Lorsque les enfants d'Israël arrivent en Terre promise, Moïse envoie un groupe d'hommes explorer le pays. Ils reviennent au bout de quarante jours et racontent que c'est un pays « où coulent le lait et le miel », mais, ajoutent-ils, « ce peuple... est plus fort que nous », ce sont « des hommes d'une haute taille... des géants: nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles. »
Caleb, l'un des éclaireurs, a découvert les mêmes choses, mais sa foi dans le dessein de Dieu lui inspire une conclusion différente. Secondé par Josué, il déclare: « Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs !... Si l'Éternel nous est favorable, il nous mènera dans ce pays, et nous le donnera... ne les craignez point ! » La peur suscitée par le récit précédent l'emporte cependant, et les enfants d'Israël vont errer dans le désert pendant quarante ans avant de reconnaître qu'ils sont capables d'entrer en possession de la Terre promise. Voir Nombres, chap. 13, 14.
Les pérégrinations des Israélites nous donnent une leçon spirituelle. Le manque de confiance en notre capacité de nous en remettre à Dieu pour atteindre un objectif légitime, comme la guérison, risque de nous faire stagner. Nous avons tous senti, à un moment donné, la nécessité de faire un pas en avant. Nous avons prié avec ferveur pour connaître la voie à suivre, mais, une fois éclairés par Dieu, nous avons eu peur de suivre l'inspiration divine. Nous avons gardé les yeux rivés sur le problème au lieu d'écouter la réponse accordée à nos prières. Nous sommes demeurés dans le désert.
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