Même Si Les Gens sont nombreux à croire que la vie est matérielle, que Dieu et Sa création spirituelle n'ont rien à voir avec la vie, nous avons de plus en plus de preuves qui permettent d'affirmer le contraire: l'homme est spirituel, et Dieu, l'Amour divin, prend grand soin de lui.
Ces preuves nous sont fournies grâce à la thérapeutique de la Science Chrétienne. Celle-ci repose exclusivement sur Dieu, l'Esprit infini et omnipotent, Créateur de tout ce qui existe réellement. Puisque Dieu est l'Être suprême, comme le dit l'Écriture sainte, Sa création est et doit être uniquement spirituelle, bonne, harmonieuse et éternelle. Dans l'Esprit et son univers infini, il ne peut y avoir ni matière, ni mal, ni élément d'autodestruction, ni croyance matérielle. Christ Jésus expliqua à la femme samaritaine: «Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.» Jean 4:24.
Dieu, l'Esprit, le bien, n'a jamais créé un univers matériel, constitué de liquides, de minéraux, d'électricité et de gaz. Puisque Dieu est le seul Créateur, nous pouvons logiquement en conclure qu'il n'existe pas d'univers matériel extérieur à Dieu. La matière, qui est en réalité inintelligente, inerte et inanimée, ne peut agir ni créer des conditions ou des formes de vie qui lui soient propres.
Les milliers de maux dont nous nous plaignons — la maladie, la pénurie, la tristesse, etc. — reposent sur la croyance à un univers matériel et prouvent simplement que nous sommes dans l'ignorance de ce qu'est Dieu: l'Amour infini. Ils viennent à nous lorsque nous acceptons les informations fournies par les sens corporels. Un proverbe kongo dit d'ailleurs avec raison que «l'œil est un poltron» Meso nkuta kena..
L'irréalité de la matière, du mal et des croyances diverses qui en découlent nous amène à conclure que ceux-ci ne peuvent pas en réalité affecter, changer ni altérer Dieu, Sa création immaculée et Ses lois spirituelles. Mary Baker Eddy souligne ce fait sans ambiguïté dans Science et Santé: «Le temporel et l'irréal ne touchent jamais l'éternel et le réel. Le muable et l'imparfait ne touchent jamais l'immuable et le parfait. L'inharmonieux et ce qui se détruit ne touchent jamais l'harmonieux et ce qui existe en soi.» Science et Santé, p. 300.
Quand nous avons besoin d'être guéris, nous pouvons commencer par nier fermement la réalité de la matière et du mal, en reconnaissant que Dieu est le seul Esprit, le bien infini. Sa création est entièrement spirituelle, parfaite et ne faisant qu'un avec Lui. Science et Santé nous indique ce que nous pouvons attendre d'une telle prière: «Devenez conscient un seul moment du fait que la Vie et l'intelligence sont purement spirituelles, qu'elles ne sont ni dans la matière ni matérielles, et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d'une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri.» Ibid., p. 14.
Il y a près de neuf ans, je rentrai un soir à la maison lorsque mon épouse, qui était assise dehors, m'apprit qu'elle avait une forte douleur au cœur. J'ai prié tout de suite et j'ai réfuté spontanément cette suggestion erronée en comprenant que la matière était inerte, inconsciente et inanimée; par conséquent, elle ne pouvait éprouver aucune sensation, aucune douleur. Dieu, l'Esprit exempt de tout mal, était son Ame, son vrai cœur. Mon épouse fut guérie en quelques minutes.
La spiritualisation de notre pensée nous amène aussi à prendre conscience de notre unité avec Dieu, puisque nous sommes Ses idées, ce qui élimine progressivement le concept matériel de l'être et permet de comprendre que seul Dieu agit, connaît, vivifie, gouverne et guérit. Cet état d'esprit met en lumière l'insubstantialité de l'univers physique et apporte la guérison et la régénération. Comme, en réalité, il n'existe aucun univers matériel et que la matière n'affecte jamais l'Esprit et ses idées, nous pouvons savoir sans crainte que la foudre et l'électricité ne peuvent détruire l'homme, que le climat et les intempéries n'affectent pas sa santé, que les végétaux, la sève de la plante et le sucre ne peuvent le rendre malade, que la superstition n'a aucun fondement en Dieu, l'Entendement divin. Rien de tout cela, rien de ce qui est matériel, ne peut entraver ses activités ni détruire son être réel qui est toujours un avec Dieu, le bien omnipotent.
Paul explique le contraste qui existe entre l'existence mortelle, ou charnelle, et la liberté que nous confère notre spiritualité grandissante.
En 1985, je fus surpris un jour par l'arrivée soudaine de ma mère, qui venait de ma province d'origine, le Bas-Zaïre, accompagnée d'une tante maternelle. Celle-ci me dit que maman vivait dans l'effroi depuis plusieurs jours et ne pouvait même pas dormir ni se tenir tranquille pendant quelques instants, parce qu'elle se croyait poursuivie, jour et nuit, par un esprit maléfique. Je lui chantai un cantique de l'Hymnaire de la Science Chrétienne, qui met l'accent sur la toute-puissance de Dieu. Hymnaire, n° 10. Je pris aussi conscience de son unité avec Dieu, la source de toute pensée et de toute action, tout en niant fermement l'existence de la matière, du mal et de la sorcellerie, qui n'ont aucune base dans l'Entendement divin. Ma mère retrouva la paix et fut guérie le soir même.
Qu'il est important, voire indispensable, de comprendre la totalité de Dieu, l'Esprit, qui ne fait qu'un avec Sa création spirituelle, et de reconnaître que la matière et le mal sont des illusions émanant de la conscience matérielle, c'est-à-dire de la conscience mortelle ! Paul explique le contraste qui existe entre l'existence mortelle, ou charnelle, et la liberté que nous confère notre spiritualité grandissante. Il écrit dans son Épître aux Romains: «L'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas.» Rom. 8:6, 7.
La guérison intervient quand nous prenons tellement conscience de la réalité spirituelle que nous discernons, ne serait-ce qu'un peu, le néant de l'entendement mortel — la matière et le mal. Nous devons donc détourner de plus en plus notre attention de la croyance à la matière pour contempler l'Esprit et sa création, y compris l'homme créé à son image et à sa ressemblance. C'est à ce prix que nous pouvons acquérir ou maintenir la santé, l'harmonie et la croissance spirituelle.
L'Éternel est mon rocher,
ma forteresse, mon libérateur.
Dieu est mon rocher, où je trouve un abri,
mon bouclier et la force qui me sauve,
ma haute retraite et mon refuge...
II Samuel 22:2, 3
