Savoir à quel point Dieu nous aime et Le comprendre mieux nous fait beaucoup progresser et nous aide à saisir de nouvelles lueurs de spiritualité. J'ai découvert cela, après avoir cherché longtemps à comprendre davantage l'Être suprême, lorsque j'ai commencé à appliquer la Science divine à toutes mes activités.
En 1995, à la mi-octobre, juste avant de passer un examen, mon professeur et moi avons eu un accident. Notre bicyclette a été sérieusement endommagée. J'ai perdu conscience après que ma tête eut heurté l'arrière d'un camion. Lorsque j'ai repris connaissance, je me suis aperçu qu'on m'emmenait à l'hôpital. Tout mon corps me faisait mal, et ma main droite était enflée. Après avoir retrouvé mes esprits, j'ai demandé aux personnes qui, avec tant de gentillesse, m'emmenait à l'hôpital, de me ramener chez moi. Elles ont accepté.
Arrivé à la maison, je suis parvenu à me mettre au lit, non sans effort. En priant, je me suis tourné vers mon pasteur, la Bible et Science et Santé. L'« exposé scientifique de l'être », tiré de Science et Santé, m'est venu à l'esprit. Il commence ainsi: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. » (p. 468) J'ai continué à prier, en refusant de laisser la peur envahir ma pensée et en sachant que j'ai la vie et le mouvement dans l'atmosphère que Dieu maintient et où il est impossible qu'un accident se produise.
Je savais que j'étais une idée de Dieu et que je reflétais le bien. Je suis spirituel, c'est-à-dire indestructible et éternel. Ma prière niait la douleur. J'ai repris des forces et, vers minuit, la douleur avait beaucoup diminué. J'ai continué à affirmer que je ne pouvais pas être blessé, et j'ai dormi jusqu'au lendemain matin. Lorsque je me suis réveillé, la douleur s'était encore apaisée. J'ai été capable de marcher et de prendre un bus pour me rendre à l'école, toutefois mes mains étaient toujours enflées. J'ai donc continué à prier afin de me voir en tant que reflet véritable de Dieu, la bien. Cela m'a permis de m'en remettre à Dieu pour la guérison. Au bout de quelques jours, l'enflure et les ecchymoses avaient disparu. J'étais très reconnaissant.
Quand une guérison spirituelle se produit, on éprouve une joie profonde...
Quand une guérison spirituelle se produit, on éprouve une joie profonde et on constate que l'on peut se mouvoir et s'exprimer de manière inspirée. Mes frères et sœurs, voilà ce qui m'est arrivé: J'étais capable de m'asseoir à mon bureau après avoir été victime d'un accident grave, le soir précédent. Et ce fut extraordinaire, quelques jours plus tard, d'être complètement guéri et de prouver que les « bras divins qui nous enclosent » sont toujours autour de nous (voir Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 53). Cela prouve que nous sommes spirituels, immortels et gouvernés par Dieu.
Suna-Migori, Kenya
