La Toute Première guérison que j'ai obtenue grâce à la Science Chrétienne, peu après mon mariage, revêt pour moi une grande importance.
Un jour, je fus tout à coup incapable de garder le moindre aliment, et je vomissais des quantités inquiétantes de liquides tellement acides qu'ils me brûlaient la gorge. Cela dura des semaines pendant lesquelles je souffris beaucoup.
Mon frère aîné était très inquiet et me supplia de faire appel à un docteur. Un dimanche, il vint à la maison accompagné d'un médecin auquel j'expliquai, très gentiment, que je ne souhaitais pas recourir à ses services, parce que je m'appuyais sur la Science Chrétienne pour la guérison. Mon frère ne comprenait pas mon attitude, d'autant plus que ma famille comptait plusieurs membres de la profession médicale.
Tôt le lundi matin, je me suis réveillée avec une pensée qui me revenait avec insistance: lève-toi et chante des cantiques. Je résistai tout d'abord à cette claire injonction, puis soudain je me dis que si Dieu voulait que je chante des cantiques, je devais me lever et aller les chanter. Je finis par me diriger, à contrecœur, vers le piano.
J'étais très amaigrie et déshydratée. Pourtant, avec toute la force dont je disposais, je soulevai brusquement le couvercle du piano et, à grand peine, je mis en place l'Hymnaire de la Science Chrétienne. Je commençai par le premier cantique, mais je n'avais pas de voix. Je me suis souvenue qu'on m'avait dit une fois que la gratitude ne pouvait jamais rester inexprimée, et bientôt un son sortit de ma gorge, quelque chose comme le coassement d'une grenouille. J'ai chanté tous les cantiques, l'un après l'autre, jusqu'au numéro 374 de John Randall Dunn, dont voici la dernière ligne: «Réjouis-toi, car tu es guéri! Je fus alors instantanément guérie.
Ce qu'il y a de remarquable dans cette guérison, c'est qu'en m 'éloignant du piano, j'avais la sensation que mon corps regagnait chair et liquides. En peu de temps, j'étais complètement remise. Je m'habillai pour la première fois en trois mois et demi, et le vêtement que je mis m'allait parfaitement. Puis je préparai le dîner pour toute la famille.
Mon frère me déclara plus tard que, quand il m'avait quittée ce dimanche-là, il avait pensé que la prochaine fois qu'il me verrait, ce serait dans un cercueil. Mon frère n'était pas Scientiste Chrétien et pour lui ce qui s'était produit n'était rien d'autre qu'un miracle.
C'est sur la base de cette guérison, et de beaucoup d'autres, que s'est fondée ma solide conviction que la Science Chrétienne est pratique, toujours disponible, démontrable, et qu'elle est « la perle de grand prix.»
Blackburn (Victoria), Australie
