Dans Une Société où l'objectif est la réussite par tous les moyens, la promotion à un grade supérieur, l'acquisition de biens matériels importants, le succès dans les affaires et dans la vie, l'accès à une classe ou à une année d'étude supérieure, la fidélité a-t-elle une place?
Si oui, quelle devrait être sa place: la première ou la dernière? En a-t-on vraiment besoin?
Certainement! La fidélité dont un dictionnaire donne la définition suivante, «Honnêteté; conformité à un modèle, un idéal», est la qualité primordiale et essentielle pour la réussite. En effet, quand bien même on aurait des biens ou des succès immenses «bâtis sur le sable», on n'aurait pas réussi. Dans son principal ouvrage, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy est très claire: «Que l'on comprenne bien que le succès dans l'erreur est la défaite dans la vérité.» Science et Santé, p. 239. Il est donc nécessaire de vivre conformément à son idéal le plus élevé, même si l'on doit souvent faire face à des dilemmes, à des situations très délicates, où une vigilance et une pieuse obéissance à l'éthique chrétienne sont alors indispensables.