Trop Souvent, à la télévision ou ailleurs, nous apprenons des nouvelles qui nous révoltent. Ce peut être des cas de « nettoyage ethnique », une bombe posée par des terroristes, ou un meurtre d'enfant. Je me considère comme une personne au caractère doux et avenant, mais la haine que j'ai pu éprouver envers les auteurs de tels actes m'a souvent paru tout à fait justifiée.
Je sens bien cependant, au fond de moi, que je ne dois pas cultiver ce genre de sentiments. Depuis que j'ai commencé, tout jeune, à aller à l'école du dimanche, j'ai pris conscience de deux faits importants: Dieu est partout et Dieu est Amour. Or ces deux faits sont en complète opposition avec mes réactions « tout à fait justifiées », et aussi, semble-t-il, avec les images désolantes de mon écran de télévision. Et pourtant, je sais par expérience que ces faits spirituels sont vrais.
J'ai appris que si l'on accepte comme réels les spectacles d'horreur, de haine et les désillusions, alors la pensée tend à acquérir la conviction que le mal est pouvoir, et la possibilité de guérison s'en trouve affaiblie. Mais la haine et ses cycles peuvent être vaincus spirituellement. Non pas qu'il suffise simplement d'écarter le mal ou de n'en tenir aucun compte. Non, mais on le traite par son antidote: l'amour qui le neutralise.
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