C’était Le Jour où les lycées participaient au « Championnat des connaissances » organisé au niveau de l’État. J’étais responsable de l’entraînement des champions en titre. La compétition s’annonçait difficile, car chaque équipe essaierait d’être la première à actionner le signal pour répondre, dans le temps imparti, aux questions qui portaient sur un vaste éventail de sujets.
L’épreuve écrite de la première manche avait commencé, et des questions orales allaient suivre. Je me suis installée dans une salle vide et, abandonnant mes notes, j’ai décidé de prier et de réfléchir au but véritable de cette activité.
Cette journée était-elle prétexte à un exercice purement cérébral ? S’agissait-il de déterminer qui était le plus doué, quelle école était la plus forte, ou qui avait adopté la technique d’entraînement et la stratégie la plus performante parmi les entraîneurs ? Je voulais percevoir clairement comment cette activité s’inscrivait dans le dessein de Dieu, l’Entendement divin. Il était facile de se laisser emporter par l’ambiance mentale au point de croire qu’une mémoire prompte était synonyme d’intelligence supérieure.
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