Il y a quelques mois, en voyage d’agrément dans un pays voisin, je perdis l’usage d’une oreille. Comme cela se produisit au début de nos vacances, je ne m’inquiétais pas trop des problèmes que cette perte d’audition pourrait m’occasionner de retour au travail. Dès le premier jour, une praticienne de la Science Chrétienne commença un traitement par la prière avec beaucoup d’amour. Elle me fit remarquer, et je reconnus, que les facultés de l’homme reposent uniquement sur l’Entendement divin. Le passage suivant tiré de Science et Santé me fut très utile: « N’étant jamais né et ne mourant jamais, il est impossible à l’homme, gouverné par Dieu dans la Science éternelle, de déchoir de son état élevé.» (p. 258) Par conséquent, pensai-je, je ne pouvais connaître ni perte ni manque, étant l’expression de Dieu.
Il s’avéra que je dus travailler à ma guérison pendant plusieurs semaines d’étude approfondie et de communion avec Dieu par la prière. Chaque jour, je déclarais, avec vigueur et à maintes reprises, ce qui était vrai de mon être réel. Professeur, je suis en contact simultanément avec un grand nombre de gens, et, de retour au travail, l’état de mon oreille rendait cette situation difficile. En outre, l’angoisse de perdre l’usage de l’autre oreille frappait à ma porte. Ces paroles réconfortantes de Science et Santé, «la crainte n’a jamais fait cesser l’être et son action» (p. 151), ne me quittaient pas.
Pendant deux jours, je ne pus joindre la praticienne. L’idée me vint alors, claire et ferme, de continuer seul. Ce matin-là, alors que je lisais la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, le passage suivant m’éclaira et me rassura: « Réjouissons-nous d’être soumis aux divines “puissances qui subsistent”.» (Science et Santé, p. 249)
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