Il y a quelque temps, une nouvelle amie me disait qu’elle ne priait presque jamais. Ce n’était pas faute de vouloir pourtant. Depuis des années, en effet, elle aspirait à savoir quand et comment communier avec Dieu.
Elle se demandait si on priait Dieu seulement lorsqu’on avait des ennuis. Raconte-t-on à Dieu ce qui ne va pas en Lui demandant de régler le problème ? L’informe-t-on qu’on a besoin d’une voiture ou de tout autre objet matériel en Lui demandant de nous le fournir ? Va-t-on Lui dire: « Je suis malade. Mon Dieu, je t’en prie, fais disparaître cette douleur et rends-moi la santé » ? Elle pensait que si c’était ce qu’on était censé faire, cela ne marchait pas. Elle a essayé de prier ainsi et cela n’a mené à rien.
Je connais ces sentiments. A un moment donné, moi aussi, je pensais que prier, c’était décourageant et compliqué. Ma vision de la prière a changé après qu’on eut donné un exemplaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy à ma grand-mère. En lisant ce livre, elle a appris à se tourner vers Dieu pour guérir. Elle s’est mise à prier pour elle-même et a été guérie de troubles intestinaux.
Quand ma mère l’a lu, elle a compris que les lois de Dieu s’appliquent à la guérison de difficultés physiques. Cette découverte l’a conduite à interrompre le traitement médical qu’elle suivait pour un problème douleureux au cou et à s’en remettre à l’Entendement divin seul pour guérir. En priant, elle a mis en application les lois spirituelles de la santé et de l’harmonie, et elle a été guérie de façon permanente.
Où que nous soyons, nous pouvons toujours ressentir la présence de Dieu.
Lorsque j’ai eu le livre entre les mains, j’ai lu à plusieurs reprises le chapitre intitulé « La prière » afin d’apprendre ce qu’est la prière qui guérit et ce qu’elle n’est pas. J’ai découvert que si nous sommes malades ou si nous traversons de dures épreuves, nous n’avons pas besoin de demander à Dieu que tout s’arrange ou qu’Il nous rende la santé. Pourquoi ? Parce que notre Père, le Principe divin, l’Amour, nous a déjà comblés de bienfaits. Science et Santé nous dit: « Dieu n’est pas poussé par l’expression des louanges à faire plus qu’Il n’a déjà fait, et l’infini ne peut faire moins que de prodiguer tout bien, puisqu’Il est sagesse et Amour immuables. » Puis un peu plus loin, nous lisons: « La prière ne saurait changer la Science de l’être, mais elle tend à nous mettre en harmonie avec cette Science. » Science et Santé, p. 2.
Les Écritures déclarent qu’après avoir créé l’homme et l’univers, Dieu « vit tout ce qu’il avait fait; et voici, cela était très bon. » La Bible nous dit aussi que Son œuvre était achevée. Gen. 1:31; 2:1. Elle nous assure donc que la création divine est complète. Rien ne manque. Elle est pour toujours parfaite et entière sous tous ses aspects. Affirmer et comprendre cette vérité constitue une prière qui apporte la guérison.
Dieu nous comble de bienfaits et Il ne reprend pas ce qu’Il nous donne ni ne permet à ce fait de changer. La mauvaise santé et la dénuement n’ont pas été créés par Lui. Ces inharmonies sont détruites quand nous nions leur prétendue réalité et affirmons, en exprimant notre gratitude silencieusement, l’abondance éternelle de la bonté de l’Amour divin.
Lorsque Dieu, l’Esprit, nous a formés, Il nous a créés spirituels, non matériels. Avec un amour immense, Il nous a façonnés à Son image, parfaits à tous égards. Il nous a donné tout ce qu’il nous faut. Puisque nous sommes Ses précieux enfants, nous sommes donc toujours heureux, complets, intelligents et bons. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas besoin de supplier Dieu de nous aider.
Dieu a créé l’homme parfait et cette perfection, dont l’origine est en Dieu, n’est jamais altérée. La Christian Science prend ce concept comme point de départ de tout raisonnement métaphysique concernant l’homme. Elle ne commence pas en affirmant que nous avons perdu la santé et l’abondance qui nous viennent de Dieu, et que nous devons donc les reconquérir par la prière.
La prière fondée sur le Christ déclare que l’homme n’est pas ni n’a jamais été un mortel malade ou malheureux. Elle affirme que nous n’avons jamais cessé d’être l’enfant de Dieu pur et sans défaut. Il est impossible que nous perdions la vitalité et la bonté que l’Amour divin nous a données. Dieu prend soin de vous et moi, à chaque instant. Il préserve constamment notre bien-être en nous gardant de tout danger, en nous protégeant.
Prier en partant du point de vue que, maintenant même, nous sommes l’image immortelle de Dieu, élève notre pensée et la régénère.
Prier en partant du point de vue que, maintenant même, nous sommes l’image immortelle de Dieu, élève notre pensée et la régénère. Cela change la façon dont nous nous concevons et dont nous concevons les autres. Cela détruit la peur en apportant la paix et en soulageant de la douleur et de la maladie. Quelle joie de garder à l’esprit que l’homme réel est, et sera toujours, l’enfant de Dieu, libre de maladies et d’infirmités !
Apprendre comment mettre en pratique la prière scientifique et chrétienne a sans aucun doute transformé mon existence. Au cours des années qui ont suivi ma première lecture de Science et Santé, j’ai prié pour moi-même un grand nombre de fois et j’ai été guérie de chaque difficulté. A aucun moment il n’a été recouru aux moyens médicaux. Dans chaque cas, la prière seule a donné des résultats concrets et apporté la guérison.
Ces preuves du pouvoir divin m’ont non seulement appris à mieux prier: elles m’ont montré l’importance de se tourner constamment vers Dieu, d’être prête à entendre à chaque instant Ses idées justes, de penser et d’agir continuellement en partant du principe d’un Dieu parfait et d’un homme parfait. Cette façon stable et ordonnée d’aborder la prière nous libère de la peur de tomber malade, de la pénurie, des discordes familiales – des difficultés de toutes sortes.
Pour guérir avec régularité, nous ne pouvons pas nous contenter de prier de manière sporadique. J’ai appris cela à une époque où, pendant plusieurs mois, j’étais souvent en mauvaise santé. A chaque fois que je ne me sentais pas bien, je faisais de grands efforts pour prier pour moi-même et j’étudiais la Bible et les œuvres de Mary Baker Eddy. Lorsque la douleur et la maladie disparaissaient, je me relâchais au point de ne plus prier du tout. Ce cycle s’est répété plusieurs fois jusqu’à ce que je me rende compte que je ne faisais pas beaucoup de progrès.
En réfléchissant à cela, j’ai remarqué que lorsque je priais avec constance, chaque jour, en prenant conscience de mon identité d’enfant spirituelle et parfaite de Dieu, je me sentais inspirée, confiante, pleine d’assurence, spirituellement forte. C’était comme si je me tenais au sommet d’une montagne. Néanmoins, à mesure que je cessais de penser à Dieu et à la manière dont Il préserve notre santé, j’avais l’impression de descendre lentement la pente. Arrivée en bas, la remontée semblait exiger de moi d’énormes efforts. Je me sentais mentalement faible, incertaine, j’avais peur et j’étais découragée. M’élever à nouveau, tout en étant secouée par la douleur et la peur semblait rendre la tâche plus difficile.
Je me suis rendu compte qu’il me fallait rester au sommet de la montagne de l’inspiration et être consciente à chaque instant de ma perfection préservée par Dieu. J’ai décidé de prendre le temps de revendiquer, au début de chaque journée, la domination et la liberté que Dieu m’a données et de réfuter toute sensation de malaise. J’étudiais aussi les Leçons bibliques indiquées dans le Livret trimestriel de la Christian Science, à la recherche d’idées spirituelles dont je mettais en application le message de guérison. Je gardais à l’esprit ces vérités tout en vaquant à mes occupations quotidiennes. Tandis que je persévérais ainsi dans la prière, je me suis bientôt rendu compte que j’étais complètement guérie de cette difficulté, et cette guérison s’est avérée permanente.
Depuis, ainsi que je l’ai expliqué à ma nouvelle amie, je prie chaque soir jusqu’à ce que je m’endorme paisiblement. Souvent, cette prière consiste à remercier Dieu de Sa tendre sollicitude ou à reconnaître la douce présence de l’Amour divin. Le matin, je continue à me réjouir. Je commence immédiatement par remercier Dieu de m’avoir créée à Son image et à Sa ressemblance.
Au cours de la journée, au lieu de permettre à mes pensées de vagabonder, en les laissant prendre le chemin de la tristesse, de l’injustice, de la maladie ou d’une expérience désagréable, je m’en tiens aux faits spirituels de la création. Quelle que soit mon occupation, je persiste à déclarer que je suis le reflet radieux de l’Esprit qui est complet et bon.
Cette constante activité spirituelle et mentale a comblé mon existence de bienfaits. Elle me rend plus heureuse et me garde en bonne santé. Surtout, elle me permet de rester proche de notre Père-Mère, Dieu.
J’ai dit à mon amie, que, si elle le souhaitait, elle pouvait apprendre à prier et à vaincre le péché et la maladie comme Jésus le faisait, sans recourir à la médecine ou à toute autre méthode matérielle. Nous n’avons pas besoin de nous demander quand et comment prier pour nous-mêmes ou pour le monde. L’étude continuelle de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy nous fait mieux comprendre la prière, nous rendant capables de pratiquer la guérison chrétienne pour nous-mêmes et d’en faire profiter les autres.
