En mettant en pratique la Science Chrétienne, mes enfants et moi avons été guéris, entre autres, de plusieurs rhumes, d'une otite chronique, d'une pneumonie, de troubles abdominaux, de la varicelle, d'une blessure au doigt et d'une grave brûlure.
Alors que j'attendais mon premier enfant et que je pratiquais la Science Chrétienne depuis relativement peu de temps, un gynécologue m'a annoncé, au cours du cinquième mois de grossesse, que j'avais une tumeur sans doute liée à un cancer du col de l'utérus. Je devais subir un examen médical, mais on m'a assuré que si une opération s'avérait nécessaire, celle-ci pouvait avoir lieu après l'accouchement. J'étais terrifiée à l'idée d'être opérée. J'ai décidé de m'en remettre à la prière, et j'ai demandé à ma mère de prier avec moi. Elle m'a conseillé d'étudier certains passages de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Elle m'a assuré que Dieu avait créé tout le monde parfait, moi y compris, et qu'une grosseur anormale ne faisait pas partie de la création parfaite de Dieu.
En lisant le premier chapitre de la Genèse avec un regard neuf, j'ai entrevu ce que signifiait le fait d'être l'image et la ressemblance de Dieu. Un énoncé de Science et Santé m'a également beaucoup aidée: « L'homme, gouverné par son Créateur, n'ayant aucun autre Entendement — établi sur l'affirmation de l'Évangéliste que "toutes choses ont été faites par Elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans Elle" — peut triompher du péché, de la maladie et de la mort. » (p. 231) J'ai alors compris que cette grosseur ne faisait pas partie de moi et que je pouvais en triompher.
Un mois plus tard, j'ai subi l'examen médical. Au grand étonnement du gynécologue, on ne voyait aucune trace de tumeur. J'ai été extrêmement reconnaissante de cette preuve de guérison !
Depuis, j'ai continué à m'en remettre à Dieu en élevant mes deux enfants. Lorsque se présentait un problème physique, la guérison était rapide et complète. L'une de ces guérisons m'a particulièrement marquée. À l'époque, ma fille était encore toute petite. Un jour, la chaise sur laquelle elle était montée a basculé. En tombant, l'enfant a heurté de la tête le sol en béton. J'ai entendu un grand fracas, et ma fille s'est mise à crier. J'étais tellement affolée que, pendant quelques secondes, il m'a été impossible de la regarder. Puis j'ai vu qu'elle ne bougeait plus. Je me suis précipitée vers le téléphone pour demander à ma mère de prier pour elle. Elle n'était pas là. Pour la première fois de ma vie, il me fallait faire face, seule, à une urgence.
J'ai couru vers ma fille, je l'ai prise dans mes bras en fermant les yeux. Priant Dieu avec ferveur, j'ai prononcé avec fermeté «l'exposé scientifique de l'être» qui se trouve dans Science et Santé. En voici le début: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout.» (p. 468) Je me suis soudain sentie rassérénée. Quelques minutes plus tôt, j'avais été prise de panique à la vue de ma fille gisant inerte sur le sol; je savais à présent que, puisqu'elle était l'image et la ressemblance de Dieu, elle était parfaite, malgré l'évidence matérielle contraire. Étant l'enfant de Dieu, elle ne pouvait pas s'être fait mal.
Au moment où j'ai eu l'intime conviction que tout allait bien, ma fille s'est dégagée de mes bras et s'est éloignée en courant pour aller jouer comme si de rien n'était. Son état avait changé si vite que ce n'est que le soir, après le bain, que, me souvenant de l'incident, je me suis rendu compte que la chute n'avait laissé aucune séquelle: l'enfant n'avait ni bosses ni égratignures.
J'étais infiniment reconnaissante de cette preuve supplémentaire de l'amour et de la sollicitude de Dieu. Cette guérison a été décisive pour moi, car j'ai su que j'étais capable de prier avec assurance pour mes enfants. Elle m'a appris que Dieu est vraiment «un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » (Ps. 46:2) Je n'avais pas forcément besoin de compter sur les prières d'une autre personne pour que la guérison se produise. Je pouvais, moi aussi, démontrer le pouvoir et la puissance de la Vérité. C'était là une grande victoire à mes yeux ! Cela m'a rappelé ces propos de Christ Jésus destinés à tous ceux qui suivraient son exemple: « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père.» (Jean 14:12)
Brisbane (Queensland),
Australie
