Alors Que Je Travaillais comme chef du service d'entretien dans une grande entreprise pétro-chimique, un jour, j'ai pris une demi-journée de congé pour emmener ma femme et mes enfants faire des achats dans une ville voisine. Comme il n'y avait plus beaucoup d'essence dans le réservoir de la voiture, je m'étais dit qu'il ne fallait surtout pas oublier de faire le plein. Puis j'ai déjeuné rapidement, et nous sommes partis. Or, dans ma hâte, j'ai oublié d'acheter de l'essence.
Une fois nos achats terminés, je me suis souvenu du réservoir vide, et je me suis demandé si nous arriverions même jusqu'à la prochaine station-service située tout près. À ce moment-là, nos enfants, l'un après l'autre, ont commencé à se plaindre de maux de ventre. Ma femme s'est mise à prier pour eux, mais bientôt elle manifestait les mêmes symptômes. Cela ressemblait à une intoxication alimentaire, et puisque j'avais mangé une demi-heure après eux, je devais m'attendre tendre à avoir le même problème dans une trentaine de minutes.
Nous étudiions la Science Chrétienne depuis peu, mais j'ai tout de suite compris que cette pensée était une suggestion mentale et non une loi de Dieu. Si elle n'avait pas l'appui de Dieu, cette pensée ne pouvait pas m'empêcher de pourvoir aux besoins de ma famille. Un passage que j'avais lu dans Science et Santé avec la Clef des Écritures me revint à cet instant même à l'esprit: «Tout ce qu'il est de votre devoir de faire, vous pouvez le faire sans que cela vous nuise» (p. 385). J'ai conduit ma famille à la maison, en priant comme je venais d'apprendre à le faire. J'ai nié que la maladie ait une réalité spirituelle et j'ai déclaré la présence de Dieu, qui remplit tout l'espace de Son harmonie. Je savais qu'il n'existait rien d'inharmonieux dans cette harmonie omniprésente.
J'ai téléphoné à un praticien de la Science Chrétienne dès que nous sommes arrivés, pour qu'il nous aide par la prière. Il a immédiatement commencé à travailler pour nous. En quelques heures, ma femme et mes enfants étaient complètement rétablis, ne manifestant plus aucun signe de maladie. Quant à moi, j'avais mangé les mêmes aliments, mais je n'ai ressenti aucun effet, et ce grâce à une compréhension de la bonté divine, compréhension dont Jésus a dit: «Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira» (Jean 8:32).
Ce soir-là, j'ai décidé de retourner à l'usine pour rattraper le retard accumulé dans mon travail. Or, la voiture n'a pas voulu démarrer; le réservoir était absolument à sec. Je prends toujours note de ma consommation d'essence, au litre près, et quand j'ai lu au compteur le nombre de kilomètres parcourus, j'ai constaté que la voiture avait roulé environ 40 km de plus que ce qu'elle avait jamais fait le réservoir plein.
Ce fut là un aperçu des effets bénéfiques que peuvent avoir quelques simples vérités spirituelles incluses dans la prière. C'étaient des vérités apprises depuis que j'avais entrepris l'étude de la Science Chrétienne, peu de temps auparavant. Cela nous a encouragés à étudier plus à fond la Bible et Science et Santé.
Quelques mois plus tard, toujours dans la première année de notre étude, lors de la pause café en compagnie de mes équipes de travail, la conversation tournait principalement autour de la grippe dont les médias parlaient abondamment. Je savais que je devais me mettre à prier à ce sujet, mais je ne surveillais pas vraiment ma pensée. Au lieu de faire ce qui me serait bénéfique, à moi et à mon prochain, j'ai accepté que nous soyons tous à la merci de la grippe.
Le lendemain, vers deux heures du matin, je me suis réveillé avec tous les symptômes de ce qui avait été décrit avec tant de détails lors de cette pause café. Ma femme s'est réveillée et m'a demandé ce qu'elle pouvait faire pour m'aider. Je l'ai priée de téléphoner à l'usine pour dire que je ne serais pas en mesure de venir au travail. Elle voulait savoir quelle raison donner pour mon absence, et j'ai compris tout-à-coup que je ne guérirais pas, si je me condamnais pour n'avoir pas prié et si je croyais devoir être puni en attrapant la grippe.
J'ai alors dit à ma femme de ne pas téléphoner. Je venais en effet de comprendre combien il était faux de croire que je pouvais tomber malade, étant le reflet de Dieu. Je me suis endormi presque immédiatement.
Plus tard, le même matin, au travail, la conversation a de nouveau commencé à porter sur la grippe. C'est seulement alors que je me suis rappelé ma guérison, en me rendant compte que, cette fois-ci, il fallait que je prie afin de bien comprendre que Dieu est bon et omnipotent, et que la grippe est un mal, et n'a donc pas de pouvoir. Je suis allé dans mon bureau et ai affirmé ces vérités: Dieu a fait tout ce qui est fait et tout ce qu'Il a fait est bon, et l'inquiétude devant la contagion ne vient pas de Dieu et n'a donc aucun pouvoir ni sur moi ni sur quiconque.
Quand je suis retourné à la cantine, le sujet de conversation avait changé, et je n'ai plus entendu parler de la grippe. Et je n'en ai plus eu aucun symptôme.
L'étude du livre d'étude de la Science Chrétienne nous a incités à étudier la Bible plus à fond, et les enseignements de ces deux livres nous sont d'une grande aide depuis maintenant de longues années.
Fort Saskatchewan (Alberta),
Canada