Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

À l'heure de la tentation...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1996


La Plupart Du Temps, la tentation vient de façon inattendue. Elle n'est pas précédée d'une enseigne au néon aux lettres clignotantes: «Attention! je suis la TENTATION ! Si vous faites ce que je vous souffle, comme je vous plains!»

En général, la tentation s'approche de nous sans bruit. Son langage est celui de la séduction: «Laisse-toi faire, susurre-t-elle. Je suis tout à fait inoffensive, et tellement irrésistible! En outre, tout le monde agit comme je voudrais que tu le fasses. Alors, pourquoi pas toi?»

La tentation est trompeuse et persuasive. Elle peut même se faire insistante, alors qu'on lui a opposé un «non» ferme. Cependant, s'attaquer de front à la tentation – résister fermement à ses séductions, la défier avec assurance – est indispensable pour progresser sur le plan spirituel, comme sur tous les autres plans.

Il est utile de méditer cette déclaration concernant ceux qui affrontent victorieusement la tentation «Ils auront appris la meilleure leçon de leur vie en croisant le fer avec la tentation, la crainte et les attaques du mal, pour autant qu'ils ont mis leur force à l'épreuve et l'ont démontrée, et pour autant qu'ils ont trouvé que leur force a été rendue parfaite dans la faiblesse et que leur crainte s'est immolée.» Écrits divers, p. 10.

Il n'y a rien de honteux à être tenté. Même Christ Jésus, le modèle par excellence des chrétiens, fut tenté à certains moments. Or, sa pureté mentale sans défaut le protégeait. Sa spiritualité sans mélange repoussait naturellement Satan, le «diable» que la Bible présente d'un bout à l'autre comme le principal adversaire du bien et de Dieu.

Bien entendu, le diable qui parlait à Jésus n'était pas ce bonimenteur à la parole facile, paré de cornes et nanti d'une fourche, cherchant à détourner les hommes du bon chemin, comme le représente l'imagerie populaire. C'était plutôt une représentation de la supposition erronée qu'il existe une puissance mauvaise quelque part, un pouvoir en dehors de la totalité et de la pure bonté de Dieu. Jésus dit par la suite que le diable était «menteur et le père du mensonge» Jean 8:44..

L'exemple de Jésus est très important, car, bien que le menteur tenta notre Maître, il demeura absolument imperméable à ses séductions. Cela nous montre qu'en suivant son exemple, nous pouvons, nous aussi, être irréprochables, et nous appuyer sur la force de Dieu à l'heure de la tentation.

Un des auteurs du Nouveau Testament écrit ceci à propos de Jésus, l'exemple suprême: «Nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.» Hébr. 4:15, 16.

Comment Dieu vient-Il à notre secours lorsque nous sommes tentés? En nous envoyant Ses anges, comme Il le fit pour Jésus. Dans la Bible, les anges sont, en quelque sorte, le contraire des démons. Ce sont des messages spirituels de Dieu qui nous défendent et nous rassurent par la vérité et non par des mensonges. Comme l'écrit Mary Baker Eddy, les anges sont «l'inspiration de la bonté, de la pureté et de l'immortalité, neutralisant tout mal, toute sensualité et toute mortalité» Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, p. 581..

Jésus connut sa première tentation juste après qu'il fut baptisé et que Dieu eut dit: «Tu es mon Fils bien-aimé; en toi j'ai mis toute mon affection.» Luc 3:22. Aussitôt après, selon la Bible, «l'Esprit» conduisit Jésus dans le désert, où le diable le tenta pendant quarante jours. Nous ne connaissons pas en détail les tentations de Jésus durant cette période, mais les trois tentations que relate la Bible montrent la façon typique dont le diable voudrait nous tenter tous.

«Si tu es Fils de Dieu...» dit le diable à Jésus. Viennent alors trois suggestions, ou tentations, qui semblent on ne peut plus raisonnables. Pourtant, si inoffensives qu'elles paraissent, elles exhortent Jésus à renoncer à son héritage de Fils de Dieu. Elles se résument toutes à une suggestion unique: que Jésus désobéisse à Dieu.

Bien sûr, le diable ne dit pas les choses ausi crûment. Il défie Jésus de prouver qu'il est le Fils de Dieu. En d'autres circonstances, Jésus aurait tout naturellement souhaité en faire la preuve, mais le diable lui demande de prouver sa filialité par des moyens matériels, non par des moyens spirituels. À la manière du diable, non à celle de Dieu. Par des tours de magie, non par les œuvres de Dieu. En changeant une pierre en pain, par exemple, ou en sautant du haut du grand temple de Jérusalem, non en montrant qu'il est déjà le représentant immaculé du Christ.

Cependant, Jésus perçut qu'il s'agissait de suggestions diaboliques. Il refusa de perdre son identité de Fils de Dieu et d'établir le royaume des cieux d'une façon si peu céleste. Il répliqua au menteur: «Retire-toi, Satan!» La Bible dit alors simplement que «le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient» Matth. 4:10, 11..

D'une façon ou d'une autre, nous sommes tous tentés. La tentation nous incite à nier notre identité réelle d'enfant de Dieu. Elle prétend qu'on peut servir une noble cause en utilisant des moyens qui sont tout sauf spirituels, honnêtes et inspirés par Dieu. Elle prétend qu'on peut être heureux (voire plus proche de Dieu !) en menant ses affaires selon des plans «humains», au lieu de laisser libre cours à l'inspiration «divine», ou en faisant une entorse à certains principes moraux ou éthiques, et en reléguant provisoirement dans un coin les Dix Commandements révélés par Moïse ou le Sermon sur la montagne de Jésus!

Lorsque nous cédons à ces suggestions, nous faisons preuve de faiblesse à l'égard du tentateur. Nous laissons le diable penser à notre place. Nous laissons des mensonges nous convaincre que la satisfaction, la substance véritable, le pouvoir et le prestige viennent de la matière, et que le bien ne vient pas de l'Esprit. Nous oublions qui nous sommes réellement ! Nous oublions que nous sommes l'image de tout ce que Dieu est, que nous sommes le reflet spirituel de l'Amour, de la Vie, de la Vérité et de la perfection.

Nous n'avons pas à adopter les critères du succès définis par le diable. Dieu nous aime tels que nous sommes – tels qu'Il nous a créés. Nous sommes Ses fils et Ses filles entièrement spirituels, nobles et beaux. Nous n'avons rien à prouver à personne selon des voies matérielles, et surtout pas au diable! Nous sommes les «bien-aimés» de Dieu, maintenant et toujours.

S'il nous arrive de perdre momentanément de vue ces faits, les anges de Dieu sont prêts à nous secourir. Ils sont prêts à nous rappeler qui nous sommes, à nous «servir», à nous aider à demeurer ferme. Ils nous exhortent doucement à aller de l'avant, à nous rapprocher de Dieu.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / juillet 1996

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.