Il y a quelques années, à New York, j'étais propriétaire d'un certain nombre de magasins de fleurs que je gérais moi-même. Nous avions pour règle d'exposer beaucoup de marchandises devant la boutique pour agrémenter la rue et augmenter nos ventes.
Cette règle exigeait que nous nous montrions vigilants pour éviter les vols. Il était rare que nous nous fassions voler, mais il était malgré tout nécessaire de rester sur nos gardes. Le système le plus dissuasif consistait à poster un employé dehors pour surveiller les fleurs, en prendre soin et les vendre. Cette technique fonctionnait très bien la plupart du temps.
Un jour, j'étais à la caisse de l'un de mes magasins, lorsque deux femmes m'avertirent qu'un homme était en train de s'enfuir avec un seau plein de roses qu'il venait de voler. Ma première impulsion fut la pire qui soit. « Si je mets la main sur ce type... », me dis-je. Je courus derrière le voleur et le frappai. Il s'effondra et le contenu du seau se répandit sur le trottoir. Toujours en position d'attaque, j'avertis l'homme de ne jamais revenir rôder autour de la boutique. Or, au lieu de voir le voleur réagir avec agressivité, je découvris un homme épouvanté, trempé et profondément humilié.
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