Selon les médecins, notre fille souffrait d'épilepsie posttraumatique due peut-être à un coup violent qu'elle avait reçu sur la tête, lors d'un accident qui s'était produit des années auparavant. À l'époque, il ne semblait pas y avoir eu de lésions graves, sinon une omoplate fendue qui avait rapidement guéri.
Lorsqu'elle commença à avoir des convulsions trois ans plus tard, elle fut traitée par des médecins, mais sans aucun succès. Le pronostic médical n'était pas encourageant, et même avec des médicaments, les convulsions persistaient. J'avais le cœur plein d'angoisse et de tristesse.
Quand j'ai trouvé la Science Chrétienne trois ans plus tard, une praticienne que j'appelai pour lui demander de l'aide fit luire un rayon de lumière. Ses prières illuminèrent les ténèbres.
Au cours de notre premier entretien, la praticienne me dit: « Les accidents sont inconnus à Dieu. » Cette phrase est tirée d'un passage de Science et Santé avec la Clef des Écritures où on lit: «Les accidents sont inconnus à Dieu, l'Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l'unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l'harmonie.» (p. 424) Ces paroles se gravèrent au plus profond de mon âme.
Avec patience et amour, la praticienne fit briller la lumière de Dieu sur des sentiments cachés de culpabilité et de crainte. Elle mit l'accent sur l'amour que Dieu porte à tous Ses enfants, soulignant qu'Il aimait ma fille, et qu'Il m'aimait, moi aussi. L'élévation spirituelle que j'éprouvai ce jour-là fut telle que je ne me souviens même pas comment je suis rentrée à la maison (ses paroles m'avaient donné des ailes) !
Notre fille fut guérie instantanément. Elle n'a jamais repris de médicaments. Elle n'a plus jamais eu de convulsions, plus jamais manifesté les symptômes de cette maladie.
J'ai beaucoup de gratitude envers cette chère praticienne qui orienta mes pensées vers Dieu. N'ayant pas d'argent, je lui offris une demi-douzaine de pâtisseries qu'elle reçut avec beaucoup d'amour comme si je lui avais donné une bourse pleine de dollars.
Aujourd'hui, ma fille est une belle adolescente de quinze ans. Elle a fréquenté une école du dimanche de la Science Chrétienne, elle n'est pas craintive, elle a la vivacité et l'élégance d'une gazelle.
Ce ne fut là qu'une des guérisons que nous avons obtenues en Science Chrétienne; j'en ai eu d'autres, qui ont transformé ma façon d'agir.
Bien sûr, j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Ce que je souhaite ardemment, c'est d'être capable de pratiquer la Science Chrétienne avec une liberté totale. Je voudrais participer encore davantage à l'activité de ma chère église filiale, et répondre encore mieux à l'amour de ses membres qui m'attendent dimanche après dimanche. « Tout est possible à Dieu.» (Marc 10:27)
San Justo, Argentine