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« L'éternel Te Gardera...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1996


« L'éternel Te Gardera de tout mal, Il gardera ton âme; L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à jamais » (Ps. 121:7, 8). Ces paroles de réconfort tirées de la Bible m'ont beaucoup aidée en 1985, quand j'ai été mutée par mon entreprise dans une autre ville.

Au moment du départ, j'ai ressenti une forte douleur dans les yeux, qui se sont mis à couler. J'ai téléphoné à un praticien de la Science Chrétienne, pour lui demander de l'aide par la prière. Le praticien me rappela que la vue n'était pas physique mais spirituelle, et que, ma nature véritable étant l'expression de Dieu, je ne pouvais jamais être privée de la vision parfaite.

Pendant le voyage, je n'arrivais pas à lire, mais j'ai prié silencieusement en répétant la Prière du Seigneur, avec son interprétation spirituelle donnée par Mary Baker Eddy dans Science et Santé. Je me suis particulièrement attachée à ce qui suit:

« Et ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal;

Et Dieu ne nous induit pas en tentation, mais nous délivre du péché, de la maladie et de la mort.

Car c'est à Toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire.

Car Dieu est infini, tout pouvoir, toute Vie, toute Vérité, tout Amour, au-dessus de tout, et Tout » (p.17).

En arrivant à ma destination, j'ai pensé qu'il faisait encore nuit, car tout paraissait sombre. Puis je compris qu'il faisait déjà jour depuis quelques heures, mais que je ne pouvais pas voir la lumière. Un employé de la compagnie pour laquelle je travaillais monta dans l'autocar et m'aida à descendre. Deux des directeurs de l'entreprise étaient aussi présents, et l'un d'eux, avec beaucoup de gentillesse et de prévenance, m'envoya chez son docteur pour un examen des yeux. J'acceptai en le remerciant de sa sollicitude; toutefois, je lui dis que je faisais confiance à Dieu, et que je ne prendrais pas de médicaments, car j'avais déjà demandé à un praticien de la Science Chrétienne de m'aider par la prière.

Le docteur me dit: « Vous avez des lésions à la cornée que je peux voir à l'œil nu. Il faut vous opérer immédiatement, mais je ne peux pas garantir que vous allez recouvrer complètement la vue. » Je remerciai le docteur, mais je lui dis que je ne consentirais pas à une opération, parce que j'étais Scientiste Chrétienne et que je m'en remettais uniquement à la prière.

De la clinique, je me rendis à l'hôtel où une chambre avait été réservée pour moi. Je téléphonai au praticien pour lui expliquer la situation difficile dans laquelle je me trouvais. Il m'encouragea en citant des paroles de la Bible et de Science et Santé, ainsi qu'un cantique de l'Hymnaire de la Science Chrétienne. Je me sentis réconfortée et davantage en paix.

Ce soir-là, je suis allée dîner avec les deux directeurs; ce fut pénible pour moi car je ne voyais rien, et je finis par renverser mon assiette. Quand je suis rentrée à l'hôtel, à ma surprise, une Scientiste Chrétienne m'attendait. Le praticien lui avait demandé de venir me voir, et elle me lut les passages recommandés par lui. Elle me lut aussi la Leçon-Sermon de la semaine. Les jours suivants, cette jeune femme, qui travaillait tout près de là, revenait m'apporter son aide dès qu'elle avait un instant.

Le troisième jour après mon arrivée était un dimanche et on m'emmena au service d'une Société de la Science Chrétienne, où beaucoup d'amour me fut témoigné. Un des membres de la Société m'invita à déjeûner, et, bien que me sentant triste, j'acceptai. Au restaurant, alors que nous attendions d'être servies, je me sentis très déprimée. Je me répétais la prière du Seigneur. Tout à coup, je pensai: « Dieu m'aime, et la preuve de cet amour est évidente dans l'invitation à déjeûner de cette dame, dans l'affection manifestée par l'autre jeune femme pendant tout le temps qu'elle a passé avec moi, et dans la tendresse et l'amour altruiste qu'elles ont exprimés, alors qu'elles me connaissaient à peine. Cet amour était aussi apparent dans la prière du praticien pour moi, et dans la sollicitude des gens de mon entreprise à mon égard. » À ce moment-là j'ai ressenti une gratitude, un amour si immenses, que j'ai immédiatement pu voir le garçon qui était en train de me servir.

Le lendemain, lundi, ma guérison avait déjà bien progressé; je voyais plus clairement et je fus capable d'aller au bureau, où j'eus une journée de travail normale. Le mardi, j'étais complètement bien. Je retournai voir le docteur ce jour-là, et il s'exclama: « C'est incroyable ! Et moi qui voulais vous opérer, et qui ai même dit que vous ne retrouveriez jamais une vision normale ! »

Cette guérison a été permanente. En fait, depuis lors, ma vue est meilleure qu'auparavant. Mon permis de conduire devait être renouvelé tous les deux ans. Maintenant, la personne chargée officiellement d'effectuer l'examen des yeux a prolongé la validité du permis à cinq ans, et m'a dit que ma vue ne cessait de s'améliorer. J'attribue tout ceci à ma vision spirituelle, qui s'est accrue, et m'a permis de voir le monde dans une lumière nouvelle, dans la plénitude de l'amour.

Je suis très reconnaissante d'avoir appris dans la Science Chrétienne que la vie n'est pas matérielle, et que la vraie vision n'est pas physique, mais spirituelle.


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