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Devenir membre de L'Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1996


Qu'implique l'appartenance à La Première Église du Christ, Scientiste? Quelles sont les conditions requises et la procédure à suivre pour devenir membre? Tel est le sens des questions que le rédacteur des périodiques religieux de la Science Chrétienne, a posé à la Secrétaire de L'Église Mère, Olga M. Chaffee. Nous reproduisons ci-dessous leur conversation.

Olga, que diriez-vous à celui ou à celle qui envisage de devenir membre de L'Église Mère, pour lui expliquer ce que cela signifie véritablement?

J'aimerais faire comprendre à cette personne que le fait de devenir membre de L'Église Mère n'est pas une fin en soi. Les membres participent activement à l'accomplissement de la mission de l'Église. Cette participation comprend à la fois l'étude et la pratique de la Science Chrétienne. On s'unit à cette Église, parce que l'on souhaite effectuer des guérisons, et j'aimerais d'ailleurs en profiter pour préciser que l'adhésion à une église filiale et l'adhésion à L'Église Mère n'impliquent pas la même chose.

L'une des particularités de l'Église du Christ, Scientiste, c'est qu'elle offre, en effet, la possibilité d'une double adhésion. On peut être membre d'une église filiale locale tout en étant membre de L'Église Mère; ce qui est le cas de nombreux Scientistes Chrétiens. Et lorsqu'il n'existe aucune église filiale dans sa région, on peut être seulement membre de L'Église Mère. Voudriez-vous nous parler de ces deux types d'adhésion?

Avec plaisir. Comme nous le disions tout à l'heure, les membres de L'Église Mère sont invités à participer aux activités mondiales de l'Église dans un sens très large, alors que l'église filiale, elle, permet à ses membres d'œuvrer directement dans la localité.

De ce point de vue, les membres de L'Église Mère ne sont pas moins actifs que dans leur église locale. En effet, on aurait tort de croire que le vrai travail se fait dans l'église filiale, et que l'appartenance à L'Église Mère n'implique qu'une réflexion théorique. Or, comme vous le faites remarquer, les membres de L'Église Mère ont un rôle tout à fait essentiel à jouer.

Absolument. Tous les membres de L'Église Mère ont l'occasion de s'unir en prière afin d'apporter la guérison à l'humanité. Devenir membre, c'est reconnaître en son for intérieur, comme aux yeux des autres, que l'on participe au ministère de guérison qui s'étend au monde entier.

Comment savoir, quand on étudie sérieusement la Science Chrétienne, que l'on est prêt à devenir membre de L'Église Mère?

Je suis persuadée que la plupart des gens le savent au fond d'euxmêmes. Pour ma part, j'ai su que j'étais prête parce que mon cœur débordait d'amour pour la Science Chrétienne et l'humanité. On a envie de partager, de faire connaître ce bien merveilleux qui a enrichi son existence. La lecture des articles de foi de la Science Chrétienne constitue un bon test, car ils définissent les normes. Si vous sentez que vous adhérez à ces articles de foi, si vous y êtes fidèle et qu'ils vous guident dans la vie, c'est comme si vous déclariez: «Oui, je peux m'y conformer... Oui, je m'efforcerai de les soutenir... Oui, je suis prêt à les faire connaître aux monde entier.»

Et ce partage inclut toujours la guérison, bien sûr.

La guérison est fondamentale. Je pense pouvoir dire sans me tromper que, dans l'esprit de Mary Baker Eddy, si l'on devenait membre, c'était dans le but de pratiquer la guérison chrétienne, et ce dès la fondation de cette Église. Notre Leader avait en vue une Église dont les membres accompliraient des guérisons.

Certains se posent aussi des questions d'ordre pratique concernant, par exemple, la procédure à suivre pour devenir membre de L'Église Mère. Pourriez-vous nous parler de cet aspect important?

Le Manuel de L'Église Mère de Mary Baker Eddy indique la marche à suivre. Il existe trois formules d'admission. On peut se les procurer auprès d'un membre, ou bien dans les salles de lecture de la Science Chrétienne ou dans les églises filiales. On peut aussi appeler le Service de la Secrétaire, ici, à L'Église Mère. Nous nous ferons un plaisir de donner la formule appropriée à tous ceux qui nous en feront la demande.

Il est nécessaire qu'une personne recommande le candidat et qu'une autre contresigne la formule d'admission. La première doit être membre de L'Église Mère et connaître le candidat; la seconde doit être un professeur autorisé de la Science Chrétienne et connaître la personne qui recommande le candidat. Ainsi, celui qui contresigne ne fait que se porter garant de celui qui recommande le candidat, sans forcément connaître ce dernier.

Le candidat remplit donc la formule de demande d'admission avec le plus grand soin, et celui qui le recommande doit aussi s'assurer que cette formule a été remplie correctement. Enfin, celui qui contresigne la formule doit également vérifier que rien n'a été oublié.

Cette formule est très simple, mais du fait de sa simplicité même, il arrive parfois qu'on saute, par mégarde, certains points. Mais chacun d'eux est important. Il peut paraître secondaire, voire sans intérêt, aux yeux de certains candidats, de préciser, par exemple, s'il s'agit de «M.», «Mme» ou «MIle». Mais ces indications sont très précieuses. Les noms peuvent changer et certains prénoms sont attribués aux deux sexes; il est donc parfois difficile de s'y retrouver! Lorsque vous adressez de la correspondance à quelqu'un, il est important d'avoir le nom exact.

Si je comprends bien, Olga, il arrive qu'une demande d'admission soit refusée parce que la formule d'admission n'a pas été remplie correctement, alors que la personne répond aux conditions pour devenir membre? Quelle déception en perspective! C'est dire s'il est important de remplir cette formule correctement avant de l'envoyer au Service de la Secrétaire.

Absolument! Il est bien stipulé que lorsqu'une formule incorrectement remplie nous parvient, nous ne la retournons pas. C'est à la personne de faire une nouvelle demande. Vous savez, il est demandé très peu de choses sur la formule d'admission. Voir Manuel de L'Église Mère, p. 109. Elle n'est pas difficile à remplir, mais il est important de prendre le temps de vérifier que tout est correct.

Au début de notre entretien, nous nous sommes demandé comment une personne peut savoir qu'elle est prête à devenir membre. Mais, parfois, c'est celui qui doit recommander le candidat qui se pose cette question à son sujet. Que lui répondriez-vous dans ce cas?

Il est très important d'avoir une conversation, un entretien. Il ne s'agit pas de soumettre le candidat à un interrogatoire ni de lui donner le sentiment qu'on est en train de le juger. Du reste, il est bien difficile à celui qui croit devoir «juger» de savoir si le candidat est digne de devenir membre. Il s'agit plutôt de s'assurer que le candidat comprend la nature de ses engagements, de ses devoirs, ce que l'Église attend de lui et ce que lui-même est en droit d'attendre, de façon à ce que nul ne soit déçu ni surpris. Celui qui recommande un candidat doit avant tout être sûr que celui-ci mène une vie en conformité avec les conditions requises, afin de lui épargner une expérience qu'il pourrait assimiler à un échec, ou pour lui éviter tout simplement de participer à quelque chose dont il n'a encore qu'une vue superficielle et pour lequel il n'est pas prêt.

Mary Baker Eddy ne dit-elle pas que les candidats doivent être «des chrétiens et des étudiants fidèles et loyaux du livre d'étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures» Ibid., Art. VI, sect. 2.?

Tout à fait! C'est essentiel. Du reste, une étude attentive de tous les statuts du Manuel montre bien le rôle fondamental que joue notre livre d'étude dans l'existence et la continuité mêmes de cette Église!

Voilà qui m'amène à vous poser la question suivante: Lorsqu'un candidat a été membre d'une autre confession, doit-il présenter une lettre officielle de son ancienne église attestant sa démission? Certains pensent que ce document officiel est obligatoire, mais il ne leur est pas toujours possible de l'obtenir.

Non, il n'est pas nécessaire d'avoir ce genre de lettre. Cependant, afin que le candidat puisse prendre sa décision sereinement et par courtoisie envers son ancienne église, il est bon que chacune des parties concernées confirme que tout lien a été rompu. Certaines églises ne délivrent pas d'attestation, d'autres le font. J'ai eu entre les mains des lettres dans lesquelles l'ancienne église non seulement confirmait la démission du membre, mais recommandait celui-ci pour ses qualités chrétiennes. D'une façon générale, tout dépend donc de l'église à laquelle appartenait le candidat.

L'essentiel est que le candidat ait rompu définitivement ses liens avec son ancienne église et qu'il soit prêt pour ce nouveau pas. Il ne doit y avoir aucune ambiguïté à ce sujet, tant dans l'esprit du nouveau membre que de celui qui le recommande. Exactement! Celui qui recommande le candidat peut lui demander s'il assiste régulièrement aux services religieux, s'il étudie sérieusement les enseignements de la Science Chrétienne et y demeure fidèle.

Peut-être est-il temps d'évoquer certaines des valeurs chères aux membres de l'Église. Nous avons parlé de ce qui permet de savoir que l'on est prêt à devenir membre ainsi que de l'entretien qui doit avoir lieu entre le candidat et celui qui le recommande, mais quelles sont les valeurs morales auxquelles un futur membre est censé adhérer? Et ces valeurs morales ont-elles changé fondamentalement depuis l'époque où Mary Baker Eddy a établi son Église?

Ce sont des valeurs chrétiennes; elles n'ont pas changé depuis deux mille ans! Tous ceux qui étudient la Bible et Science et Santé — notre pasteur — savent que L'Église Mère est attachée aux valeurs que Christ Jésus a transmises à l'humanité. Ce qui nous conduit à reparler de l'engagement. La lecture de ces livres nous éclaire sur la nature de cet engagement. Nous devons nous poser les questions suivantes: «Suis-je prêt à respecter mes engagements et à les vivre? En ai-je le désir sincère?» À cet égard, l'entretien avec la personne qui approuve la candidature est extrêmement importante; il arrive que certaines choses viennent à la surface, des points auxquels le candidat n'avait pas vraiment pensé. Encore une fois, il ne s'agit pas de «juger» la valeur d'un autre, mais d'être bien conscient des normes morales. C'est à chacun de les mettre en pratique avec l'aide de Dieu.

Ce qui revient à la question de savoir si l'on est prêt, notamment, à vivre en chrétien selon les enseignements de la Bible et de Science et Santé. Les normes morales ne viennent-elles pas toutes de là? Nous parlons donc de mener une existence droite et honnête, fondée sur les principes moraux.

Cela se rapporte également à la pratique de la guérison spirituelle. D'où ma question: Une personne qui étudie sincèrement la Science Chrétienne tout en exerçant une profession médicale peut-elle malgré tout devenir membre de L'Église Mère?

Il est très difficile d'adhérer à deux systèmes totalement opposés. Devenir membre de L'Église Mère, c'est prendre ouvertement position pour ce à quoi l'on croit, et le montrer dans son style de vie, dans ses activités. À vrai dire, je crois que cela poserait un plus grand problème au membre qu'à l'Église même! Il vivrait un conflit perpétuel au plus profond de lui-même en soutenant des pratiques auxquelles il ne croirait plus. C'est pourquoi il est sage de la part de celui qui travaille dans le secteur médical de prendre une décision mûrement réfléchie. Posez-vous la question: «Êtes-vous sûr d'être vraiment prêt à embrasser la Science Chrétienne sans réserve et au grand jour?»

Le fait de devenir membre exige parfois, outre le genre d'engagement dont nous avons parlé, une certaine forme de sacrifice. Il faut renoncer à certaines façons de penser et à un certain style de vie. Mais j'ai pu constater, et je pense que vous serez d'accord avec moi, que ce sacrifice ne se traduit jamais par la perte de quelque chose de bon. C'est toujours l'occasion d'acquérir un bien véritable.

Notre existence s'enrichit, nos valeurs se spiritualisent.

Et celui qui aspire à devenir membre ne devrait-il pas s'attendre à ce que l'étude de la Science Chrétienne lui vale des guérisons qui effacent toute impression de sacrifice? Il pourrait, par exemple, guérir de l'habitude de fumer...

C'est tout à fait juste. Cela lui apporte une plus grande liberté, la victoire sur certaines limites.

Cela me rappelle ce que disait Jésus concernant le fait de servir deux maîtres. Il est très difficile d'être heureux et de se sentir libre dans la vie tant que l'on n'a pas reconnu son seul maître: Dieu, la Vie, la Vérité et l'Amour divins.

Précisons à présent, Olga, qu'il existe des membres de L'Église Mère dans le monde entier et qu'ils sont de toutes conditions sociales. Pourriez-vous dire quelques mots au sujet des enfants ou des adolescents qui souhaitent s'unir à L'Église Mère?

Avec plaisir! Mary Baker Eddy a compris que cela correspondait à un réel besoin. Une disposition statutaire prévoit que, dès l'âge de douze ans, un enfant peut devenir membre de L'Église Mère. Actuellement, les enfants de douze à dix-huit ans doivent accompagner leur demande d'une lettre signée par l'un des deux parents déclarant donner son accord. Ceci est très important, notamment dans certains pays car, selon la loi, il s'agit d'enfants mineurs. Tous ceux qui connaissent bien les textes bibliques savent que, traditionnellement, dès l'âge de douze ans, les enfants pouvaient participer aux activités de l'église et devenir officiellement membres de la communauté religieuse. Et depuis plus de cent ans que le mouvement de la Science Chrétienne existe, les enfants nous ont amplement donné la preuve de leur capacité d'accomplir des guérisons.

Mais demande-t-on fondamentalement la même chose à un jeune de douze ans ou à un adolescent qu'à un adulte de trente ans — c'est-à-dire d'être un chrétien et un étudiant fidèle et loyal de Science et Santé?

Absolument.

Olga, je sais qu'en votre qualité de Secrétaire de L'Église Mère, vous vivez chaque jour, à chaque heure, tout ce qu'implique le fait de s'unir à cette Église. Le monde a tant besoin de ceux qui pratiquent la guérison, et la promesse est si merveilleuse! Souhaitez-vous, pour conclure, ajouter quelques paroles qui vous tiennent à cœur?

Je considère que c'est un très grand privilège que d'être membre de L'Église Mère. C'est merveilleux de pouvoir profiter de cet avantage en participant aux activités de guérison de l'Église. Celui qui œuvre dans ce ministère de guérison en reçoit toujours les bienfaits. Mais plutôt que de se demander ce que cela va lui apporter, qu'il se réjouisse de ce que cela lui donne l'occasion de donner. Qu'il sache qu'au moment même où il s'emploie à donner, il reçoit forcément. Cela va toujours de pair. C'est un privilège unique dans le monde d'aujourd'hui. L'Église n'a pas pour mission de chercher avant tout à multiplier le nombre des membres. Sa véritable mission est de croître dans son ministère de guérison. C'est là ce que cette Église doit au monde. La Science du Christ nous enseigne quelque chose de très précieux, quelque chose d'unique. Nous unissons tous nos efforts pour faire connaître au monde les lois divines universelles de la guérison. C'est la raison pour laquelle nous invitons les gens à se joindre à nous dans cette tâche.

Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu (...)
Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple,
ils rompaient le pain dans les maisons,
et prenaient leur nourriture avec joie
et simplicité de cœur, louant Dieu,
et trouvant grâce auprès de tout le peuple.
Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église
ceux qui étaient sauvés.

Actes des apôtres 2:44, 46, 47

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