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Une prière sans effet ? Cela n'a aucune raison d'exister !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1998


Ya-t-il un inconvénient à tout ? Dans un laps de temps très court, je me suis trouvé face aux trois situations suivantes:

1. Une employée de banque, qui informait un client des différentes possibilités d'investissements de façon très positive, conclut en disant: « Le problème avec cette sorte d'investissement, c'est qu'il est impossible de prévoir les fluctuations du marché. »

2. La description très engageante d'une randonnée autour d'un volcan se terminait ainsi: « L'inconvénient de cette route, c'est qu'il est facile de se perdre à cause du brouillard qui se forme brusquement. »

3. Au cours d'une discussion concernant un projet de parc dans un quartier défavorisé, il fut dit: « Malgré de nombreux points positifs, les riverains et les véhicules de livraison y verront de gros inconvénients. »

Il semble parfois que tout ce qui est bon a un côté négatif. Et il semble souvent nécessaire de s'informer des inconvénients. Le pour et le contre, le bien et le mal paraissent parfois aller de pair, comme frère et sœur.

Ne pas mélanger le bien et le mal

Mary Baker Eddy, la pionnière américaine qui acquit une renommée internationale en fondant le mouvement de la Christian Science et le quotidien respecté dans le monde entier, The Christian Science Monitor, observa avec beaucoup d'attention les changements qui survinrent à son époque et leur appliqua les lois spirituelles qui lui avaient été révélées par son étude de la Bible. Dans ses œuvres, elle parle souvent de l'apparente coexistence du bien et du mal, de la santé et de la maladie. Elle écrit dans Science et Santé: « Dieu, le bien, étant toujours présent, il s'ensuit dans la logique divine que le mal, le contraire supposé du bien, n'est jamais présent. » Science et Santé, p. 72.

La croyance dans la coexistence du bien et du mal se fonde sur le témoignage des cinq sens corporels. Un grand nombre d'exemples prouvent à quel point ces sens sont trompeurs, limités, et par conséquent peu fiables. La perception qui prend pour seule base le point de vue de ces sens limités est incapable de transmettre les faits véritables. Si l'on suit la logique, évidemment incohérente, qui admet le mélange du bien et du mal, Dieu, le bien absolu, devrait avoir un opposé, et les prières adressées à une entité aussi mélangée auraient des résultats très incertains. Or, ces suppositions sont illogiques. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy explique ceci: « L'Esprit, Dieu, est infini, tout. L'Esprit ne peut avoir d'opposé. » Ibid., p. 278. Aujourd'hui, un grand nombre de gens sont d'accord avec cette déclaration, ou plutôt cette loi divine, à savoir que Dieu, l'unique Esprit infini, n'a pas d'opposé.

Il est impossible de percevoir correctement Dieu, l'Esprit, au moyen des cinq sens physiques, il s'ensuit donc inévitablement que nous ne pouvons Le connaître qu'au moyen du sens spirituel. Le sens spirituel aime, comprend et ne connaît que le bien. Par conséquent, il est conscient de la présence de Dieu. La prière nous amène à nous servir du sens spirituel. La prière confirme le témoignage du sens spirituel, qui a une seule cause fondamentale. Cette cause, c'est le bien qui ne manifeste que le bien. A partir du moment où nous croyons que la prière dépend d'un prétendu mélange de bien et de mal – proposition purement hypothétique – nous avons l'impression que nos prières sont plus ou moins efficaces. Or, puisque nous pouvons rejeter sans ambiguité la possibilité d'un Dieu à moitié bon, nous pouvons aussi abandonner la notion suggérant que ce que révèle la prière n'est parfois qu'à moitié bon ou même inefficace.

Aujourd'hui, un grand nombre de gens sont d'accord avec cette déclaration, ou plutôt cette loi divine, à savoir que Dieu, l'unique Esprit infini, n'a pas d'opposé.

Une nouvelle façon de comprendre la prière

Une approche plus spirituelle de la prière, telle que la définit Mary Baker Eddy dans Science et Santé, a beaucoup plus d'impact qu'une conversation avec Dieu sur ce qui nous ennuie ou qu'une liste de souhaits matériels. Voici une citation de Science et Santé sur ce qu'est réellement la prière: « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu – une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. » Ibid., p. 1.

Peu importe le caractère pénible d'une situation – que nous cherchions à guérir d'une maladie depuis longtemps ou à apaiser notre chagrin – la prière exige que nous abandonnions le concept erroné d'un prétendu mélange du matériel et du spirituel, ainsi que le concept erroné au sujet de l'efficacité de la prière. L' « amour détaché de soi-même » dont parle Mary Baker Eddy nous permet de rejeter le cycle accablant de la peur, de l'incapacité, de la déception suivies d'autres craintes, pour nous élever jusqu'à la seule vision absolue qu'a Dieu. Pour Lui, le problème, quel que soit son nom, n'a jamais existé et est donc sans pouvoir ni impact. La vision de la réalité, émanant de l'unité de l'homme avec Dieu et respectant les faits de la création parfaite, montre la personne semblant souffrir d'une maladie ou de la peur, comme étant l'idée libre, pure et parfaite de Dieu. Ce qui apparaît aux sens corporels sous la forme d'une guérison (c'est-à-dire la disparition d'un état inharmonieux) est la manifestation consciente de la vision divine de la réalité qui ne connaît aucun problème ni aucun dualisme du bien et du mal.

La guérison est une transformation

Ce qui se présente aux sens corporels sous la forme d'une guérison est le résultat d'une transformation spirituelle, d'un changement d'optique dont la prière est nécessairement la cause. Commencer à prier annonce la fin du problème.

En effet, la prière, au sens le plus élevé, signifie priver le dualisme de toute influence, légitimité ou authenticité auxquelles il pourrait prétendre. S'écarter ainsi des points de vue mortels et matériels exclut également la soi-disant nécessité de longues périodes de convalescence ou la suggestion de l'incurabilité.

Aucun délai

Si nous recourons à la Prière du Seigneur – la prière que Jésus-Christ a donnée au monde – pour vaincre le péché, la maladie et la mort, nous constatons qu'elle ne laisse aucune place à la notion de temps ni à l'échec. « Que Ton règne vienne » dit cette prière. Ce « royaume » est parfois perçu à un moment précis où on est en bonne santé, où on se sent en paix ou en sécurité. Mary Baker Eddy donne de cette phrase l'interprétation suivante: « Ton règne est venu; Tu es toujours présent. » Ibid., p. 16. Une certitude absolue, une confiance inébranlable imprègnent cette prise de conscience où n'entre pas la nécessité d'attendre ni même d'échouer.

Ne souririez-vous pas si la prière se terminait par « Et maintenant, revenons à nos anciennes peurs » ? Il est si logique, si naturel de rester sur les hauteurs de la pensée éclairée qui a saisi « le règne, la puissance et la gloire » éternels. Il n'existe aucune alternative à notre unité avec Dieu et rien ne s'y oppose. En outre, l'efficacité de la prière, nous élevant jusqu'à la perception de cette unité, est illimitée. Pleins de confiance, nous sommes en droit de nous attendre à ce que nos prières mènent à des changements et qu'elles soient efficaces, parce qu'elles nous guident vers le point de vue divin. C'est cela, la prière qui a un effet.


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