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En 1972, alors que je connaissais...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1996


En 1972, alors que je connaissais la Science Chrétienne depuis peu de temps, je subis un examen médical à la suite de maux de gorge persistants. Le médecin diagnostiqua une lésion des cordes vocales et me dit qu'il souhaitait continuer les consultations, parce qu'il se demandait si le problème était congénital. Il me prescrivit des médicaments que je ne pris pas. Au lieu de cela, je demandai de l'aide par la Science Chrétienne et fus guérie.

Puis, en décembre 1990, je me trouvai tout à coup sans voix au moment de chanter le solo dans mon église. J'en éprouvai beaucoup d'anxiété, parce que je devais aussi participer à un concert de Noël dix jours plus tard. Je dus présenter mes excuses aux membres du chœur, au directeur et au comité organisateur.

Je constatai que le précédent diagnostic n'avait apparemment jamais été éliminé de ma pensée, et c'est ce qui m'inquiétait. Mon fils, quant à lui, se rendit chez le médecin et revint avec les médicaments prescrits, et ma belle-fille se rendit dans une herboristerie pour y acheter d'autres produits. Je restai ferme sur ma décision de ne pas prendre de médicaments, car je désirais du fond du cœur être guérie grâce à la Science Chrétienne.

Ce soir-là, j'eus une poussée de fièvre, et j'avais l'impression d'étouffer. Je demandai de l'aide à une amie Scientiste Chrétienne, et elle pria pour moi en m'encourageant à ne pas avoir peur. Elle me demanda de lire les passages suivants tirés de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy: «L'Entendement divin qui fit l'homme maintient Sa propre image et ressemblance » (p. 151). Et «L'expérience chrétienne enseigne la foi dans le bien et l'incrédulité à l'égard du mal» (p. 29). J'avais un peu moins peur. Mon amie me recommanda de lire différents articles dans l'édition italienne du Héraut de la Science Chrétienne. Les articles qui m'inspirèrent le plus traitaient de la vision spirituelle et de la paix intérieure. Toutes ces lectures me poussèrent à examiner ma pensée, et les idées qui se présentèrent la corrigèrent, en élevant ma compréhension spirituelle jusqu'à ce que je perçoive que le pouvoir divin m'aidait à prendre soin de toutes mes activités quotidiennes.

Par le passé, le chant m'avait rassurée dans les circonstances adverses: quand je chantais, je me sentais libre. Maintenant, cependant, j'avais appris que je pouvais trouver la sécurité dans le pouvoir de Dieu. Je m'étais condamnée par des pensées négatives, mais ces conflits mentaux s'étaient apaisés à la lecture du passage suivant: « Dieu ne punit jamais l'homme pour avoir fait le bien, travaillé honnêtement et accompli des œuvres de miséricorde, bien que cela puisse l'exposer à la fatigue, au froid, à la chaleur, à la contagion » (Science et Santé, p. 384).

Au bout d'une assez longue période, je souffrais toujours, et la crainte n'avait toujours pas disparu. La nuit, j'avais peur d'étouffer.

C'est alors que j'appelai une praticienne de la Science Chrétienne qui me dit: « Vous avez bien appris la théorie, maintenant il faut mettre en pratique.» En priant, nous avons découvert que j'étais sans joie, aigrie; moi qui avais toujours été débordante de gaieté, j'étais triste. Que s'était-il passé ? Mes amis et mes parents m'avaient déçue, et, à présent, mon travail et la ferveur avec laquelle j'avais étudié la Science Chrétienne semblaient inutiles. La praticienne me dit en substance: «Chère amie, tout ce que vous avez fait l'était, en réalité, pour la gloire de Dieu, et non simplement pour des parents ou des amis, dans le but de gagner leur respect.»

C'était vrai, et cela m'encouragea à persévérer. Je cessai d'être triste en pensant à ma famille et me rendis peu à peu compte que personne ne pouvait me nuire, puisque l'amour de Dieu était omnipotent. Avec tendresse, la praticienne me fit voir que les flots d'amour, le chant et le dévouement que j'avais exprimés reviendraient me remplir de joie et de vivacité.

Pendant cette période, je crûs en grâce, et, au bout de quatre mois environ, je me sentis remplie d'une paix profonde, au point que je me surpris moi-même en chantant le solo à l'église, le dimanche suivant. Mes jambes tremblaient comme si je chantais pour la première fois. Malgré tout, le cœur plein de joie, reconnaissant le pouvoir de Dieu, je chantai et me sentis libérée des chaînes de la matière qui avaient tenté de faire de moi une esclave de l'erreur.

Merci, Père, merci de m'avoir répondu. Merci à tous ceux qui m'ont soutenue avec amour par leurs paroles et par leurs actes.


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