A un moment donné, mon pied s’infecta gravement. En priant à ce sujet, je trouvai ce passage de l’Apocalypse qui me fut d’une grande aide: «Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge.» (21:27, version synodale) Il me fit comprendre que mon identité ne saurait être envahie par un mensonge appelé infection. Je suis une idée spirituelle – à la ressemblance de Dieu. Je ne suis pas matérielle. Dieu est le seul pouvoir, par conséquent la douleur et l’infection n’ont aucun pouvoir.
Cependant, lorsque l’inflammation s’étendit à la jambe, je fus prise de peur. J’ai alors demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de me traiter par la prière. Cette dernière m’engagea à cesser de penser au tableau matériel inquiétant pour me rappeler que ma véritable identité, le reflet de Dieu, est spirituelle, parfaite, harmonieuse et libre de toute douleur.
Le lendemain, la praticienne vint me rendre visite. Elle m’expliqua que ma perfection était immuable et attira mon attention sur le passage suivant tiré de Science et Santé: « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (p. 463) Cela m’aida énormément à cesser de vérifier l’état de mon pied, et me garda l’esprit concentré sur la perfection et la liberté spirituelles.
Au bout de deux jours de prière constante, tous les signes d’infection disparurent. J’étais si heureuse! Mon pied était complètement guéri. Cette épreuve m’apprit à ne jamais douter du fait suivant: puisque Dieu est mon Créateur, Il m’a créé harmonieuse, complète, pure. J’appris aussi à ne pas avoir peur.
Avoir appris à surmonter la peur me fut très utile plus récemment. Pour la première fois, notre fille vivait loin de chez nous, à plus de deux mille kilomètres, sur le campus de son université. Un soir, très tard, elle téléphona, en proie à un profond désarroi. Elle ne parvenait pas à respirer normalement ni à s’arrêter de tousser. Apparemment, c’était une maladie qui « faisait le tour » de l’université. Je me tournais tout de suite vers Dieu en priant, pour trouver l’aide dont nous avions besoin. Elle n’était pas seule: c’est le message qui me vint. Notre Père-Mère Dieu était avec elle. Il n’y avait rien à craindre. Je lui dis tout cela en lui rappelant aussi ce qu’affirme Science et Santé: «L’homme n’est pas matière; il n’est pas composé de cerveau, de sang, d’os et d’autres éléments matériels. (...) L’homme est idée, l’image, de l’Amour; il n’est pas physique. » (p. 475)
Je lui promis de continuer à prier, mais lui demandai également si elle souhaitait que j’appelle un praticien de la Science Chrétienne pour un traitement. J’avais aussi besoin d’être rassurée. Après ma conversation avec le praticien, je continuai de prier. Je vis qu’il me fallait rester calme et me débarrasser de toute peur concernant la santé de notre fille. Le Psaume vingt-trois me fut d’un grand réconfort et d’une grande aide. Il me rappelait que, même si notre fille était loin de nous, elle était entourée de la sollicitude divine. Lorsqu’il me vint à la pensée que moi, sa mère, était la seule personne capable de bien prendre soin d’elle, le message du psaume me rassura: l’Amour divin était présent, avec elle, prenant soin d’elle, répondant à tous ses besoins. Cela fut prouvé pendant les jours qui suivirent, car le personnel des cuisines et une amie s’occupèrent d’elle avec amour. Je suis si reconnaissante d’avoir été libérée de toute inquiétude à son égard, à chaque étape de cette guérison, alors que je priais avec persistance. La guérison nous a tous remplis d’une grande joie.
Je suis si reconnaissante de connaître la Science Chrétienne, qui m’a appris que nos enfants sont d’abord les enfants de Dieu. En tant que mère, j’ai toujours l’assurance que ma famille est en sécurité, entourée de la sollicitude divine. Chaque guérison que j’ai obtenue montre que je peux m’appuyer sur Dieu en toutes circonstances.
Linthorpe (Quennsland),
Australie
Je suis la fille dont il est question dans le témoignage, et je confirme que la guérison a bien eu lieu de la façon dont ma mère l’a décrite. Cela s’est passé pendant ma première année à l’université, alors que je ne m’étais pas encore habituée à l’idée d’être loin de la maison. Il m’a été très utile de savoir que je n’étais jamais seule et que Dieu était toujours avec moi. Je suis très reconnaissante à Dieu de cette guérison.
