relation brisée-situations que nous allons devoir affronter et dont il va falloir triompher. En regardant du sommet, nous contemplons un paysage plein de promesses qui s'étend à l'infini: la totalité de l'Esprit qui exclut toute matière, qui met hors-la-loi toute inharmonie. Et que peut-il y avoir de plus puissant que cela ?

Le traitement métaphysique a une éthique exigeante. « C'est du charlatanisme mental de faire de la maladie une réalité de la tenir pour quelque chose que l'on peut voir et sentir-et d'essayer ensuite de la guérir par l'Entendement », lit-on dans un chapitre de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy intitulé « Pratique de la Science Chrétienne ». « Il est tout aussi erroné de croire à l'existence réelle d'une tumeur, d'un cancer ou de poumons tuberculeux, alors que vous en niez la réalité par vos arguments, qu'il le serait pour votre patient de ressentir ces maux selon la croyance physique. La pratique mentale qui tient la maladie pour une réalité attache la maladie au patient, et il se peut qu'elle apparaisse sous une forme plus alarmante. » (p. 395)

En fait, le traitement qui guérit exclut le concept de quelque chose qui a besoin d'être guéri. Avec fermeté, il rejette l'idée que la maladie, ou toute imperfection, soit une réalité pour l'individualité véritable de qui que ce soit, à tout moment. Le traitement idéal n'est pas réellement un procédé humain ayant une certaine durée Au contraire, il montre que le pouvoir divin agit instantanément. Celui qui guérit par la prière, en communion avec Dieu, perçoit la nature sans défaut de la création de Dieu. Cette conscience pure, qui reflète le seul Entendement, est comparable à une vitre claire et dégagée qui laisse passer la lumière et la réalité de l'Entendement, Dieu. Il vient alors évident que ce n'est pas nous qui accomplissons quoi que ce soit, mais Dieu qui fait tout et qui est Tout.

Quand on donne un traitement qui guérit, on se réjouit que la perfection de tout être soit un fait présent, à travers tout l'univers, et on en est profondément convaincu. Ce traitement écarte la tentation d'essayer mentalement de remanier la matière ou de gérer chaque situation humaine sur une petite échelle. Il se réjouit de l'infinitude de la sollicitude universelle de Dieu, le bien. Il ne se contente pas de se débattre avec des croyances, mais connaît l'unité de l'Entendement et de son idée spirituelle. Ce n'est pas un procédé humain, laborieux ou autre.

Quelquefois, le langage utilisé pour parler d'un traitement révèle un point de vue qui risque de l'affaiblir. Par exemple, au lieu de souligner le fait qu'on « travaille sur un problème », il vaudrait mieux élever ce concept en s'assurant qu'on demeure attaché à la vérité. Il y a une grande différence entre ces deux approches. Nous pourrions aussi dire que nous travaillons sur un probléme en demeurant attachés à la vérité, c'est-à-dire en affirmant notre unité avec la Vérité, Dieu. Un bon traitement ne se concentre pas sur le problème, mais s'en écarte pour contempler les réalités parfaites de tout être. Le traitement sera le plus réussi et le plus efficace quand nous cesserons de penser qu'il y a un état physique à traiter. Tant que nous ne parvenons pas à cela, notre travail de prière n'est pas complet.

Résister à la tentation d'entreprendre un traitement sur un certain aspect du corps permet d'élever la prière. Supposons qu'un ami nous demande de prier pour lui en expliquant qu'il a un problème à la jambe gauche, qu'il a aussi mal au dos et à la tête, et tout cela avec force détails ! Notre ami trouve peut-être normal de décrire ainsi les symptômes, mais le praticien de la Christian Science doit veiller à ne pas laisser ces précisions attirer son attention sur la corporalité. Toute tentation d'appliquer une sorte de plâtre mental sur la jambe ou ailleurs doit être repoussée et vue comme une déviation dans la mauvaise direction. Il est vrai que les difficultés physiques paraissent peut être bien réelles au patient. Néanmoins, elles ne devraient pas sembler réelles à celui à qui on demande un traitement métaphysique.

Nous ne devrions pas nous représenter la scène, et nous n'en avons pas besoin. Nous préservons l'intégrité spirituelle de nos prières quand nous n'essayons pas de brosser un tableau mental du problème. Nous traitons de façon spirituelle et scientifique une inflammation, une fracture, une maladie de peau, etc. non pas comme un état qu'on peut décrire, mais comme un argument erroné concernant l'identité de la ressemblance incorporelle de Dieu.

Il est extrêmement important d'apaiser les craintes du patient. Cela nous sera pratiquement impossible si nous représentons mentalement ce que le patient considère être le problème. D'ailleurs, ce n'est pas réellement ce que croit le patient, c'est une croyance et une image de la pensée humaine en général, même si elle paraît appartenir à la personne qui souffre et qui en donne une description précise.

Nous améliorons notre traitement lorsque nous persistons à rejeter les informations ressemblées par les cinq sens, numéro un dans le domaine de la désinformation et les meilleurs faux prophètes ! Apparemment aussi inoffensifs et innocents que des moutons, les cinq falsificateurs ne revêtent pas cet aspect aux yeux de celui qui guérit par des moyens spirituels, bien que les descriptions et les informations sur les difficultés physiques soient parfois insistantes. La Bible sonne l'alarme: « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. » (Matth. 7:15)

Pour effectuer une guérison métaphysique, nous ne nous laissons pas persuader par les sens que l'homme créé par Dieu est un mortel qui vit et souffre dans la matière. A aucun moment, nous ne devrions croire qu'il faut retirer l'homme de la matière ou la matière de l'homme, puisque cela n'a jamais été le cas et que cela ne l'est pas maintenant. L'identité véritable est spirituelle et a son être dans l'Esprit. Nous devons nier la fable que nous content les cinq sens, à savoir qu'on a affaire à un mortel malade, et dénoncer le mensonge prétendant qu'il n'est pas heureux ou qu'il a une difficulté physique. Ces suggestions sont susceptibles de devenir extrêmement destructives si on les admet comme étant des faits. Elles sont au centre de tout mal. Le praticien, comprenant la nature impeccable de la création divine, affirme qu'elles sont totalement erronées.

Puisque le Christ, la force toujours présente de la Vérité qui guérit, est la dynamique du traitement, le traitement agit là où il doit agir, même si un continent sépare le praticien du patient. La seule influence qui s' exerce, c'est celle du Christ à laquelle on ne peut résister.

Il existe toujours une solution humaine, parce qu'il existe une solution divine. La totalité et la toute-puissance de Dieu constitue l'essentiel de cette solution. C'est là le moyen de démêler la complexité des mortels. Voici des directives fiables quand on cherche à rendre un traitement plus efficace: « Nous devons comprendre clairement que la puissance mentale peut contrebalancer les fausses conceptions humaines et les remplacer par la vie qui est spirituelle, non matérielle. » (Science et Santé, p. 428)

La puissance mentale qui guérit n'a pas son origine dans la conscience humaine; elle résulte du seul Entendement tout-puissant, Dieu. Armés d'une véritable puissance mentale-la présence de l'Entendement éternel-nous sommes capables de porter témoignage de la perfection que l'Entendement voit sans cesse. Et lorsque nous en portons témoignage, cela prend la forme d'une guérison.

En lisant ce magazine, vous remarquerez que les mots « Science Chrétienne », y compris dans le titre du Héraut, apparaissent désormais en anglais. Christian Science est le nom que Mary Baker Eddy a donné à sa découverte. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle écrit: « En l'an 1866, je découvris la Science du Christ ou lois divines de la Vie, de la Vérité et de l'Amour, et je nommai ma découverte Christian Science. » (p. 107) Toutes les traductions de Science et Santé ont gardé les mots « Christian Science » en anglais dans ce passage. En accord avec cet usage, le Conseil des Directeurs de la Christian Science étend donc l'utilisation des mots anglais à chaque texte qui paraîtra dorénavant, ce qui permettra ainsi aux termes « Christian Science » d'être reconnus universellement tels que Mary Baker Eddy les a introduits à l'origine.

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