Il y a Deux Ans, alors que j'allais chercher ma petite-fille à la sortie de sa classe de gymnastique, j'ai été renversée par une motocyclette qui roulait très vite.
Instinctivement j'ai lancé un appel à Dieu.
On m'a emmenée au centre médical de l'association de gymnastique, puis, dans une ambulance, au service des urgences de l'hôpital. Je souffrais d'une commotion et de blessures graves; on m'a fait passer un nombre invraisemblable d'examens médicaux.
Vers le soir, je me sentais déjà mieux. On m'avait placée dans une chambre où était suspendue une représentation de notre Seigneur Jésus-Christ. En la regardant, j'ai éprouvé le besoin de demander aux membres de ma famille qui se trouvaient là de me laisser seule. Il me venait à l'esprit que Jésus guérissait et sauvait par sa démonstration du Christ. Une fois seule, j'ai senti la douce présence de Dieu.
Malgré la douleur très vive et les difficultés motrices, j'ai prié comme j'avais appris à le faire dans la Science Chrétienne, en affirmant les vérités de l'être spirituel et parfait, de l'homme à l'image et à la ressemblance de Dieu. Et, au plus profond de moi, j'avais cette foi inébranlable en l'Amour divin omniprésent.
Tôt le lendemain matin, j'ai pu me lever pour aller aux toilettes sans l'aide de personne. Et un peu plus tard, à la surprise de tous, j'ai demandé à rentrer à la maison. Les médecins n'étaient pas d'accord en raison de la gravité de ma blesure à la tête. À ce moment-là, ma fille est arrivée, avec mes livres d'étude de la Science Chrétienne, la Bible et Science et Santé. Quand j'ouvris ce dernier, mes yeux tombèrent sur ce passage à la page 424: « En médecine, on s'opposerait à ce qu'un médecin administre un médicament pour neutraliser l'action d'un remède prescrit par un autre médecin. Il est tout aussi important, dans la pratique métaphysique, que les entendements qui entourent votre patient n'agissent pas à l'encontre de votre influence en exprimant sans cesse des opinions qui pourraient l'alarmer ou le décourager – soit en donnant des conseils contraires aux vôtres, soit par des pensées inexprimées reposant sur votre patient. Bien qu'il soit certain que l'Entendement divin peut lever n'importe quel obstacle, il faut toutefois que votre auditeur vous écoute. Il n'est pas plus difficile de vous faire entendre mentalement de vos patients, alors que d'autres pensent à eux ou leur parlent, si vous comprenez la Science Chrétienne – l'unicité et la totalité de l'Amour divin; mais il est bon d'être seul avec Dieu et les malades lorsque vous traitez la maladie.»
Dans la Bible, j'ai trouvé ces paroles: « Éternel ! je n'ai ni un cœur qui s'enfle, ni des regards hautains; je ne m'occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi. Loin de là, j'ai l'âme calme et tranquille, comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère» (Ps. 131:1, 2).
Finalement, j'ai reçu l'autorisation de quitter l'hôpital, et on a remis à mon mari un document énumérant les nombreuses séquelles possibles après de telles blessures, surtout à mon âge. Arrivée à la maison, j'ai jeté ce document, forte de l'assurance acquise par toutes les guérisons que j'avais eues grâce à la Science Chrétienne. Cela n'allait certainement pas m'empêcher de ne pas démontrer à nouveau la vérité qui guérit.
Il me fallait prouver ce à quoi je croyais que l'Amour divin soutient l'homme. Je savais qu'en étudiant la Science Chrétienne et en la pratiquant jour après jour, la guérison se produit. Ce fut surtout en affirmant le pouvoir de Dieu et la perfection de l'homme, tout en lisant des périodiques de la Science Chrétienne et en étudiant la Leçon biblique hebdomadaire, que je priais pour moi-même.
J'ai dû retourner à la clinique pour faire enlever les points de suture qu'on m'avait faits, et pour de nouvelles radiographies. Ces dernières ont permis de confirmer la guérison que j'avais obtenue par la mise en application des enseignements de la Science Chrétienne. Tout le monde a pu voir que j'étais entièrement rétablie. Cela n'avait pas été facile pour moi, mais la persistance et le courage puisé dans l'inspiration divine m'ont aidée à tenir bien haut l'étendard de la guérison chrétienne.
Je dois dire que la Science Chrétienne est présente dans toutes mes activités quotidiennes, et j'ai appris, comme l'écrit Paul dans l'une de ses épîtres, que: « ... notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour» (II Cor. 4:16).
Acceptant avec sincérité, humilité et toujours avec gratitude le privilège de vivre la Science du Christ, je termine par ces paroles du grand Maître: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos» (Matth. 11:28).
Porto Alegre (RS), Brésil
