Prier Dieu, est-ce suffisant alors que la malhonnêteté, la criminalité, la haine, la destruction, la maladie, la mort semblent régner ? Est-ce suffisant quand nous avons besoin de trouver un refuge, d'être en sécurité de trouver la justice véritable ?
Depuis des siècles, la société cherche une réponse à ces questions. Pour prendre un exemple, le prophète Habacuc se posa les questions suivantes: «Pourquoi l'oppression et la violence sontelles devant moi? Il y a des querelles, et la discorde s'élève. Aussi la loi n'a point de vie, la justice n'a point de force; car le méchant triomphe du juste, et l'on se rend des jugements iniques.» Hab. 1:3, 4.
Ces paroles prononcées par Habacuc vous rappellent-elles quelque chose ? Ne nous arrive-t-il pas d'avoir aussi l'impression de ployer sous le poids des injustices commises à notre encontre ? Or, n'oubliez pas, Habacuc se tournait vers Dieu en priant, avec l'espoir d'obtenir une réponse ! Et il l'obtint lorsqu'il se rendit compte que «L'Éternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui !» Hab. 2:20. Malgré une longue liste de malheurs, il fut capable de replacer les choses dans une perspective spirituelle. A tel point qu'il conclut son livre par ces mots: «Toutefois, je veux me réjouir en l'Éternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut.» Hab. 3:18. Le chant lugubre de Habacuc se transforma en un psaume de louanges et de gratitude.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !