A l’âge de dix ans, l’un de mes fils s’est trop approché du feu qui brûlait dans la cheminée, et son pyjama s’est enflammé. J’ai réussi à éteindre les flammes, mais l’enfant souffrait de brûlures du genou au talon. Je l’ai allongé sur le canapé recouvert d’un drap propre. Nous avons prié ensemble pendant deux jours et découvert que chanter des cantiques, c’était aussi prier. En outre, le chant semblait le calmer et le réconforter. Nous recevions aussi le traitement par la prière d’un praticien de la Science Chrétienne.
L’accident s’était produit peu de temps avant les vacances de Noël. A la fin des vacances, mon fils était prêt à retourner à l’école, guéri et marchant normalement. Les brûlures n’ont même laissé aucune marque.
Plusieurs années plus tard, notre ferme et notre récolte ont été ravagées par un incendie qui s’était déclenché lors d’un blizzard. Pendant quelque temps, nous n’étions pas sûrs de pouvoir reconstruire une maison pour abriter notre famille, qui comptait alors plusieurs enfants adoptifs. Une fois encore, nous avons prié avec un praticien. Nous avions également demandé un traitement par la Science Chrétienne pour des engelures. On nous avait dit, à mon mari et à moi, que nous ne devions pas envisager de retourner travailler avant six mois. Je passais le plus de temps possible à lire la Bible et Science et Santé, et à prier afin de comprendre les vérités puissantes de la bonté de Dieu et de Ses ressources, telles que cet ouvrage les expliquait. Au bout de trois mois, nous avions une nouvelle ferme et tous les enfants retournaient à l’école.
De nombreuses années plus tard, alors que je vivais avec mes parents après avoir perdu mon mari, une maladie contagieuse s’est répandue dans la région. Elle constituait le principal sujet de conversation et d’inquiétude. Je me suis mise à ressentir les symptômes de cette maladie, mais je fus capable, malgré tout, de remplir mes obligations. J’ai prié, et les symptômes ont rapidement disparu.
Un jour, en voyage, j’ai perdu le contrôle de ma voiture qui est allée heurter de plein fouet la rambarde de sécurité en métal entourant le terre-plein central. J’étais à peu près à 250 km de chez moi. Des radiographies ont révélé que des muscles et des ligaments étaient endommagés. Le médecin a affirmé que ce genre de blessure guérit très lentement. Sur ma demande, on m’a transportée dans un établissement de soins de la Science Chrétienne, où je pouvais m’appuyer entièrement sur Dieu pour être guérie. J’y ai passé environ deux semaines à prier et à étudier. Au bout de ces deux semaines, grâce au traitement d’un praticien et à l’aide de gardes-malades de la Science Chrétienne et de bénévoles, mon état s’était suffisamment amélioré, me permettant de prendre l’avion pour me rendre en Europe où vivait ma fille.
J’ai séjourné chez elle pendant un mois, puis je suis rentrée, tout à fait rétablie et capable de prendre soin de moi-même. Il m’a fallu beaucoup prier pour vaincre la peur de conduire, mais elle a fini par céder. Ma guérison s’est avérée permanente et complète.
L’apôtre paul nous dit: « Priez sans cesse. » (I Thess. 5:17) Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées.» (p. 261) Pour moi, cela signifie garder constamment à l’esprit les pensées qui nous viennent de Dieu en éliminant les suggestions négatives. Dans notre monde moderne, un grand nombre de choses voudraient entraver cette activité, mais une telle prière nous apporte la guérison: la force prend la place de la faiblesse, la paix prend la place des conflits et le courage prend la place de la peur qui semble parfois insurmontable.
Marina (Californie), U.S.A.
