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Il N'Y A pas d'accidents dans le...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1995


« Il N'Y A pas d'accidents dans le royaume de Dieu. » C'est ce qui m'est venu à l'esprit alors qu'on me radiographiait au service des urgences: j'avais été renversé par une voiture au moment où je traversais la rue, à un carrefour. Une autre pensée m'est venue aussitôt: « S'il n'y pas d'accidents dans le royaume de Dieu, il ne peut pas y avoir non plus d'effets dus à un accident. »

Selon le témoin principal, un ambulancier qui n'était pas de service ce jour–là, le choc m'avait précipité sur le trottoir que j'avais heurté de la tête. Il avait immédiatement appelé les urgences avec son téléphone cellulaire, déplacé sa voiture de façon à bloquer la circulation pour me protéger, et accouru à mes côtés. Il m'avait conseillé de ne pas bouger, en m'expliquant que j'avais une blessure sérieuse à la tête, qui saignait abondamment, et que je devais certainement en avoir d'autres.

J'ai aussi appris, par la suite, que ma femme avait prié pour moi.

Les radios ont révélé, pour toute fracture, une fêlure de la clavicule. Au service des urgences, on a nettoyé les plaies et les contusions que j'avais au visage et aux mains, et suturé la blessure de la tête. On m'a informé que je risquais d'avoir une commotion cérébrale et on m'en a décrit les symptômes. J'ai répondu que j'étais Scientiste Chrétien et que je ne désirais prendre aucun médicament. On a respecté ma décision, et j'ai réussi à marcher jusqu'à la salle d'attente pour y rejoindre ma femme.

Il m'arrive souvent de prier lorsque je me promène le matin. Ce jour–là, j'avais médité la « Prière quotidienne » et la « Règle pour les mobiles et les actes », que l'on trouve dans le Manuel de L'Église Mère de Mary Baker Eddy, aux sections 4 et 1 de l'Article VIII. Je m'étais efforcé d'être conscient de la présence et du pouvoir de Dieu.

J'étais reconnaissant de la protection que j'avais déjà ressentie. Mais je n'ai pas tardé à apprendre, cependant, qu'il me fallait mieux comprendre que Dieu prenait soin de l'homme, et rejeter la croyance générale concernant les effets d'un choc physique. J'étais sorti de la salle des urgences en boîtant légèrement, mais au bout de quelques heures, j'avais du mal à soulever la jambe et le pied, qui étaient devenus douloureux et enflés, comme d'autres parties de mon corps. Il me fallait une canne, même pour me déplacer dans la maison.

Le praticien de la Science Chrétienne auquel j'ai demandé de me traiter par la prière a fait ressortir un point important: ni lui ni moi ne devions tenter de changer la matière, car c'était la pensée qu'il fallait changer afin de mieux comprendre la loi de Dieu. Il m'a aussi incité à reconnaître et à rejeter la croyance générale erronée concernant la façon dont les accidents affectent le corps. Il s'agissait là de me défendre contre la mauvaise pratique mentale et le magnétisme animal, lesquels impliquent l'illusion que l'homme est mortel et non pas spirituel.

Au bout de quelques jours, je n'ai plus eu besoin de canne. Les croûtes et les ecchymoses ont disparu rapidement de mon visage. Deux semaines plus tard, je reprenais mes fonctions de Premier Lecteur dans mon église. Le mois suivant, ma femme et moi sommes partis pour le Canada, un voyage de trois mille kilomètres prévu depuis longtemps, afin d'assister à un congrès; j'ai pu porter moi-même mes bagages. Mon rétablissement s'est poursuivi peu à peu, et, au bout de plusieurs semaines, j'avais repris toutes mes activités; les progrès avaient été continus.

Deux faits m'ont particulièrement marqué au cours de la guérison:

Tout d'abord, alors que je venais de rentrer chez moi et de demander l'aide d'un praticien, j'ai ressenti les premiers symptômes associés à une commotion cérébrale. Ma femme a rappelé le praticien qui m'a parlé pendant plusieurs minutes en répétant « l'exposé scientifique de l'être » (voir Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, p. 468). Quand il est arrivé à la fin de cet énoncé concernant l'identité spirituelle et parfaite de l'homme, la crise était passée, et je n'ai plus manifesté le moindre symptôme de commotion.

D'autre part, huit jours après l'accident, le médecin m'a retiré les fils du cuir chevelu. La plupart des plaies s'étaient cicatrisées et les bleus avaient disparu de mon visage, mais le médecin a remarqué sous mon nez, et sans qu'il y ait de rapport avec l'accident, une zone d' « infection eczémateuse ». Il m'a indiqué deux médicaments.

J'ai choisi de m'en remettre à la Science Chrétienne et, vingtquatre heures plus tard, il n'y avait plus aucune trace du problème.

La joie que j'éprouve devant cette guérison ne m'empêche pas d'apprécier bien plus encore d'avoir mieux compris, grâce à la Science Chrétienne, le pouvoir et la présence de Dieu.


Le matin de l'accident, je me trouvais dans un autobus pour me rendre en ville. J'allais au Foyer du troisième âge où je travaille comme bénévole. Au cours du trajet, les habitués de la ligne racontaient que l'itinéraire de l'autobus avait été dévié à cause d'un accident. Je me suis mise à prier tranquillement pour affirmer que Dieu prend toujours soin de Sa création, qu'aucun accident ne peut se produire dans le royaume de Dieu, que toutes les idées de Dieu sont saines et sauves. Ce ne fut pas une longue prière.

En arrivant à destination, j'ai voulu appeler mon mari, censé être à la maison. Pas de réponse ! Il a l'habitude de prendre une douche après sa promenade matinale, aussi ai–je attendu une vingtaine de minutes avant de rappeler. Toujours pas de réponse. Comme j'avais fait allusion à la conversation entendue dans l'autobus, quelqu'un m'a demandé si mon mari aurait pu se trouver sur les lieux de l'accident. J'ai nié avec énergie qu'il puisse lui arriver quelque chose.

Le téléphone a sonné: on m'appelait de l'hôpital. Une jeune femme m'a aussitôt raccompagnée chez moi afin que je puisse aller chercher mon mari avec ma propre voiture. Je n'ai pas cessé de prier pendant tout ce temps.

C'était merveilleux de voir s'opérer cette guérison sous mes yeux, et de pouvoir faire ce long voyage au Canada, à peine quelques semaines plus tard. Dieu prend effectivement soin de tous Ses enfants, et cette guérison n'en est qu'une preuve de plus parmi toutes celles que notre famille a obtenues au cours des ans.

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