C'est À Mon Entrée dans un sanatorium pour tuberculeux que mes sœurs m'ont recommandé l'étude de la Science Chrétienne. Elles me dirent que cela me ferait beaucoup de bien. Je me procurai une Bible, un exemplaire de Science et Santé et le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. C'est ainsi que je me mis à lire la Leçon biblique hebdomadaire.
J'écrivis aussi à une praticienne de la Science Chrétienne vivant dans une ville éloignée en lui demandant si elle voulait bien m'aider. Elle répondit qu'elle acceptait de prier pour moi.
Six semaines après avoir commencé à étudier la Science Chrétienne, j'ai cessé de fumer (je fumais depuis seize ans), et je n'ai plus eu le désir de fumer depuis lors. Cette guérison a été pour moi une source particulière d'inspiration parce que la volonté humaine n'y a joué aucun rôle.
Ce verset de la Bible m'a donné beaucoup de paix et de réconfort: « Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai » (Ésaïe 66:13). J'ai dû reconnaître que quelque chose de bon se produisait dans ma vie, et que j'avais à accroître ma compréhension de Dieu et de Son Christ, dont la puissance curative s'était manifestée dans mon existence.
Le temps que j'ai passé au sanatorium m'a donné la possibilité d'étudier. Je ne prenais pas de médicaments. A la fin de mon séjour, j'avais regagné 25 kilos, et depuis lors je n'ai pas passé un jour au lit pour cause de maladie. Je joue au hockey et au baseball, et en tant qu'exploitant agricole, je soulève de lourdes charges et je travaille de longues heures sans souffrir.
Au cours des années, j'ai eu des guérisons, par la prière, de rhumes, d'intoxications alimentaires et de sinusites. Des défauts ont été surmontés quand je me suis efforcé de comprendre la perfection de Dieu et de l'homme. La déclaration de Mary Baker Eddy (Science et Santé, p. 273), « L'homme est harmonieux lorsqu'il est gouverné par l'Âme », m'a été particulièrement utile pour «séparer la balle du blé», pour distinguer le vrai du faux, par la perception et le raisonnement spirituels.
Il y a une guérison pour laquelle je serai toujours reconnaissant. Je m'étais fait une très profonde entaille au doigt alors que j'utilisais une affûteuse à grande vitesse dans un atelier. Quand je me rendis à la maison, qui était tout près, pour laver et bander le doigt, ma mère remarqua ce que je faisais et dit qu'il me faudrait des points de suture.
Je l'assurai que tout irait bien, et je me mis à prier avec ardeur. J'attachai ma pensée à cette phrase de Science et Santé: « L'Entendement divin, qui forme le bouton et la fleur, prendra soin du corps humain, de même qu'il revêt les lis; mais qu'aucun mortel ne se mêle du gouvernement de Dieu en y interposant les lois des faux concepts humains» (p. 62). Au bout d'une semaine environ, j'eus une guérison complète.
Appartenir à l'église a été pour moi, au cours des années, une source de bénédictions. Pour tout ce qui est fait, dit et écrit à l'appui de la Science Chrétienne, je suis très reconnaissant.
Edmonton (Alberta),
Canada
