« Les Accidents sont inconnus à Dieu, l'Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l'unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l'harmonie » (Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, p. 424). Ce furent les premières paroles prononcées par une praticienne de la Science Chrétienne, après que j'eus trébuché et que je fus tombée lourdement sur le trottoir, me blessant la jambe et le bras droits, quelques jours avant Noël.
J'ai réussi à marcher jusqu'à la maison, mais, peu après, on m'a emmenée à l'hôpital, où les radiographies ont montré que mon bras s'était gravement fracturé en deux endroits. Des muscles étaient également endommagés. Une opération devait être effectuée le jour même; des fils métalliques et des chevilles seraient utilisés pour remettre le bras en place.
Dès que j'ai pu, j'ai téléphoné à une amie pour lui demander de contacter la praticienne.
Quand, plus tard, un chirurgien est enfin venu me voir, il m'a annoncé qu'il souhaitait reporter l'opération jusqu'au lendemain matin parce que, a-t-il dit, « nous avons besoin d'être frais et dispos pour ce genre d'intervention ».
À ce moment-là, j'avais pris la décision de ne pas me laisser opérer, et j'ai donné les raisons pour lesquelles je souhaitais un traitement par la Science Chrétienne. En tout, six docteurs ont tenté de me faire changer d'avis. Le dernier était très persuasif et j'ai presque cédé; s'en rendant compte, il m'a dit qu'il reviendrait dans un moment, quand j'aurais réfléchi. Mais, au lieu de cela, j'ai signé les papiers m'autorisant à quitter l'hôpital en pensant: « Tout est enfin réglé. » Toutefois, avant de partir, j'ai encore reçu une autre visite, celle d'un médecin consultant. Ayant appris que je faisais de la musique en amateur, il m'a dit que lui-même jouait du cor, et qu'il ne fallait pas que j'hésite à me faire opérer, sinon je ne serais plus jamais capable de jouer. Je lui ai répondu que j'avais décidé de recourir à la Science Chrétienne. Il m'a alors appris que le plâtre provisoire que je portais devrait être enlevé et remplacé le lundi suivant, ce à quoi j'ai consenti.
Quand je suis arrivée à la maison, j'ai pu m'entretenir avec la praticienne. Elle m'a assuré que mon identité spirituelle, réelle, n'avait jamais été blessée; que j'étais intacte et ne pouvais pas être séparée de Dieu un seul instant. Le lien qui m'unissait à Dieu n'était pas brisé. Elle m'a aussi renvoyée à cette déclaration de Mary Baker Eddy dans Écrits divers: «... ne perdons pas cette Science de l'homme, mais saisissons-la clairement; nous verrons alors que l'homme ne peut être séparé de son Principe parfait, Dieu, étant donné qu'une idée ne peut être arrachée de sa base fondamentale. Cette connaissance scientifique fournit la preuve évidente en soi de l'immortalité, et aussi la preuve que le Principe de l'homme ne peut créer un homme moins parfait que celui qu'il créa au commencement » (p. 186). Nous avons aussi parlé de l'applicabilité des faits suivants: « Il est inutile que l'homme cherche à faire ce que Dieu ne peut faire. Si Dieu ne guérit pas les malades, ils ne sont pas guéris, car aucune puissance inférieure n'égale la Toute-Puissance infinie; mais Dieu, la Vérité, la Vie, l'Amour, guérit incontestablement les malades par la prière des justes » (Science et Santé, p. 231).
Je suis retournée à l'hôpital le lundi suivant, et, de nouveau, le médecin consultant a essayé de me faire changer d'avis au sujet de l'opération. De nouveau, j'ai répondu: « Il faut que j'essaye ma méthode. » Il m'a regardée, et il y avait tant de gentillesse et de compassion sur son visage quand il m'a dit: « Très bien, nous allons essayer. » J'ai alors ajouté que je reviendrai après Noël pour qu'ils puissent prendre encore d'autres radios.
La praticienne a prié pour moi, et nous avons examiné les vérités spirituelles de la Science Chrétienne ayant spécifiquement trait à ma situation. Je suis retournée à l'hôpital comme je l'avais promis, et le docteur m'a demandé de lui montrer ce que je pouvais faire avec mon bras. Il s'est exclamé: « C'est merveilleux ! Bon travail ! » Il a avoué être impressionné par mes progrès. Il m'a donné rendez-vous six semaines plus tard, en ajoutant: « Je voudrais voir la fin de l'histoire. »
Tout semblait bien progresser, mais j'avais encore de la peine à lever le bras au-dessus de la nuque. Je l'ai mentionné à la praticienne, et elle a continué de prier pour moi.
Quelques jours plus tard, j'étais en mesure de jouer de l'orgue au service du dimanche de mon église. J'ai aussi pu jouer de l'alto dans un quatuor à cordes et conduire ma voiture.
Six semaines plus tard, je suis allée au rendez-vous fixé. Après avoir regardé les dernières radios, le docteur s'est déclaré enchanté, ajoutant que, par la prière, j'avais obtenu les mêmes résultats que si j'avais subi une opération. Il m'a demandé la permission de prendre des photos, parce qu'il voulait que tout le monde voie cette guérison et sache qu'elle avait été obtenue par la prière.
Je suis extrêmement reconnaissante de cette guérison.
Leeds (West Yorkshire),
Angleterre
