Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

J'écris Ce Témoignage dans...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1995


J'écris Ce Témoignage dans l'espoir que d'autres pourront tirer profit des idées qu'il exprime.

J'ai été élevé dans un foyer uni et j'étais heureux: j'avais de bons parents, je réussissais bien à l'école et j'entretenais de bonnes relations avec les amis et la famille. Pendant l'enfance et l'adolescence, je me suis aperçu que j'étais attiré par les personnes de mon sexe. Cette découverte ne m'a pas amené à avoir des relations homosexuelles, mais elle a m'a fait tomber dans ma propre estime. Après l'adolescence, au lieu de regarder la vie avec espoir, j'ai éprouvé de grandes souffrances émotionnelles. Je ne faisais part de ces sentiments à personne, j'avais peur, j'avais honte et j'ai fini par me sentir désespéré.

Pendant une courte période à l'université, je me suis tourné vers la religion dans laquelle j'avais été élevé en y cherchant une réponse. Mais je n'en ai reçu aucun secours réel. Du plus loin que je me souvienne, je désirais être guéri, même si je n'en voyais pas la possibilité ni n'entrevoyais aucun moyen d'échapper à ma souffrance.

Ces attirances avaient un impact négatif sur tous les aspects de ma vie et de mes relations; j'en venais peu à peu à croire que j'étais victime d'une force mauvaise qui agissait en moi. J'ai fini quand même par parler du problème à mes parents, et nous avons décidé ensemble que j'irais consulter un psychiatre, ce que j'ai fait pendant une assez longue période. Cette activité a bien eu un léger effet correcteur et m'a quelque peu soutenu, mais elle était, la plupart du temps, douloureuse, et les questions de sexualité, d'identité et de propre estime restaient sans solution.

Mary Baker Eddy déclare: « Le désir, c'est la prière; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu'ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions » (Science et Santé, p. 1). Mais je ne comprenais pas encore que le désir d'une libération pouvait être exaucé grâce à un « façonnement » spirituel de la pensée.

Puis, une parente Scientiste Chrétienne m'a suggéré d'entreprendre l'étude de sa religion. Une réticence initiale s'est rapidement transformée en ouverture, et je me suis mis à lire la Leçon biblique hebdomadaire. Je sentais bien que cette étude contenait une promesse, mais l'homosexualité me semblait encore bien souvent insurmontable.

Dans la mesure où je comprenais que mon individualité spirituelle était intacte, et non pas ternie par le péché ni l'erreur, j'acquérais de l'assurance. J'étais frappé par l'amour que manifestaient les gens de ma nouvelle église, même si je n'arrivais toujours pas à m'aimer moi-même. Il m'a fallu beaucoup de temps pour renverser, par la prière, la croyance que j'étais un mortel ayant besoin d'une guérison et que je ne pouvais pas être guéri.

Cependant, certaines affirmations de Science et Santé m'ont aidé, et en particulier celle-ci: « Quand les fausses croyances humaines se rendent tant soit peu compte de leur propre fausseté, elles commencent à disparaître » (p. 252). Au sujet du péché, Mary Baker Eddy écrit: « C'est un sens de péché, et non une âme pécheresse, qui est perdu » (Ibid., p. 311). Apprendre à adorer Dieu et comprendre le lien qui unit l'homme à son Créateur devint une aspiration consciente chez moi. Ce meilleur concept du culte m'a permis de saisir ce qu'est la beauté réelle. J'ai lu: « Le secret de la beauté, c'est avoir moins d'illusion et plus d'Ame... » (Ibid., p. 247).

Insensiblement, mes pensées et mes actes se sont transformés au fil des années. Le premier changement marqué provenait du désir de ne pas toujours penser à moi et de commencer à aimer les autres spirituellement. Ce désir d'exprimer l'amour spirituel n'aurait pas existé si je n'avais pas mieux compris l'identité de l'homme telle qu'elle est définie dans la Bible, où l'homme est présenté comme l'« image » et la « ressemblance » de Dieu (voir Gen. 1:26). J'ai appris à aimer tous ceux qui traversaient ma vie. Cette affection spirituelle s'est traduite par des amitiés plus satisfaisantes et a eu un impact positif sur ma vie professionnelle: je me suis peu à peu libéré de la croyance aux limites, de la crainte et j'ai amélioré l'image que j'avais de moi-même. J'ai prié pour percevoir les pures qualités spirituelles des autres, en sachant que, puisque Dieu en était la source, je les possédais également par réflexion.

J'ai exprimé davantage de grâce, un amour plus fort et plus pur, une joie plus intense et une sollicitude plus spontanée. J'ai consenti à abandonner la conviction d'avoir eu une jeunesse tragique, j'ai renoncé à toujours penser à moi et j'ai éprouvé le désir conscient de voir le monde en partant du point de vue que Dieu est bon et qu'Il crée tout.

Les idées curatives du livre des Psaumes furent d'un grand soutien dans mon travail pour mieux connaître la miséricorde de Dieu. J'ai été de moins en moins attiré par les hommes, lorsque je me suis rendu compte que cette attraction était une tendance contre nature, un mensonge de l'entendement charnel et du sens personne, et non mes propres pensées, qui sont réelles et soutenues par Dieu. J'ai pris à la lettre la promesse d' « un nouveau ciel et une nouvelle terre » (Apocalypse 21:1), ainsi que cette déclaration de Science et Santé: « La bonne volonté de devenir semblable à un petit enfant et d'abandonner l'ancien pour le nouveau dispose la pensée à recevoir l'idée avancée » (p. 323).

Je me suis libéré des tendances homosexuelles à mesure que je vivais en m'attendant au bien. De nombreuses amitiés avec des femmes se sont formées, certaines à caractère sentimental. Toutes ces relations ont eu une base morale saine.

Il ne reste plus aucune trace, dans ma vie, du tourment et de la confusion du passé. J'essaie de me trouver une épouse affectueuse, avec le profond désir de fonder une famille. Je me sens bien en société et j'ai d'amples preuves de l'assurance que « nous sommes maintenant enfants de Dieu » (I Jean 3:2). Toute cette transformation s'est effectuée sur une période de plusieurs années. Elle a renforcé ma résolution de pratiquer la guérison comme l'a fait Christ Jésus.

Je n'aurais pu être guéri de l'homosexualité sans accepter de faire la distinction entre l'irréalité et la réalité, entre l'erreur et la Vérité ni sans avoir compris le caractère spirituel de ma véritable masculinité.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / septembre 1995

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.