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« ... ce que l'Éternel demande de toi... »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1997


Prier Dieu, est-ce suffisant alors que la malhonnêteté, la criminalité, la haine, la destruction, la maladie, la mort semblent régner ? Est-ce suffisant quand nous avons besoin de trouver un refuge, d'être en sécurité de trouver la justice véritable ?

Depuis des siècles, la société cherche une réponse à ces questions. Pour prendre un exemple, le prophète Habacuc se posa les questions suivantes: «Pourquoi l'oppression et la violence sontelles devant moi? Il y a des querelles, et la discorde s'élève. Aussi la loi n'a point de vie, la justice n'a point de force; car le méchant triomphe du juste, et l'on se rend des jugements iniques.» Hab. 1:3, 4.

Ces paroles prononcées par Habacuc vous rappellent-elles quelque chose ? Ne nous arrive-t-il pas d'avoir aussi l'impression de ployer sous le poids des injustices commises à notre encontre ? Or, n'oubliez pas, Habacuc se tournait vers Dieu en priant, avec l'espoir d'obtenir une réponse ! Et il l'obtint lorsqu'il se rendit compte que «L'Éternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui !» Hab. 2:20. Malgré une longue liste de malheurs, il fut capable de replacer les choses dans une perspective spirituelle. A tel point qu'il conclut son livre par ces mots: «Toutefois, je veux me réjouir en l'Éternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut.» Hab. 3:18. Le chant lugubre de Habacuc se transforma en un psaume de louanges et de gratitude.

Qu'est-ce que l'Éternel exige de nous quand l'injustice semble régner dans notre existence? Où trouver un refuge permanent, une paix et une sécurité véritables? Il nous est vraiment possible de trouver ce refuge, lorsque nous prenons conscience de l'amour dont Dieu nous entoure en communiant avec Lui dans la prière.

La prière, c'est une force vitale en faveur du bien. Pour être efficace, la prière implique que l'on se tourne vers Dieu avec humilité, un cœur honnête et le désir d'entendre les réponses spirituelles à nos questions. Dans le sens le plus élevé du terme, prier Dieu, l'Amour divin universel, ce n'est pas en appeler à Lui pour qu'Il change l'ordre divin des choses, puisque chaque aspect de Sa création est pour toujours en ordre, spirituel et complet. Au contraire, cette prière demande qu'on comprenne le plan plein de sagesse et d'amour que Dieu a pour nous et que nous nous y conformions. La prière n'a pas le pouvoir de changer Dieu ou la nature de Son amour. Elle n'a pas non plus le pouvoir de faire plier la justice divine à la volonté humaine. Au contraire, la prière nous transforme en guidant nos pensées et notre existence, afin qu'elles s'accordent avec la nature et les exigences de l'Amour divin. Alors, la volonté humaine se soumet à la volonté divine et à la norme divine de la justice.

Se conformer à la norme divine a le pouvoir de guérir.

Un autre prophète, Michée, décrit ainsi ce qu'il est absolument nécessaire de faire: «On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; et ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu.» Michée 6:8.

Un incident m'a fait comprendre très clairement que se conformer à la norme divine de la justice, en s'efforçant de pratiquer la justice, d'aimer la miséricorde et de marcher humblement avec Dieu, a le pouvoir de guérir. J'ai appris que se plier aux exigences divines apporte une solution juste à des situations injustes.

Je devais faire face à la haine viscérale de quelqu'un qui ne me connaissait pas bien. Cette haine avait pour origine des années de faux renseignements et de malentendus qui, apparemment, n'avaient jamais été éclaircis. Parler ne résoudrait rien. La situation était devenue explosive, et je me suis tournée vers Dieu en priant pour être guidée. A mesure que je priais, une pensée revenait sans cesse: «Sois aimable avec elle. Sois simplement aimable !»

Ce qui semblait facile à dire s'avérait beaucoup plus difficile à faire ! J'ai donc pris ma Bible et les paroles suivantes prononcées par Jésus-Christ m'ont indiqué quelle direction prendre: «Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! (...) Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux...» Matth. 5:7, 43–45.

J'ai alors pris conscience de l'exigence spirituelle: il m'était demandé d'être miséricordieuse, d'aimer cette femme, et cela allait exiger de moi beaucoup plus d'humilité et de courage que ce que j'avais pu exprimer par le passé. Science et Santé affirme: «La Science Chrétienne ordonne à l'homme de maîtriser ses mauvais penchants – de maîtriser la haine par la bonté, la luxure par la chasteté, la vengeance par la charité, et de triompher de la tromperie par l'honnêteté. Étouffez ces erreurs dès leur naissance, si vous ne voulez pas entretenir une armée de conspirateurs contre la santé, le bonheur et le succès.» Science et Santé, p. 405.

Dieu demande de nous que nous soyons prêts à être miséricordieux et aimants.

Les véritables tendances naturelles de l'homme se retrouvent dans la faculté innée qu'il a d'être bon et de bien agir, faculté provenant du lien qui l'unit à Dieu, en qualité d'enfant bien-aimé de Dieu, en tant que Son expression pure et parfaite. La Bible révèle que Dieu est l'Amour universel. Par conséquent, puisque l'homme est l'image de l'Amour, nous sommes naturellement enclins à aimer, c'est-à-dire à être bons, chastes, charitables et honnêtes: à être justes, miséricordieux, humbles. A nouveau, «ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu». Obéir à l'impulsion d'être bons et d'aimer qui nous vient de Dieu, malgré l'injustice et l'opposition, constitue les moyens de défense que Dieu nous a donnés contre le mal.

J'ai compris que me montrer aimable envers cette personne ne signifiait pas accorder du pouvoir ou de l'autorit au mal. Cela allait plutôt exiger de moi que je manifeste avec humilité la faculté d'aimer dont Dieu m'a douée. Seule la miséricorde apporterait une solution de guérison à cette situation désagréable.

Je me suis donc mise à guetter les occasions de me montrer aimable envers cette femme. Chaque acte de gentillesse a exigé que je prie avec ferveur pour trouver le courage moral d'affronter l'hostilité et d'écarter toute tendance à vouloir me justifier en me mettant en colère. Cela a également exigé que j'obéisse avec humilité à l'inclination donnée par Dieu d'être aimable. Même insignifiant, chaque acte représentait pour moi une grande victoire. Je montrais que j'étais capable de persister à marcher humblement avec Dieu. Il était évident que je n'étais pas seule face à cette difficulté.

Les plus grandes injustices commises à notre égard n'ont pas le pouvoir d'altérer notre tendance naturelle d'aimer qui nous vient de Dieu. Une telle faculté spirituelle, si profonde et si constante, en reflétant l'Amour divin, a le pouvoir de guérir. Trois jours après avoir commencé à prier ainsi et à me montrer aimable, je me suis rendu compte que j'étais capable d'aimer cette femme; non seulement parce que j'étais l'enfant aimante de Dieu, mais parce qu'elle l'était aussi, qu'elle en ait conscience ou pas, qu'elle agisse en tant que telle ou pas ! Rien ne pouvait m'empêcher d'aimer ce qu'elle était vraiment. J'ai alors ressenti un merveilleux sentiment de liberté. Elle a immédiatement cessé de se comporter de façon hostile, et la paix a régné entre nous. Cette personne ne pouvait s'empêcher de réagir positivement. La haine ne pouvait persister en présence de la bonté, de l'amour et devant le discernement de sa nature véritable.

Michée écrivit: «On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien.» Lorsque nous nous trouvons dans une situation injuste, ce que Dieu demande de nous, c'est que nous soyons prêts, en toute humilité, à vivre en accord avec l'exigence spirituelle d'être miséricordieux et aimant. Les instructions profondes de Jésus-Christ, «Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde» sont si simples ! Mais comprises et obéies, elles apportent la guérison avec puissance et de façon radicale ! Heureux sont ceux qui pratiquent la justice en exprimant avec tendresse l'humilité, la miséricorde et l'amour, en étant sans cesse conscients de la présence et du pouvoir de Dieu et en les respectant, car ils obtiendront la vraie justice et la guérison permanente.

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