Ce N'est Vraiment pas drôle de s'inquiéter sans cesse de ce que les autres pensent de soi. J'en sais quelque chose! Vers l'âge de seize ans, cependant, j'ai pris conscience d'un fait qui m'a aidée à m'oublier pour m'intéresser aux autres, ce qui m'a rendu la vie bien plus agréable.
Un matin, alors que je me préparais pour aller à l'école, cette pensée m'est venue: « Mes camarades sont sans doute bien trop préoccupées par ce que les autres pensent d'elles pour avoir le temps de songer à moi. Par conséquent, au lieu de m'inquiéter de savoir si elles m'apprécient, je ferais mieux de me comporter de façon à leur montrer mon affection. » Ce jour-là, dans les couloirs de l'école, au lieu de me sentir mal à l'aise et d'attendre qu'on me manifeste quelque intérêt, j'ai pris l'initiative d'aller au devant des autres en les saluant affectueusement. Je me suis sentie heureuse et cela a marqué un tournant dans ma vie et dans mes relations avec autrui.
L'assurance que je ressentais de plus en plus en m'occupant davantage des autres que de ma personne découlait de mon obéissance à la loi spirituelle, même si, à l'époque, je ne m'en rendais pas vraiment compte. Mon comportement illustrait la Règle d'or énoncée par Christ Jésus: «Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux.» Matth. 7:12. En obéissant à la loi spirituelle, on a une plus grande estime de soi, car on devient ainsi conscient de son être véritable et du but de son existence soumis à la loi de Dieu – être l'expression même de l'Amour divin.
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