Lorsque, il y a trente ans, j'eus à faire face à ce qui semblait être de graves troubles cardiaques, ce fut naturel pour moi, en tant que Scientiste Chrétienne, de recourir à la Bible et à Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy pour rechercher la guérison. J'étudiai toutes les références relatives au mot cœur que je pus trouver dans ces livres, et je m'efforçai de les mettre en pratique. J'avais aussi, pendant ce temps-là, l'aide d'un praticien de la Christian Science qui me traitait par la prière.
Ces troubles s'accompagnaient de difficultés respiratoires. Le moindre effort me faisait suffoquer. En priant, je revenais très souvent à ce verset de la Bible: « L'esprit de Dieu m'a créé, et le souffle du Tout-Puissant m'anime. » (Job 33:4.) Je ne me lassais pas de le répéter. Cet autre verset, tiré de la Seconde épître de Paul à Timothée, m'a aussi été très utile: « Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse. » (1:7)
Guérison de troubles cardiaques
A un certain moment, je lus un article de journal qui affirmait que les troubles cardiaques étaient entièrement dus à l'état affectif de celui qui en souffrait. Cela me rappela la définition du mot cœur figurant dans le « Glossaire » de Science et Santé: « Cœur. Sentiments et mobiles mortels, affections, joies et peines mortelles. » (p. 587) Mon étude et mes prières m'amenèrent aussi à faire de profondes recherches sur le mot « amour » dans la Bible et dans les écrits de Mary Baker Eddy, et à saisir la grande différence qui existe entre le concept de l'amour simplement humain, qui souvent nous lie et nous limite, nous et nos proches, et l'amour du Christ, l'amour exprimé par Jésus sur la croix lorsqu'il dit: « Père, pardonneleur, car ils ne savent ce qu'ils font. » (Luc 23:34.) Je ressentis un merveilleux sentiment d'amour et de gratitude, et je me sentis délivrée de la crainte et des responsabilités que je m'étais imposées à moi-même.
Quand je vins assister à l'Assemblée annuelle de L'Église Mère, je pus monter joyeusement, et en courant, les escaliers menant à l'église, dès l'ouverture des portes. Je sus que la guérison était complète. Cette guérison ne s'effectua pas rapidement, mais je sais que ce que j'appris pendant cette période est inestimable et me permet d'aider autrui.
Maintenant, trente ans plus tard, je suis de plus en plus consciente de la présence de Dieu et de Sa sollicitude. Mon cœur est rempli de gratitude. Je peux dire que ces paroles s'appliquent à ma vie: « Chaque stade successif d'expérience révèle des vues nouvelles de bonté et d'amour divins. » (Science et Santé, p. 66.)
Glen Iris (Victoria), Austraile
