En Août 1993, j'ai passé quelques jours avec des amis parisiens qui sont Scientistes Chrétiens comme moi. Un jour, nous avons décidé d'aller à Étretat, sur la côte normande, car je n'avais encore jamais vu les falaises blanches si connues.
En arrivant, nous sommes montés sur une de ces belles falaises et avons pique-niqué là-haut. La vue était superbe et le temps très chaud. Après avoir lézardé un peu au soleil, nous avons décidé d'aller nager. La Manche ne se réchauffe guère, même en été, et je n'aime pas trop nager, surtout dans une eau froide et salée, mais comme tous mes amis étaient déjà dans l'eau, j'y suis entrée et, petit à petit, je me suis habituée à la température.
Nous avons nagé en longeant la plage. Au bout d'un moment j'ai commencé à avoir froid et j'ai donc fait demi-tour. Nous avions nagé beaucoup plus loin que je ne le pensais et, comme la marée commençait à descendre, j'ai vite eu l'impression de ne pas avancer du tout. Je ne sentais plus mes mains ni mes pieds à cause du froid, et j'ai commencé à avoir peur de ne plus pouvoir revenir.
Quand je suis tout de même parvenue à la plage, j'étais gelée et très fatiguée de mon effort. Je n'ai pu que me tirer hors de l'eau et choir sur la plage en tremblant violemment de tout mon corps.
Une de mes amies était aussi revenue et m'a aidée à rejoindre l'endroit où nous avions laissé nos affaires. Elle m'a enroulée dans les linges de bain, mais je ne pouvais toujours pas maîtriser le tremblement de mon corps. Cela m'a fait très peur et j'en ai parlé à mon amie, qui m'a suggéré de marcher un peu le long de la plage. Cependant, elle devait me soutenir, car j'avais de la peine à marcher.
Nous avons prié toutes les deux en marchant, mais j'avais de plus en plus peur, car le tremblement ne s'arrêtait pas. J'étais mentalement paralysée par la peur. J'ai alors demandé à mon amie de me parler de Dieu.
De temps en temps, je parvenais à m'accrocher à ce qu'elle disait, et le tremblement s'arrêtait presque, mais repartait de plus belle un moment après.
J'ai levé les yeux au ciel en me souvenant du Psaume 121, que j'avais appris par cœur quelques années auparavant et qui commence ainsi: «Je lève les yeux vers les montagnes... D'où me viendra le secours ? Le secours me vient de l'Éternel qui a fait les cieux et la terre.» C'est alors que j'ai aperçu, sur la falaise d'en face, une petite chapelle. Cela m'a rappelé que Dieu est toujours présent avec les hommes d'une façon qu'ils peuvent comprendre. Comme l'écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé: «L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » Cette idée m'a bien calmée, et je m'y suis accrochée fermement. Le tremblement s'est bien vite complètement arrêté.
Nous sommes revenues à l'endroit où nous avions laissé nos affaires et où nous avions nous attendaient. J'étais entièrement libérée!
Ce n'est là qu'une seule des nombreuses guérisons que j'ai eues depuis que je me suis mise sérieusement à étudier et à mettre en pratique les enseignements de Jésus, que Mary Baker Eddy nous explique dans Science et Santé.
Je suis infiniment reconnaissante à Mary Baker Eddy d'avoir travaillé si patiemment et avec tant de bonté pour que nous puissions, nous aussi, nous sentir très proches de Dieu.
Genève, Suisse
