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Scientiste, sa mission de guérison, L'Église du Christ

Prendre conscience des besoins des cœurs assoiffés de spiritualité et y répondre.

Avez-vous serré le monde entier dans vos bras aujourd'hui?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1996


Quand quelqu'un vous serre dans ses bras, c'est comme un message qui passe: «On vous aime», et vous vous sentez aimé. C'est vrai même des étreintes à longue distance, comme celle que j'ai trouvée sur mon répondeur l'autre soir: «Je regrette de t'avoir manquée! C'est juste pour te dire que ton vieil ami t'embrasse affectueusement.» Cet ami avait beau se trouver à 5000 kilomètres de là, j'ai ressenti la chaleur de l'étreinte.

N'est-ce donc pas l'amour sincère motivant la démonstration d'affection qui lui donne son sens véritable: qui sèche les larmes, réchauffe le cœur, calme les craintes et qui murmure: «Tu comptes beaucoup pour moi»?

Avez-vous pris le monde dans les bras, aujourd'hui, par vos prières? Avec compassion? Chaque fois que vous avez reçu de Dieu la précieuse assurance que Son amour tout-puissant vous guide, vous garde et vous gouverne aujourd'hui, vous et les vôtres, avez-vous inclus dans la même vérité le monde entier (en particulier ses régions troublées)? C'est un aspect important de notre rôle de chrétien. C'est aimer notre prochain comme nous-mêmes, (qu'il vive à l'autre bout du monde ou à côté de chez nous). Et c'est tellement nécessaire!

Les journaux télévisés, qui nous montrent en gros plan des visages ravagés, désespérés, des scènes de violence, des catastrophes, des maladies, nous incitent à l'action qui va au-delà d'une simple démonstration de pitié. Ce qu'il faut, c'est l'étreinte chaleureuse sous la forme d'une prière remplie de compassion et de compréhension, semblable à celle du Christ, une étreinte mentale qui apporte réconfort et espoir, aide à calmer la haine et la souffrance, qui commence par la conviction absolue de l'existence d'un Dieu universel, l'Amour, partout présent et tout-puissant, et qui ne cesse avant d'avoir enveloppé l'humanité universelle dans cette compréhension. Il nous est possible, en prière, d'atteindre à une prise de conscience ininterrompue du bien, Dieu, qui n'est pas bouleversée par les images de catastrophes mais qui, là où est le besoin, voit clairement, calmement, la présence même de Dieu dans toute Sa tendresse et Sa puissance. La voix de l'Amour divin murmure à chaque cœur affamé: «Ne crains rien. Même si la situation semble désespérée, mon amour pour toi est encore plus puissant, et je te le prouverai.»

Ce qu'il faut, c'est une étreinte mentale qui apporte réconfort et espoir.

La portée spirituelle de la prière atteint les coins les plus reculés du globe, elle favorise le bien, fait diminuer le mal, surmontant la crainte, détruisant la haine, annulant l'injustice. Cette affection chrétienne (qui dépasse la sympathie humaine mais qui est certes sensible au besoin humain) ne peut pas passer inaperçue. Elle est dépourvue d'égoïsme: elle est le reflet de l'amour du seul Dieu universel. Ce même Dieu, qui est la source et le pouvoir de l'amour qu'exprime votre prière, produit aussi la réceptivité à la vérité exprimée par cette prière, là où existe le besoin, dans la conscience humaine. Et ce même Dieu encore vous donne la force spirituelle et la compréhension spirituelles de Sa nature, ce qui est nécessaire pour prier efficacement.

Peut-être avez-vous déjà ressenti cela. C'est mon cas, et c'est possible pour vous aussi. C'est au moment où je me suis mise à étudier la Science Chrétienne sérieusement que j'ai désiré assumer cette responsabilité sacrée: faire bénéficier chaque jour toute l'humanité de ce que nous savons de Dieu. J'ai aussi médité le commandement que Christ Jésus a donné à ses disciples: «Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.» Marc 16:15.

« Dieu est au milieu de toi. » Ça, je pouvais le comprendre.

Par conséquent, prenant désormais au sérieux ma carrière de disciple, je me suis rendu compte que ce commandement s'adressait aussi à moi (et à chaque disciple d'aujourd'hui). Tout d'abord, je me suis demandé comment moi, une épouse et une mère, avec une famille à charge, je pouvais «aller par tout le monde» pour aider ma famille universelle. J'ai pensé alors aux douze premiers élèves de Jésus et me suis rendu compte qu'il leur était impossible d'aller partout géographiquement. Ils se déplaçaient à pied. Mais cela leur était possible mentalement, dans leurs prières. Et cela m'était possible aussi.

Après avoir cité l'instruction du Maître «Prêchez l'Évangile à toute créature», Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé, le livre d'étude de la Science Chrétienne: «Dites la vérité à l'erreur sous quelque forme qu'elle se présente.»Science et Santé, p. 418. Plus j'y ai réfléchi, plus je me suis rendu compte qu'il s'agissait bien d'une prière, une prière spécifique, scientifique, chrétienne, et que je pouvais prier là même où j'étais, chaque jour; c'est ce que j'allais faire.

J'ai tout de suite commencé par relire la Leçon-Sermon de la semaine indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, mais cette fois en pensant au monde entier. (Cela m'a apporté une telle inspiration que je l'étudie encore ainsi au moins une fois par semaine.)

Les événements survenus lors d'une semaine en particulier m'ont aidée à persévérer dans ce travail. La Leçon-Sermon cette semaine-là avait pour sujet «Dieu» dont elle célébrait la bonté du début à la fin. Je l'ai lue avec soin, en priant, et j'ai pris l'humanité entière dans les bras à chaque promesse et à chaque preuve de la bonté de Dieu que je lisais. Quand j'ai eu terminé, j'étais absolument certaine de la réalité d'un Dieu universel, l'Amour, une réalité aussi concrète aussi irrésistible à Tombouctou qu'à Tulsa.

Chaque jour de cette semaine-là, j'ai cherché à voir et j'ai vu partout des preuves de la bonté de Dieu. Un traité de paix a été signé, une mission spatiale s'est achevée avec succès, un pompier a sauvé la vie de cinq enfants, et quand j'ai crevé sur l'autoroute, un camionneur, qui roulait derrière moi, s'est arrêté et changé la roue. J'étais reconnaissante de toutes ces preuves du bien – et ce ne furent pas les seules – et je les attribuai à Dieu, le Principe de tout bien.

Et puis, le vendredi, boum ! Voilà que le journal télévisé montre en gros plan des enfants mourants, victimes d'une épidémie de choléra qui s'est déclarée à la suite d'un cyclone quelque part dans le monde; des centaines de milliers de personnes sont menacées, ajoute-t-on. Le même jour, nos deux enfants reviennent de l'école avec l'annonce d'une épidémie de rougeole dans la ville. Vient ensuite un coup de téléphone de l'infirmière de l'école qui veut s'assurer que les parents se rendent bien compte de la gravité de la situation. « Trois cas de plus, et il faudra fermer l'école», déclare-t-elle.

Tout à coup, la bonté de Dieu a paru si distante, et ma ferme conviction que Dieu, le bien, est Tout s'était évanouie. «Tout s'écroule, me suis-je dit alors. Mon foyer, ma ville et le monde ont soif de savoir que Dieu les entoure tendrement, et moi je suis débordée, je me suis débordée, je ne me sens pas à la hauteur. Que reste-t-il de mon engagement?»

C'est alors que j'ai commencé à sentir la force spirituelle du commandement chrétien «Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.» Rom. 12:21. J'ai vu que Dieu nous incite à résister ainsi et nous en donne le pouvoir. Me rappelant la douceur avec laquelle Dieu m'avait enjoint d'entreprendre la tâche de prier pour l'humanité, et la sincérité avec laquelle j'avais répondu, j'ai eu l'impression qu'Il m'incitait à faire appel à toutes mes ressources, à ne pas flancher, pour ainsi dire. Voici ce qui m'est venu à l'esprit: «La Vérité est un roc qui ne peut pas s'écrouler. Et c'est la Vérité qui m'a établie sur le Roc; je ne peux donc pas être ébranlée.»

J'ai de nouveau ouvert ma Bible et Science et Santé pour relire cette précieuse Leçon sur «Dieu», afin de réentendre tout ce qu'il m'avait été si aisé d'accepter auparavant. Tout d'abord, les mots «La bonté de l'Éternel remplit la terre» Ps. 33:5. m'ont semblé vides de sens. L'image de ces visages d'enfants angoissés, et le ton plein d'autorité de l'infirmière me paraissaient plus réels que la bonté de Dieu.

Jésus ne voyait-il pas l'œuvre parfaite de Dieu, là où les autres voyaient le désespoir et l'infortune ?

Je persistai cependant. Une promesse de la Bible a réorienté ma pensée vers Dieu: «Le roi d'Israël, l'Éternel, est au milieu de toi; tu n'as plus de malheur à éprouver. En ce jour-là, on dira à Jérusalem: Ne crains rien ! Sion que tes mains ne s'affaiblissent pas ! L'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve; il fera de toi sa plus grande joie; il gardera le silence dans son amour; il aura pour toi des transports d'allégresse.»  Soph. 3:15–17. J'ai lu et relu ce passage.

«Dieu est au milieu de toi.» Ça, je pouvais le comprendre. Et je me suis mise à prendre conscience de la présence de Dieu, là où chacune de ces situations critiques semblait exister. «Tu n'as plus de malheur à éprouver.» J'aimais beaucoup cette phrase ! Elle ne disait pas que le mal cessera de chercher à se faire entendre, mais ce verset me disait que je ne serai pas impressionnée par lui parce que l'immense amour de Dieu est bien plus puissant que les apparences du mal. «Que tes mains ne s'affaiblissent pas.» signifiait pour moi «Tu n'es pas désarmée, mais bien équipée, forte de ce que tu sais de Dieu: tu sais qu'Il est omnipotent. Et Il te sauvera. Aie confiance en Lui.»

La Leçon comportait quatre propositions. Au début de la semaine, je les avais trouvées si claires et si logiques:

«1. Dieu est Tout-en-tout.

2. Dieu est le bien. Le bien est l'Entendement.

3. Dieu, l'Esprit, étant tout, rien n'est matière.

4. La Vie, Dieu, le bien omnipotent, nient la mort, le mal, le péché, la maladie. — La maladie, le péché, le mal, la mort, nient le bien, le Dieu omnipotent, la Vie.» Puis Mary Baker Eddy demande: «Des deux négations de la quatrième proposition, quelle est la vraie ?»Science et Santé, p. 113.

C'est alors que je me suis réveillée ! «Naturellement le bien nie le mal, et le mal nie le bien. Ils sont opposés, comme les ténèbres et la lumière. Et si je regarde les ténèbres, je ne verrai jamais la lumière; lorsque je regarde la matière, je ne vois pas l'Esprit. Quel témoignage est vrai: celui que donne l'Esprit de sa propre totalité ou celui de la matière prétendant qu'elle est quelque chose? Si Dieu, l'Esprit, est, la matière n'est pas. Si Dieu n'était pas, la Bible n'aurait pas conservé son influence depuis si longtemps ni aidé tant de gens (moi y compris).»

Chaque prière qui reconnaît la suprématie de Dieu nous aide à trouver des solutions.

Je commençais à me rendre compte de ce que la Science du christianisme nous demande d'accomplir: elle nous demande de choisir le bien, la réalité, inlassablement, constamment, minute par minute, pensée après pensée, tout le temps, quel que soit le témoignage matériel. Cette Science exige que nous obtenions toutes nos informations de Dieu, l'Esprit, même les plus insignifiantes; et absolument aucune de la matière. N'est-ce pas ce que faisait Jésus et n'est-ce pas la façon dont il guérissait ? Ne voyait-il pas l'œuvre parfaite de Dieu, là où les autres voyaient le désespoir et l'infortune? Chaque guérison obtenue par des moyens spirituels ne prouve-t-elle pas que Dieu, le bien, est Tout? Alors, ne puis-je pas, moi aussi, être persuadée de ce fait?

J'avais saisi, jusqu'à un certain point, que, dans cette toute présence du bien, l'Esprit, qui est unique et qui remplit tout l'espace, il n'y avait jamais eu, et il ne pourrait jamais y avoir un seul cas de choléra, de rougeole, ou de maladie quelle qu'elle soit. Croire autre chose serait nier le bien omnipotent. J'ai choisi le bien comme réalité — pas seulement parce que je voulais qu'il en soit ainsi, mais parce que cela est, et que chaque guérison par la Science Chrétienne l'a déjà prouvé.

Le monde a encore besoin de notre étreinte affectueuse !

J'étais aussi pleine de gratitude pour chaque pensée qui, dans le monde entier, s'orientait vers Dieu, pour chaque affirmation du seul Dieu Tout-puissant. De telles affirmations sont des prières efficaces. Pour moi, c'était comme si un lien me rapprochait de toute l'humanité, tandis que je sentais l'appui de chaque cœur éveillé par le Christ et se conformant au Christ.

Quand je suis enfin allée me coucher ce soir-là, ces visages d'enfants ne s'étaient pas effacés de ma mémoire, pas plus que la menace d'épidémie toute proche. Néanmoins, je voyais partout de nouveau la face de Dieu, et cela avait pour moi beaucoup plus d'importance que la croyance mondiale à la contagion sous toutes ses formes. Cette croyance erronée prétend avec insistance que le mal est plus puissant que le bien, et que l'homme est incapable de se défendre. J'ai «pris dans les bras» mes enfants, les enfants de la ville, les enfants du monde, en sachant que Dieu entoure l'univers de Son amour immense, et qu'Il ne peut pas être détrôné.

Tout le week-end, je me suis diligemment attachée à garder ma pensée proche de Dieu: à voir chacun, chaque chose, comme Dieu les voit. Les seules nouvelles concernant l'épidémie de choléra ont une répétition de la même prédiction. Mais dès le lundi on n'en entendait plus parler. Une semaine plus tard environ, j'ai reçu un coup de téléphone d'une personne vivant dans le pays où l'épidémie de choléra avait été signalée. Elle appelait pour tout autre chose, mais elle a mentionné que son mari, médecin, venait de rentrer de la zone d'épidémie où il avait été envoyé par le gouvernement pour enquêter sur la situation. Les choses s'étaient calmées, et les prédictions ne s'étaient pas réalisées. «Dieu est, a-t-elle dit, et nous avons senti l'effet des prières des gens du monde entier.»

À l'école, rien de plus n'a été dit à propos de l'épidémie de rougeole dans la ville. Deux semaines plus tard, une autre note nous est parvenue, annonçant qu'aucun autre cas ne s'était déclaré à l'école.

Nous avons encore un long chemin à parcourir, de toute évidence, les problèmes du monde n'ont pas encore disparu. Pourtant, chaque prière qui reconnaît la suprématie de Dieu nous aide à trouver des solutions. Et ce que j'ai appris cette semaine-là m'a encouragée: commencer avec Dieu, le bien tout-puissant et ancrer ma pensée en Lui, me place, du «côté réponse» des problèmes. Puis, rester près de Dieu toute la journée, pensée après pensée, minute par minute, et m'attacher fermement à la vérité de l'être quand je suis confrontée à des images qui nient l'existence divine me maintient du bon côté. (J'ai constaté que cela exige de prier fréquemment !) Chaque pensée tournée vers Dieu fait diminuer le mal dans le monde.

Alors que j'écris ces lignes, les nouvelles de la journée parlent d'une guerre, d'inondations, d'un viol et d'un message raciste plein de haine. Le monde a encore besoin de notre étreinte affectueuse !

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