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Mary Baker Eddy: une vie consacrée à la guérison

Cette série d'articles est consacrée aux guérisons qu'a effectuées Mary Baker Eddy en s'appuyant exclusivement sur Dieu. Ces guérisons, dont les premières remontent à son enfance, se sont poursuivies tout au long de sa vie. Certaines d'entre elles n'avaient jamais été publiées.

Davantage de grâce (1893–1895)

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1996


Après Avoir Emménagé à Pleasant View, sa nouvelle demeure située à Concord, dans le New Hampshire, Mary Baker Eddy prit l'habitude de faire chaque jour une promenade en voiture à travers la ville et dans ses environs. Cette sortie, qui ne durait en général pas plus d'une heure, marquait un temps de pause dans un emploi du temps très chargé. Il lui arrivait de s'arrêter devant le bureau de la compagnie des télégraphes de la Western Union pour envoyer un message à ceux qui, à Boston, travaillaient pour l'Église. À cette occasion, le responsable du bureau sortait pour aller la saluer dans sa voiture. Un après-midi, alors qu'ils échangeaient quelques mots, Mary Baker Eddy lui demanda s'il se sentait «aussi bien que d'habitude». Il lui avoua qu'il souffrait de maux d'estomac chroniques. Après leur conversation, il n'eut plus jamais de problèmes d'estomac, et les mauvais rhumes auxquels il était sujet disparurent également. Souvenirs de Adelaide Morrison Mooney, Service historique de L'Église Mère.

Une autre fois, alors qu'elle observait l'approche d'un orage, Mary Baker Eddy remarqua un homme avec des béquilles qui franchissait les grilles de la propriété. Elle donna des ordres pour qu'on lui offre un abri et de la nourriture. Après avoir mangé, l'homme resta dans la remise où l'on rangeait les voitures jusqu'à ce que la pluie eût cessé. Quelques mois plus tard, alors que des Scientistes Chrétiens résidant à Pleasant View se rendaient à Concord, un cantonnier leur fit signe de s'arrêter et leur demanda s'ils se souvenaient de lui. Voyant leur embarras, il leur dit que c'était à lui qu'ils avaient offert un abri pendant l'orage. En attendant que l'orage se passe, il s'était endormi. «À mon réveil, expliqua-t-il, je me suis relevé et j'ai marché sans mes béquilles. Depuis, je n'en ai plus jamais eu besoin.» Il ne pouvait s'expliquer pourquoi. À leur retour, ils racontèrent l'incident à Mary Baker Eddy, qui se souvint de cet homme et reconnut avoir prié pour lui. Souvenirs de Anna White Baker, Service historique.

À l'époque où l'on installa le téléphone à Concord, un jeune poseur de ligne qui travaillait devant Pleasant View fut blessé à l'œil par un câble. On le transporta à l'intérieur de la maison, et Mary Baker Eddy vint lui parler. Le lendemain, il retourna à son travail, guéri. Souvenirs de Ludie W. Waldron, Service historique.

Il était dans la nature même de Mary Baker Eddy d'accomplir des guérisons. Elle conseillait sans cesse ses élèves dans leur pratique de la Science Chrétienne. À l'un d'entre eux, elle écrivit:

L'œuvre de guérison de mes élèves passe par de nouvelles phases à mesure qu'ils tirent les leçons de l'expérience. Elle débute comme une merveille de puissance puis devient une merveille de grâce. Celle-ci s'acquiert par la spiritualisation de la pratique qui influe davantage sur le niveau moral de la guérison que sur le niveau physique, mais produit assurément la guérison physique définitive. L'esprit plus que la lettre est nécessaire pour atteindre cette élévation-Christ dans la guérison de la maladie et du péché. C'est à cela, cher élève, que je désire que vous parveniez. Document du Service historique: L03485. Voir aussi Robert Peel, Mary Baker Eddy: The Years of Authority (Boston: The Christian Science Publishing Society, publié à l'origine par Holt, Rinehart and Winston, 1971), p. 41.

Pour favoriser «l'esprit plus que la lettre», Mary Baker Eddy travailla durant une grande partie de l'année 1893 avec James Gilman, un artiste du Vermont, pour illustrer un poème qu'elle avait écrit au début de l'année. Dans ce poème, intitulé Christ and Christmas (Christ et Noël), son « but fut de reproduire avec respect la gloire modeste de la Science divine». Après sa publication, elle écrivit: «Christ and Christmas énonce la Science Chrétienne par le chant et les exemples.» Écrits divers, p. 372.

Il était important, aux yeux de Mary Baker Eddy, que non seulement les Scientistes Chrétiens, mais le public en général comprennent bien qui elle était, la Découvreuse et la Fondatrice de la Science Chrétienne. À cette fin, elle prépara un discours qui devait être lu à l'occasion du Parlement mondial des religions, événement organisé conjointement avec l'Exposition universelle de Chicago, en 1893. Le rédacteur du Journal, le juge Septimus J. Hanna, prononça le discours, mais, malheureusement, remit le texte à la presse en dépit des instructions de Mary Baker Eddy. Le lendemain, les journalistes écrivirent qu'il s'agissait du discours du rédacteur, et lui donnèrent le titre de leader de la Science Chrétienne. Mary Baker Eddy en fut extrêmement contrariée; une occasion inespérée avait été perdue à cause d'une désobéissance. Quelques semaines plus tard, elle écrivit à l'un de ses élèves à Chicago:

Si le monde pouvait me comprendre dans ma vraie lumière et ma vraie vie, cela ferait davantage pour notre cause que toute autre chose. Document du Service historique: L07433. Voir aussi Robert Peel, Authority, p. 60.

Mary Baker Eddy savait aussi combien il était important que les Scientistes Chrétiens aient à cœur de mettre en pratique la Science à tout moment: «Oh ! comme je souhaiterais que mes élèves aient la conscience en éveil et démontrent comme ils le devraient cet Amour divin qui nous dispense de tels miracles de grâce ! Aujourd'hui, un cheval emballé, attelé à un traîneau qui tanguait derrière lui, s'est mis à galoper vers mon traîneau, mais quand je me suis retournée et l'ai regardé dans les yeux, il nous a évités et a poursuivi sa course effrénée, il a changé de direction comme si un cocher venait de tirer sur les rênes.» Document du Service historique: L05974.

En 1894, Mary Baker Eddy se préoccupait surtout de voir achevé l'Édifice original de L'Église Mère. Elle n'avait de cesse d'encourager le Conseil des Directeurs de l'Église à terminer la construction avant la fin de l'année. Cependant, à mesure que les mois s'écoulaient, il paraissait de plus en plus improbable que cet objectif fût atteint. Les erreurs et les retards semblaient être leur lot quotidien. Il fallut faire face à une grève des cheminots, à des entrepreneurs récalcitrants et à des ajournements continuels. Au début du mois de septembre, seul un mur extérieur était achevé. Face à un projet de construction d'une telle ampleur, les Directeurs avaient peu d'expérience, pour ne pas dire aucune, mais ils poursuivaient la tâche, car Mary Baker Eddy les incitait constamment à s'appuyer sur l'Entendement divin.

Quelque temps auparavant, Mary Baker Eddy avait écrit à l'un de ses élèves: «Je suis heureuse de constater que nombre de mes élèves prennent conscience, dans une plus large mesure, de la grâce nécessaire pour faire face aux exigences de l'heure. Notre prière de pierre, notre majestueuse église, qui doit être édifiée à Boston, fera beaucoup pour l'unification de nos membres. Puisse Dieu nous donner la substance véritable de ce symbole de l'Amour.» Document du Service historique: L05458.

En décembre, la situation semblait désespérée: le clocher n'était pas terminé, les échafaudages se dressaient à l'intérieur d'une église encore dépourvue de balcon et de bancs, les murs et le plafond n'étaient toujours pas plâtrés. Le problème crucial était le manque: manque de main-d'œuvre, de matériau, de temps. Cependant, lorsqu'un problème de pénurie se posa, à la même époque, à la ville de Concord, Mary Baker Eddy montra clairement de quelle façon le surmonter.

Il n'avait pas plu dans la région durant tout le mois de novembre. Le fermier qui livrait le lait à Pleasant View raconta à la cuisinière que son puits était vide et que ses vaches commençaient à souffrir de la sécheresse. Mise au courant, Mary Baker Eddy s'exclama en souriant: «Ah ! si seulement il savait que l'Amour remplit ce puits!» Souvenirs de Clara Shannon, Service historique. Lorsque le fermier revint, le lendemain, il fut tout heureux de dire à la cuisinière que, le matin même, il avait trouvé son puits rempli d'eau. Mais ce qui le stupéfiait, c'est qu'il n'avait pas plu. Mary Baker Eddy écrivit au Conseil des Directeurs, le 10 décembre, pour leur raconter l'incident. Les difficultés qu'ils rencontraient en construisant l'église furent surmontées. L'Amour avait comblé le vide.

Le premier service se tint dans le nouvel édifice le dimanche 30 décembre. C'était aussi la première fois qu'un service de la Science Chrétienne était conduit par un Lecteur qui lisait une Leçon biblique et non par un prédicateur prononçant un sermon. Le 19 décembre, Mary Baker Eddy avait donné ces instructions au Conseil:

La Bible et «Science et Santé avec la Clef des Écritures» seront désormais le Pasteur de l'Église Mère. Cela aura pour effet de spiritualiser la pensée. Les opinions humaines se greffent plus ou moins sur les sermons personnels, alors que la Parole pure contient uniquement la Vérité vivante, source de la santé. Document du Service historique: L02748. Voir aussi Julia Michael Johnston, Mary Baker Eddy: Her Mission and Triumph (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1974), p. 134.

L'Église Mère fut consacrée le 6 janvier 1895.

Pour que les membres de son Église demeurent vigilants, Mary Baker Eddy avait établi des devoirs à remplir et des règles à suivre, à mesure que le besoin s'en était fait sentir. Les premiers devoirs et règles confirmaient les principaux points de l'Acte de Fidéicommis du 1er septembre 1892, qui avait permis de réorganiser l'Église. En mars 1895, Mary Baker Eddy demanda que toutes ces règles soient rassemblées dans le Manuel de l'Église. Elle écrivit par la suite au comité chargé de cette tâche: «Veillez à ce que ce Manuel soit concis et publiez-le sans tarder. Comme l'heure le demande instamment, tous les membres pourront lire les statuts.» Document du Service historique: L05082. Mary Baker Eddy s'attendait à ce que les membres de l'Église accomplissent des guérisons. Dans la disposition statutaire intitulée «La guérison supérieure à l'enseignement», elle écrit: «Guérir le malade et le pécheur par la Vérité démontre ce que nous affirmons sur la Science Chrétienne, et rien ne peut se substituer à cette démonstration. Je préconise que chaque membre de cette Église s'efforce de démontrer par la manière dont il pratique la Science Chrétienne qu'elle guérit les malades rapidement et complètement, prouvant ainsi que cette Science est tout ce que nous affirmons à son sujet.» Manuel de L'Église Mère, Art. XXX, sect. 7.

La guérison devait imprégner toutes les activités de L'Église Mère. Pour souligner ce point, Mary Baker Eddy tint à ce que l'on change le déroulement du service religieux du vendredi, qui ne faisait, jusque-là, que reprendre la Leçon biblique du dimanche. À partir de 1898, les réunions du vendredi soir eurent lieu le mercredi soir. Le 15 janvier 1895, elle demanda que la note suivante soit lue lors de la prochaine réunion:

Mes chers élèves, élargissez votre horizon pour bénir les hommes. Que les réunions du vendredi soir apportent des bienfaits au public. Apprenez à oublier ce qu'il vous faut perdre de vue, c'est-à-dire le moi, et vivez pour faire le bien.

Conduisez vos réunions en réaffirmant et en démontrant la portée pratique de la Science Chrétienne. Dites ce que la Science vous apporte et ce qu'elle apportera aux autres. Parlez en vous inspirant de l'expérience de sa Fondatrice, montrant que son abnégation est la voie en Science Chrétienne. Soyez humbles, et que cette réunion soit pour vous l'occasion d'être «celui qui sera le plus petit et le serviteur» avec pour devise, « Petits enfants, aimez-vous les uns les autres ». Affectueusement, Mary Baker Eddy. Document du Service historique: L05043. Voir aussi The Christian Science Journal, avril 1895, p. 40–42, et décembre 1939, p. 469; et Christian Science Weekly [Sentinel], 6 octobre 1898, p. 4.

Mary Baker Eddy appréciait tout particulièrement l'humilité. Elle enseignait que c'est une qualité essentielle dans la pratique de la guérison, et c'était manifeste dans sa propre œuvre de guérison. L'humilité est l'une des qualités qui, avec la pureté, l'intrépidité, l'honnêteté, la sagesse, l'amour désintéressé et la foi absolue en Dieu, caractérisent le mieux le Leader de la Science Chrétienne. Sur ses pierres angulaires, elle a fondé une Église qui offre à l'humanité la Science, ou lois divines, de la guérison chrétienne.

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