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Nous Habitons sur la côte...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1996


Nous Habitons sur la côte de l'Australie occidentale, à une certaine distance de Perth où se trouve l'église filiale de la Science Chrétienne la plus proche, dont je suis membre.

Un dimanche où il faisait très chaud, nous avions décidé, mon mari et moi, de nous rendre au service du soir afin de bénéficier d'une température plus fraîche pendant le trajet. Avant de partir, nous sommes d'abord descendus sur le bord de mer et nous sommes restés assis dans la voiture, les portières ouvertes, en espérant que la brise viendrait nous rafraîchir. J'avais posé ma main sur l'encadrement de la porte. Soudain, un coup de vent a violemment refermé la porte de la voiture... sur ma main. Je ne pouvais pas parler, mais je me suis penchée en avant pour ouvrir la portière.

Mon mari a alors compris ce qui s'était passé, et il s'est tourné vers Dieu, l'Entendement divin, à l'écoute d'un message qui me réconforterait. Il m'a dit: «Dieu ne ferme pas la porte au nez de Son idée spirituelle.» C'était exactement le message dont j'avais besoin; mon mari ne le savait pas, mais je m'étais sentie exclue de plusieurs événements auxquels j'aurais voulu participer, et j'en avais été blessée.

J'ai recouvert ma main d'une serviette, je suis sortie de la voiture et suis allée m'asseoir à l'ombre, contre un rocher. Comme j'avais appris à le faire en Science Chrétienne, j'ai prié du mieux que j'ai pu, en affirmant la puissance de Dieu et en rejetant la douleur comme ne venant pas de Dieu. Je n'ai plus regardé ma main, mais ai accordé toute mon attention à Dieu.

Puis j'ai aperçu un groupe de tout jeunes enfants assis au bord d'une crique entourée de grosses pierres. Ils étaient de différentes nationalités et un petit Aborigène leur apprenait à plonger. Ils pressaient leurs mains l'une contre l'autre — en ayant presque l'air de prier — et ils se laissaient tomber dans l'eau en riant aux éclats.

La Prière du Seigneur m'est venue à l'esprit: «Notre Père qui es aux cieux... » J'ai donc prié ainsi, avec l'interprétation spirituelle qui figure dans Science et Santé de Mary Baker Eddy: «Notre Père-Mère Dieu, tout harmonieux ...» (p. 16). J'ai inclus dans cette harmonie divine mes amis et les membres de ma famille.

Nous étions présents au service ce soir-là. J'ai enfilé un large gant sur ma main, et je ne me souviens pas d'avoir été trop incommodée. J'ai bientôt été capable de me servir de ma main; toutes les lésions ont rapidement guéri. J'ai tiré une leçon très importante de cette guérison: quand je me sens blessée ou exclue par quelqu'un, je dois penser à cette personne avec amour, et non pas me venger en entretenant de mauvaises pensées ou nourrir des regrets. C'est ainsi que l'on maintient la spiritualité de la pensée, en accord avec l'amour que Dieu porte à l'homme. Comme l'écrit Mary Baker Eddy: « Son bras encercle tendrement les Siens» (Écrits divers, p. 389).

J'ai eu récemment l'occasion de me souvenir de cette guérison. Alors que je faisais mon lit, un matin, un magnétophone qui se trouvait dessus m'est tombé lourdement sur le pied. Je me suis immédiatement mise à prier, en sachant qu'un enfant de Dieu ne peut pas être victime d'un accident. Malgré la vive douleur, j'ai continué à prier et la douleur s'est un peu calmée.

J'ai mis une pantoufle à ce pied et ai été en mesure de me déplacer. À un moment donné, je me suis demandé: « Et s'il y avait des os cassés ?» J'étais inquiète, sachant que le pied est composé de nombreux petits os. C'est alors que je me suis rappelée la guérison que j'avais eue. Bien que la main compte aussi beaucoup de petits os, la guérison s'était quand même produite, non sur la base des circonstances matérielles, mais grâce à la compréhension spirituelle. En quelques jours, mon pied a été guéri par la prière, sans que je souffre d'aucune séquelle.

Lors d'une période de grande tristesse dans ma vie, marquée par le décès de mon mari, qui avait été mon compagnon pendant de nombreuses années, et par l'échec de deux mariages dans la famille, je me préparais à assister à un très heureux événement: le mariage de mon fils.

Mais quand arriva le jour tant attendu, à ma consternation, je me suis sentie trop malade pour me lever. Une praticienne de la Science Chrétienne priait pour moi. Lorsque je l'ai appelée, elle m'a dit qu'elle était sur le point de partir à l'étranger, mais qu'elle allait immédiatement me donner un traitement par la prière. Avant de raccrocher, elle a ajouté: «Je suis sûre que vous allez danser au mariage de votre fils.» Et ce fut le cas; j'ai pu me lever, aller chez le coiffeur et me rendre au mariage. Quand le père de la mariée m'a invitée à danser, il m'a demandé comment je me sentais après avoir été si malade. Tout d'abord, je n'ai pas saisi de quelle maladie il voulait parler, car je n'y pensais plus du tout. « Tu as changé ma plainte en danse de joie » (Ps. 30:12, d'après La Bible en français courant).


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