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Il Y A Quelques Années,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1996


Il Y A Quelques Années, je trouvais très pénibles les reportages détaillés que donnaient sans cesse les médias au sujet du cancer. Cela me faisait penser à ces paroles de Mary Baker Eddy:

« La presse sème inconsciemment dans la famille humaine bien des chagrins et bien des maladies » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 196). L'étude de l'ensemble du paragraphe où figure cette phrase m'a beaucoup apporté.

A l'époque, j'étais très occupée par une carrière à plein temps, ma famille et beaucoup d'activités d'église. Mon étude journalière de la Leçon-Sermon se réduisait parfois à une lecture rapide, régime de malnutrition spirituelle s'il en est !

Puis, un jour, je me découvris une grosseur sur le sein et je fus très effrayée. Immédiatement, je rendis visite à une praticienne de la Science Chrétienne. Son calme et ses paroles pleines d'amour m'aidèrent à voir que la réalité de l'être était Dieu et Sa création spirituelle, parfaite. En d'autres termes: « Il n'y a qu'une cause première. Donc il ne peut y avoir d'effet d'aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède de cette grande et unique cause » (ibid., p. 207). J'étais tombée dans le piège: j'avais pris une illusion pour la réalité.

Nous avons prié continuellement pendant de nombreuses semaines. Ma crainte se calmait, puis revenait à la surface; ensuite, les magnifiques vérités que je puisais dans la Bible et Science et Santé venaient de nouveau inonder ma conscience. Quand la douleur me réveillait, la nuit, je me rappelais que Mary Baker Eddy avait recommandé d'utiliser ses cantiques pour aider à spiritualiser la pensée, et j'ai pu en constater l'efficacité.

Je donnais tout ce que je pouvais à mon activité de monitrice de l'école du dimanche et à ma participation aux réunions de témoignage de l'église, et j'en recevais beaucoup d'inspiration, de joie et de paix. Cette strophe familière d'un cantique illuminait ma conscience:

Plus de rêve trompeur,
Fils, la Vérité luit:
Le spectre de la peur
Devant la clarté fuit.

(Hyamnaire de la Science Chrétienne, no 382)

Je ne sais pas exactement quand la guérison complète a eu lieu. La crainte, la douleur et la grosseur disparurent simplement de ma conscience, comme les spectres qu'elles étaient, et mon corps reprit son état normal.

Un an plus tard, mon père que j'aimais beaucoup décéda subitement, et de nombreux problèmes surgirent. Une grosseur apparut de nouveau, cette fois-ci à l'autre sein. La praticienne qui m'avait aidée auparavant était absente. Sachant que l'œuvre de Dieu est manifestée par toutes ses idées, je priai pour être guidée vers la personne qui pourrait me donner l'aide la plus efficace.

Avec les prières d'une autre praticienne, ma crainte fut vaincue. J'appris à nier l'erreur de manière encore plus spécifique. J'acquis un concept encore plus clair de mon identité spirituelle, et je compris que des pensées d'irritation, d'envie, ainsi que le sentiment de supériorité morale ne faisaient pas partie de cette identité. Là encore, après plusieurs semaines de prière, les symptômes physiques disparurent complètement.

Quelques mois plus tard, des membres de la famille vivant en Nouvelle-Zélande vinrent nous rendre visite. L'une de ces personnes venait de terminer un traitement médical de plusieurs mois à la suite d'une ablation du sein, et racontait son expérience avec beaucoup de détails.

Peu après leur départ, je découvris une autre grosseur encore. Cette fois, bien que saisie de nouveau par la crainte, j'en vins presque à rire devant le ridicule de la situation. Et je retournai chez la praticienne qui m'avait aidée la deuxième fois. Nous nous sommes remises à la tâche qui consistait à rejeter l'erreur de façon spécifique. Cette fois-ci, nous vîmes qu'il était nécessaire de dénoncer d'une part l'hérédité, d'autre part un ressentiment que j'avais éprouvé au sujet de certaines « limitations » liées à la féminité, et enfin, ce qui me parut surprenant de ma part, une certaine dureté. Nous nous sommes de nouveau attachées à voir Dieu comme entièrement bon, et à voir mon identité (et celle de tous) comme spirituelle et parfaite.

J'étais alors Deuxième Lectrice dans mon église, et ce travail était une telle bénédiction et une source de tant d'inspiration que je suis sûre qu'il a beaucoup contribué à la guérison qui s'est produite grâce à la spiritualisation croissante de la pensée.

« Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? » (Matth. 7:9). Quand nous demandons et recherchons la croissance spirituelle, Dieu l'envoie en abondance ! J'apprécie le fait que personne n'ait eu connaissance du problème en dehors des deux praticiennes qui m'ont aidée. Cela fait maintenant douze ans que s'est produite la guérison et mon état est resté normal.

Quelle merveille de voir à quel point les activités de la Science Chrétienne concordent pour bénir non seulement ceux qui en suivent les enseignements, mais aussi le monde entier !

Un grand merci.


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