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L'héritage puritain de Mary Baker Eddy

PREMIÈRE PARTIE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1999


« C'est de parents puritains que le découvreur de la Science Chrétienne reçut sa première éducation religieuse. » Science et Santé, p. 359. Cette déclaration que fait Mary Baker Eddy dans son ouvrage fondamental, Science et Santé avec la Clef des Écritures, est sans doute l'une des pierres angulaires qui permet de nous faire comprendre avec précision le parcours de la seule femme de l'histoire qui ait fondé une religion comptant des adeptes dans le monde entier. L'influence puritaine qu'elle subit au cours de ses premières années d'éducation religieuse explique la façon dont elle pensait, dont elle vivait, la façon dont elle recherchait, abordait et comprenait Dieu. Cette approche puritaine de Dieu détermina son comportement en privé et en public, tout au long de son existence.

Pour découvrir vraiment le passé puritain de Mary Baker Eddy, il faut laisser de côté le stéréotype de l'extrémiste inflexible. En fait, pour un puritain, remplir son devoir envers Dieu constituait l'entière raison d'être d'un homme. Rien n'était plus important. On ne pouvait prendre soin correctement de chaque détail de l'existence qu'en comprenant la volonté divine, non grâce à l'intellect, mais grâce à Dieu Lui-même. Le puritain cherchait à entendre les commandements divins, à chaque instant. Sa religion n'était pas un exercice cérébral; elle devait être pratique et ressentie de façon concrète.

En Angleterre, Richard Sibbes, un prédicateur puritain éminent de la première moitié du XVIIe siècle, donna le conseil suivant: « La religion n'est pas une question de mots, et elle ne s'appuie pas sur des mots comme la forêt est formée d'arbres [...] mais [...] il s'agit d'un pouvoir, elle rend l'homme capable. [C']est un art pratiqué non par de grands hommes ni par des hommes puissants, mais par de saints hommes: c'est un art et un métier: un métier ne s'apprend pas avec des mots, mais par expérience, et un homme connaît son métier, non quand il peut en parler, mais quand il est capable de le pratiquer. » Richard Sibbes, Saints Cordialls, 1637, p. 383, cité dans William Haller, The Rise of Puritanism (Philadelphie: University of Pennsylvania Press, 1938; réédité en 1972), p. 161.

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