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L'amour de Dieu est si grand !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1997


Nicolas venait de déménager. Il se faisait de nombreux amis et aimait vraiment beaucoup sa nouvelle école. Mais ce jour-là, Nicolas ne se sentait pas très bien. L'école téléphona à sa maman pour l'informer qu'il souffrait de maux d'estomac et voulait rentrer chez lui.

La voiture de maman étant en réparation, la grand-mère de Nicolas proposa d'aller le chercher. Arrivée à l'école, elle rappela à Nicolas qu'elle l'aimait beaucoup. Elle lui dit aussi que c'était une bonne occasion de se rendre compte à quel point Dieu aussi l'aimait. Nicolas apprenait à prier et à entendre les bonne pensées qui lui venaient de son Père-Mère, Dieu.

Sur la route, Nicolas et mamie décidèrent de réfléchir à la grandeur de l'amour de Dieu. En regardant le beau ciel bleu, ils parlèrent de ce que signifie le mot « infini ». L'amour de Dieu est grand comme l'infini. Il n'a ni commencement ni fin, il est illimité, sans aucun obstacle, comme le ciel bleu quand il fait beau. L'amour de Dieu remplit tout l'espace. Il est spirituel, bon et toujours présent.

Ils dépassèrent quelques arbres et une plage de sable. Mamie dit que l'Amour infini était bien plus grand que tous les arbres du monde entier, bien plus grand que le nombre de grains de sable sur la plage. Et c'est Dieu qui nous donne des pensées aimantes qui apportent la santé.

« Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le nombre en est grand ! Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable » Ps. 139:17, 18., nous rappelle le livre des Psaumes.

Nicolas apprenait à compter à l'école. Il savait qu'il y avait des petits nombres et des grands nombres, et que les choses avaient toutes sortes de tailles différentes. Parfois, son papa le mesurait pour savoir s'il avait beaucoup grandi. Et quand ils allaient pêcher à la rivière, ils mesuraient les poissons qu'ils prenaient pour connaître leur longueur.

Cependant, il y a certaines choses qu'on ne peut pas mesurer. Ce sont les choses spirituelles et réelles qui concernent Dieu. Peux-tu mesurer l'amour avec une règle ? Bien sûr que non ! Or, chaque bonne chose que Dieu te donne te permet de voir Son amour. Et quand tu as des pensées inspirées à propos de Dieu, tu te sens heureux et tu progresses spirituellement. Quand tu exprimes l'amour et la bonté de Dieu, tu laisses tes pensées se développer et déborder de bien infini.

A cet instant précis, Nicolas se souvint des noms, ou synonymes, de Dieu qu'il avait appris à l'école du dimanche. Il savait que ce sont des mots précieux qui nous aident à comprendre comment est Dieu. Il en donna la liste à haute voix: « Vie, Vérité, Amour, Ame, Esprit, Entendement, Principe. » Il se sentit heureux et aimé en pensant à cela, parce qu'il savait que les enfants de Dieu sont créés à l'image de Dieu.

Il lui venait de plus en plus de pensées au sujet de l'Amour divin. Soudain, il se rendit compte que l'Amour est grand au point d'être Tout-en-tout ! Nicolas dit à mamie que même s'il était dans un vaisseau spatial sur la lune ou dans un sous-marin au fond de l'océan, il ne serait jamais en dehors de l'Amour infini.

En traversant un pont qui enjambait une baie étincelante sous le soleil, mamie pensa à la toute première phrase de la préface de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini, soutien constant, aujourd'hui est riche en bienfaits. » Science et Santé, p. vii. Elle savait qu'aujourd'hui, et que tous les jours, Nicolas était entouré de la tendresse divine, et qu'il n'y avait de place nulle part pour des pensées ou des sensations malades.

Se sentant mieux, Nicolas se redressa et sourit: « L'amour de Dieu doit être plus grand que tous les feux rouges et toutes les voitures du monde entier ! »

« Ça, c'est grand ! » répondit mamie avec un sourire. Le trajet n'avait pas été très long, mais Nicolas était déjà impatient de sortir de la voiture pour courir dire à sa maman qu'il allait très bien. C'était l'une de ses premières guérisons par la prière, et il était si heureux !

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