Je me suis mise à prier dès que je me suis aperçue de la difficulté croissante que j’éprouvais à me lever et à rester debout. Finalement, il a fallu que je reste couchée. J’étais incapable de me tenir debout et la douleur était vive. La praticienne de la Christian Science que j’ai appelée pour qu’elle me donne un traitement par la prière m’a beaucoup encouragée et aidée. La souffrance, le désespoir et la dépression ont été dominés, à mesure que nous affirmions qu’ils n’ont rien à voir avec mon être parfait, l’expression de Dieu.
Le Psaume vingt-trois était un compagnon fidèle. Comme il m’était impossible de lire à ce moment-là, des phrases et des expressions simples de la Bible constituaient des éléments importants de mes prières. Alors qu’autrefois je m’étais contentée de réciter le Psaume vingt-trois, à présent, je prêtais attention à chaque verset attentivement et cherchais à en comprendre le sens profond. Les cassettes de Science et Santé et des Leçons bibliques m’ont constamment apporté une aide précieuse.
J’ai abandonné toutes tentatives de trouver une explication logique à mes progrès ou de les évaluer. Au lieu de cela, j’ai remercié Dieu pour les nombreux bienfaits dont Il nous comble chaque jour. D’abord, pour la vie elle-même et pour chaque nouvelle journée, pour le fait que nous sommes Son expression et pour la vision que j’ai de Sa magnifique création, pour l’innocence innée et l’amour inconditionnel des enfants, et pour la bonté que j’apprenais à voir en chacun et dans tout le genre humain. Il était si réconfortant de savoir que je n’étais jamais seule – que Dieu était toujours avec moi.
Quand je pense à tout ce qui a été guéri et à tous les besoins qui ont été comblés simplement en priant, je suis émerveillée.
Au bout de quelques mois, un incident inattendu a accéléré le processus de ma guérison. On m’a demandé de peindre le portrait d’une très jeune enfant, l’arrièrepetite-fille de quelqu’un. J’aurais préféré m’attaquer à ce travail un ou deux ans plus tard ! Peu à peu, cependant, je me suis intéressée à ce projet. Néanmoins, je n’avais encore jamais peint de portrait en pied et je commençais à reculer devant cette idée. Puis je me suis souvenue de la façon dont j’avais prié, lorsque j’avais débuté des années auparavant: « Non pas pour ma gloire, Seigneur, mais pour la Tienne, et pour la joie de montrer ce que Tu accompliras à travers nous. Si je peux exprimer même seulement un peu de Ton harmonie et de Ton amour, je serais satisfaite. »
Avec ravissement, j’ai vu le visage de l’enfant s’élaborer sans aucune difficulté dès que je me suis mise à le peindre. Dès lors, l’enthousiasme, dont j’avais besoin pour avancer dans mon travail, était présent. Et à mesure que mon enthousiasme grandissait, mon dos se fortifiait; si bien que j’étais de nouveau capable de rester assise plusieurs heures, avant même que le portrait soit terminé. Cette force m’a conduite, au bout de quelque temps, à marcher dans la maison, à oser m’asseoir dans un fauteuil inclinable du salon puis à sortir dans mon jardin. J’ai retrouvé l’équilibre après avoir prié avec ferveur à l’aide de deux vers tirés d’un cantique: « Sois ferme et vaillant, Ma force est ton partage / Avance, appuyé sur Ma divine main. » (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 123.) Ce fut merveilleux le jour où j’ai pu à nouveau monter dans une voiture. Quand je me suis de nouveau rendue à l’église, je m’asseyais sur un sofa au début, dans le hall d’accueil équipé de hauts-parleurs, ce qui me permettait d’écouter le service – malgré tout, j’étais si heureuse d’être capable d’aller à l’église ! Peu à peu, j’ai repris des forces.
Pendant toute cette période, une garde-malade de la Christian Science venait chaque semaine pour m’aider à prendre une douche, s’occuper de la lessive, changer les draps, etc. J’etais émerveillée de la façon dont il était répondu à tous mes besoins. A un moment donné, je me suis aperçue qu’une suggestion revenait régulièrement en prétendant que je ne pouvais plus penser aussi clairement qu’avant. J’étais tentée de me laisser aller, de me dire que rien n’avait d’importance et de dormir, dormir, dormir, chaque fois que j’en avais la possibilité. Quand je me suis rendu compte de ce qui m’arrivait, je me suis mise à prier pour ne pas passer le reste de mon existence à dormir. La réponse dont j’avais besoin m’est venue des Proverbes: « Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir !... et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes. » (24:33, 34) Je me suis alors efforcée de résister à la tentation de trop dormir.
Afin de m’aider à garder la Vérité présente à la pensée, mon fils avait confectionné un très grand poster que j’avais placé à côté de mon lit. On y lisait « Dieu est tout et Il est toute bonté » ainsi que d’autres idées très utiles. La lecture fréquente de ces messages m’encourageait beaucoup. Et le passage suivant tiré de Science et Santé m’était aussi d’une grande aide: « L’Entendement est la source de tout mouvement, et il n’y a pas d’inertie qui retarde ou arrête son action perpétuelle et harmonieuse. » (p. 283)
Au bout de huit ou dix mois, marcher est redevenu naturel – avec au début l’aide d’un bras sur lequel m’appuyer. Plus de quatre années se sont écoulées depuis le matin où, pour la première fois, j’ai rencontré cette difficulté. Les divers problèmes auxquels j’ai dû faire face ont été guéris et oubliés, mais je n’oublie pas d’être reconnaissante envers Dieu pour Sa sollicitude et pour le pouvoir des affirmations belles et simples de la Vérité. Quand je pense à tout ce qui a été guéri et à tous les besoins qui ont été comblés simplement en priant et en obéissant à Dieu avec humilité, je suis émerveillée. Cette vérité – qui guérit le genre humain et qui le guérira – est le plus beau don que nous puissions recevoir de Dieu. Elle me remplit d’espoir pour le présent et de joie pour l’avenir.
Overland Park ( Kansas ), U.S.A.
