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Extraits du témoignage d'un passager du Titanic

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1998

Christian Science Sentinel


(Paru dans le Christian Science Sentinel )

J'étais passager sur le paquebot Titanic qui, après une collision avec un iceberg, a sombré en plein Atlantique, le 14 avril 1912. Je suis convaincu que, n'était-ce pour ma connaissance de la Christian Science, et le fait que j'ai appliqué cette connaissance afin de surmonter la peur et le danger, mon nom figurerait maintenant sur la liste des disparus. [...]

Au premier signe de danger, après la collision j'allai dans ma cabine et je lus attentivement le Psaume 91 trois fois, du début à la fin. Je venais de commencer la lecture de l'interprétation du Psaume 23, telle qu'elle figure dans Science et Santé (p. 578) et qui débute par ces mots: « [L'Amour divin] est mon berger », lorsque j'entendis l'appel final venant du pont. Je mis la Bible et Science et Santé dans mes poches et obéis à l'appel, armé de la compréhension du Psaume 91, psaume que chaque Scientiste Chrétien connaît comme étant un refuge à l'heure du danger. Dans cet état d'esprit, je fus capable de rester tranquillement là où je me trouvais, à tribord. Je regardai les chaloupes que l'on avait descendues sur le pont inférieur se remplir des femmes et des enfants qui avaient été rassemblés là. Les chaloupes furent mises à la mer et s'éloignèrent dans les ténèbres. Pendant que je les observais, la rumeur se répandit parmi les hommes se trouvant sur le pont supérieur qu'on les embarquerait à babord, et bien que la suite des événements ait prouvé que cette rumeur n'émanait pas de source officielle, elle paraissait alors digne d'être crue, et presque tout le monde agit en conséquence. Cependant, cela me sembla être plus en accord avec le sens spirituel du Psaume 91, plus en harmonie avec les enseignements de la Christian Science de suivre ces paroles de la Bible « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu », d'éviter la foule et de rester tranquillement à tribord jusqu'à ce qu'une occasion de sauvetage se présente.

Un petit peu plus tard, il y eut des appels répétés pour rassembler les femmes sur le pont inférieur où l'on continuait à remplir les chaloupes. En regardant par-dessus la balustrade du pont supérieur, je vis une chaloupe presque pleine. On ne trouvait plus de femmes, et un des membres de l'équipage, en me voyant, demanda d'abord s'il y avait encore des femmes sur le pont supérieur; je lui répondis qu'elles avaient toutes été envoyées en bas une demi-heure plus tôt, et il me dit alors de monter dans cette chaloupe. C'est ce que je fis, et l'embarcation fut descendue à la mer. Après avoir erré quelques heures dans les ténèbres, nous atteignîmes en toute sécurité le Carpathia, où tous les passagers embarquèrent sains et saufs, et sans accroc.

Je vis une chaloupe presque pleine... un des membres de l'équipage me dit alors de monter dans cette chaloupe. C'est ce que je fis.

Dès le moment où nous quittâmes la chaloupe, je me sentis libre de toute tension nerveuse, et pendant les quatre jours passés sur le Carpathia, je trouvai la mise en pratique de la Christian Science suffisante pour répondre à toute situation qui se présentait. [...]


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