Je suis allé à l’école du dimanche de la Christian Science pendant plusieurs années. Puis, vers l’âge de quinze ou seize ans, j’ai décidé que la Christian Science était un tissu d’absurdités et que la psychologie moderne et d’autres théories intellectuelles m’apporteraient davantage de liberté. Or, à l’âge de vingt-deux ans environ, mon existence était un désastre. J’étais au chômage, j’avais gaspillé la grande aptitude à apprendre qu’on avait admirée en moi, j’avais perdu tous mes amis et je faisais le désespoir de mes parents. En fait, j’étais profondément malheureux. Pire que cela, j’en étais arrivé à la conclusion que j’avais un grave problème. Je me croyais spirituellement malade.
A mesure que j’acquérais cette conviction, le désespoir grandissait en moi et j’envisageais même de me suicider, mais la pensée du chagrin que cela causerait à ma mère m’en a empêché. Pourtant, plus je cherchais ce qui n’allait pas en sondant mes pensées, moins j’y trouvais quelque chose. Cela m’a alors rappelé ce que j’avais appris à l’école du dimanche: qu’il n’existait pas d’entendement mortel ou humain. J’ai commencé à me demander si la Christian Science ne répondrait pas à certaines de mes questions, après tout.
Ce qui m’a réellement redonné confiance, c’est de comprendre que Dieu gouvernait, ce n’était pas moi qui étais aux commandes.
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