Je désirais une bicyclette de tout mon être, mais nous étions pauvres. A l’école du dimanche protestante que je fréquentais, ma monitrice m’avait dit que Dieu exaucerait mes prières. Cela me semblait plus prometteur que de supplier mes parents qui avaient très peu de moyens.
J’ai alors expliqué à Dieu combien je voulais avoir cette bicyclette ! J’ai supplié, j’ai plaidé ma cause, j’ai probablement marchandé, mais aucun vélo n’est apparu. En ayant conclu que ma monitrice se trompait, j’ai cessé de m’agenouiller et de supplier tous les soirs.
Et pourtant, le matin de mon dixième anniversaire, une grande bicyclette rouge se tenait dans l’arrière-cour. Pendant quelques secondes, j’ai pensé que c’était Dieu qui l’avait garée là ! J’ai été très surprise d’apprendre qu’elle venait de mes parents, que mon père était parvenu à rassembler cinq dollars pour l’acheter d’occasion. A mes yeux, c’était cela le grand miracle.
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