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RÉGÉNÉRATION MORALE ET PHYSIQUE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1999


Je suis allé à l’école du dimanche de la Christian Science pendant plusieurs années. Puis, vers l’âge de quinze ou seize ans, j’ai décidé que la Christian Science était un tissu d’absurdités et que la psychologie moderne et d’autres théories intellectuelles m’apporteraient davantage de liberté. Or, à l’âge de vingt-deux ans environ, mon existence était un désastre. J’étais au chômage, j’avais gaspillé la grande aptitude à apprendre qu’on avait admirée en moi, j’avais perdu tous mes amis et je faisais le désespoir de mes parents. En fait, j’étais profondément malheureux. Pire que cela, j’en étais arrivé à la conclusion que j’avais un grave problème. Je me croyais spirituellement malade.

A mesure que j’acquérais cette conviction, le désespoir grandissait en moi et j’envisageais même de me suicider, mais la pensée du chagrin que cela causerait à ma mère m’en a empêché. Pourtant, plus je cherchais ce qui n’allait pas en sondant mes pensées, moins j’y trouvais quelque chose. Cela m’a alors rappelé ce que j’avais appris à l’école du dimanche: qu’il n’existait pas d’entendement mortel ou humain. J’ai commencé à me demander si la Christian Science ne répondrait pas à certaines de mes questions, après tout.

Ce qui m’a réellement redonné confiance, c’est de comprendre que Dieu gouvernait, ce n’était pas moi qui étais aux commandes.

Enfin, j’ai pris la décision de contacter un praticien de la Christian Science et j’ai obtenu l’adresse de l’un d’eux dans une salle de lecture de la Christian Science. En montant les escaliers qui menaient à son appartement, j’étais vraiment l’image même de la tristesse. Il a écouté mon récit avec compassion et, à mon grand soulagement, ne m’a fait aucun reproche. Finalement, il m’a dit que j’avais besoin de prendre davantage conscience de la présence de Dieu. Nous avons parlé encore un peu, puis, au bout d’un moment, il a suggéré que nous priions ensemble, il a fermé les yeux. J’étais horriblement gêné, mais après quelques minutes, j’ai ressenti une grande paix.

J’ai commencé à lire les Leçons bibliques indiquées dans le Livret trimestriel de la Christian Science, et je m’efforçais chaque jour de garder à la pensée une phrase de la Bible ou de Science et Santé de Mary Baker Eddy. Les paroles que Jésus-Christ a adressées à Jean, « je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance » (10:10), était l’un des passages bibliques qui m’a rendu l’espoir. N’était-ce pas ce dont j’avais besoin: le sentiment de l’abondance de la vie ? Aucun psychologue ne m’avait promis cela. La phrase suivante tirée de Science et Santé m’a aussi beaucoup encouragé: « Le miracle de la grâce n’est pas un miracle pour l’Amour. » (p. 494) Il me semblait que j’avais besoin d’un miracle – pas moins – pour guérir mes troubles, et que la qualité qui me manquait, c’était la grâce, autrement dit être digne d’être aimé.

Peu à peu, en étudiant Science et Santé, et avec l’aide du traitement que me donnait le praticien, j’ai vu que notre pensée détermine ce que nous sommes. Un passage du livre de l’Ecclésiaste finit par m’éclairer tout à fait: « Écoutons la fin du discours: crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. » (12:15) Mary Baker Eddy fait le commentaire suivant: « En d’autres termes: Écoutons la fin du discours: Aime Dieu et observe Ses commandements; car c’est là le tout de l’homme à Son image et à Sa ressemblance. » (Science et Santé, p. 340.) C’était ce dont j’avais besoin. J’ai compris que nous ne sommes rien d’autre que notre pensée et que lorsque Mary Baker Eddy affirme que l’homme est spirituel, elle veut dire qu’il est comme un calcul en mathématique: de même qu’un calcul n’est vraiment ce qu’il est uniquement s’il est fait correctement, de même un homme est un homme seulement s’il pense correctement.

Après cela, je n’hésitais plus. J’étais rempli de joie et plein d’assurance. La Christian Science était devenue à mes yeux, ainsi que je l’ai expliqué au praticien, un monument de beauté intellectuelle dans lequel chaque pierre occupait une place précise. Ce qui m’a réellement redonné confiance, c’est de comprendre que Dieu gouvernait, ce n’était pas moi qui étais aux commandes. Toutes les inquiétudes ont disparu.

Depuis, je suis devenu un membre d’église actif et j’étudie la Christian Science avec ferveur. J’ai eu de nombreuses guérisons, outre la merveilleuse protection que j’ai reçue pendant la guerre. Mais surtout je remercie Dieu, en reprenant les paroles du livre d’Ésaïe, pour m’avoir donné « un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu » (Ésaïe 61:3).

J’ai obtenu cette guérison il y a plus de soixante ans, mais je garde toujours à l’esprit ce qu’elle m’a enseigné. Par ailleurs, récemment, je me suis rendu compte de l’absolue nécessité d’obéir aux instructions précises qu’on trouve dans le Manuel de L’Église Mère de Mary Baker Eddy: « Les membres de cette Église doivent journellement veiller et prier pour être délivrés de tout mal, pour ne pas prophétiser, juger, condamner, conseiller, influencer ou être influencés d’une manière erronée. » (Art. VIII, sect. 1) et « Il sera du devoir de chaque membre de cette Église de se défendre journellement contre la suggestion mentale agressive... » (Art. VIII, sect. 6). Chaque jour, je garde du temps afin de prier dans ce but.

Cette prière a donné de merveilleux résultats. Des relations humaines sont devenues plus harmonieuses – parfois à un tel point que je me demande: « Est-ce que je trouvais réellement que cette personne était exigeante et avait l’esprit critique ? Elle ne manifeste rien d’autre que la gentillesse ! »

Depuis que je m’en suis remis à la Christian Science pour guérir, il y a de nombreuses années, je jouis d’une excellente santé. Ce qui est d’autant plus remarquable, car, dès l’âge de neuf ans, j’étais un enfant considéré très fragile et j’étais obligé d’absorber chaque jour des médicaments, conformément aux ordonnances de divers médecins (je me souviens encore de ces horribles poudres !). Puis, ma mère s’est mise à étudier la Christian Science et j’ai cessé de prendre des médicaments. J’ai retrouvé la santé, je suis devenu robuste et cela n’a pas changé. Il n’est donc pas étonnant que je m’en remette à la Science et que je suive les directives de Mary Baker Eddy du mieux que je peux.


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