« Exhortations et conseils » est le titre d'un chapitre de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, de Mary Baker Eddy, la Fondatrice et le Leader de l'Église de la Christian Science.
Dans le premier article, « Ce que dit notre Leader », elle commence par donner l'instruction suivante: « Bien-aimés Scientistes Chrétiens, gardez votre pensée si remplie de la Vérité et de l'Amour que ni le péché, ni la maladie, ni la mort ne puisse y pénétrer. » Le texte complet, en anglais, de « Ce que dit notre Leader » se trouve à la page 210 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany. Ce conseil m'avait toujours paru impossible à suivre. Comment pouvais-je être aussi pure, avoir une pensée aussi spiritualisée ? Après tout, je vivais et travaillais dans le monde « réel », et il semblait que seul un ascète parviendrait à obéir à une telle injonction. Or, j'ai appris qu'il en est autrement.
Dans un autre livre écrit par Mary Baker Eddy, une phrase a retenu mon attention. Je me suis rendu compte que j'étais parfaitement capable de me concentrer sur la vérité qu'elle faisait ressortir. La phrase se trouve dans Unité du bien: « Ce sens erroné de substance doit céder à Sa présence éternelle, et ainsi se dissoudre. » Unité du bien, p. 60. J'ai alors pensé aux nombreuses fausses affirmations liées au concept matériel de la substance, telles que les arguments prétendant que la vie est dans un corps physique ou qu'on trouve le bonheur dans la possession de biens matériels. J'ai réfléchi au fait que toutes les croyances matérielles, y compris celles-ci, doivent céder à la compréhension que Dieu, l'Esprit, est la seule substance véritable.
Je ne menais pas une vie d'ascète. J'étais mariée, mère de quatre enfants en bas âge, très occupée à maintenir la maison en ordre, à préparer les repas, à répondre aux besoins des enfants. Je n'avais pas un moment de libre, mais ces obligations ne m'empêchaient pas de prendre conscience, en priant, de la toute présence de la vraie substance.
« Ce que dit notre Leader » continue ainsi: « Il n'existe aucune porte par où le mal puisse pénétrer, ni aucune place que le mal puisse occuper dans un entendement rempli de bonté. » Il est impossible de ressentir une joie réelle en entretenant de mauvaises pensées, d'être véritablement comblés par elles ou d'en tirer profit. La tentation de s'attacher au mal comme s'il était réel disparaît quand nous discernons spirituellement la toute présence du bien. De même que la lumière s'impose naturellement, de même la compréhension et la démonstration de la bonté dominent le mal.
L'article continue: « Les bonnes pensées constituent une armure impénétrable; revêtus de cette armure, vous êtes entièrement à l'abri des attaques de l'erreur, quelle qu'en soit la nature. Non seulement vous êtes vous-mêmes en sécurité, mais tous ceux sur qui reposent vos pensées en bénéficient. »
Comme cette affirmation s'est révélée exacte ! Un jour, nous devions aller faire une course en famille. Je me suis assise à la place du conducteur pendant que mon mari installait les enfants à l'arrière de la voiture. Tout allait très bien jusqu'à ce qu'il ferme la portière et que notre fille, âgée de trois ans, se mette à hurler. Sa main s'était coincée dans la charnière.
Tandis que son père la prenait dans ses bras pour la consoler, j'ai immédiatement commencé à prier avec la certitude que Dieu prenait soin d'elle. J'ai pris conscience du fait que Dieu ne sait pas ce qu'est un accident, puisqu'il ne s'en produit aucun dans Son royaume, dans la réalité spirituelle. Depuis des jours, je priais afin de mieux comprendre que Dieu est éternellement présent, et maintenant, je ressentais vraiment Sa présence, et cette inspiration a dissous le faux concept matériel de la substance qui m'était suggéré. La substance réelle a son origine en Dieu, l'Esprit. Elle est spirituelle, glorieuse et permanente. Rien n'avait le pouvoir d'ébranler ma conviction: tout allait bien. Et en effet tout allait bien. Notre fille ne pleurait plus. Sa main était guérie, parfaite, sans aucune marque.
Mon mari, qui n'était pas Scientiste Chrétien à l'époque, m'a dit qu'il avait vu la main de notre fille enfler et se décolorer rapidement, mais d'un moment à l'autre, l'enflure et la décoloration s'étaient évanouies. A la suite de cette guérison, il est devenu un membre actif de notre filiale de l'Église du Christ, Scientiste.
Mary Baker Eddy termine son message en déclarant: « Celui qui a de bonnes pensées demeure à l'ombre du Tout-Puissant. Ses pensées ne peuvent que refléter la paix, la bonne volonté envers les hommes, la santé et la sainteté. » Un verset du Psaume 91 corrobore ce passage: « Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant. » Ps. 91:1. Depuis des siècles, cette bénédiction s'avère être une promesse faite à ceux qui comprennent Dieu et qui se confient à Lui, et il en est toujours ainsi.
