A l'Assemblée annuelle de L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, U.S.A., qui s'est tenue le lundi 5 juin, les membres ont été invités à se percevoir mutuellement, et à percevoir toute l'humanité, dans l'amour et le pouvoir guérisseur du christianisme scientifique.
La Présidente sortante, Mme Ruth Elizabeth Jenks, a invité les membres à chanter le cantique 256 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne, puis a lu des passages de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy. L'auditoire a ensuite prié en silence, puis a dit à haute voix la Prière du Seigneur.
Mme Jenks a donné la liste des officiers de L'Église Mère à la date du 5 juin 1955:
Révérende Mary Baker Eddy, Pasteur Émérite; John Lewis Selover, Olga M. Chaffe, Virginia S. Harris,
Olga M. Chaffee, Secrétaire;Après avoir annoncé les officiers, Mme Jenks a présenté le nouveau Président de L'Église Mère, David C. Driver.
REMARQUES DU NOUVEAU PRESIDENT
Par l'intermédiaire des Leçons bibliques du Livret trimestriel de la Science Chrétienne, notre pasteur enseigne, inspire et nous guérit au cours de note étude quotidienne. Il prêche pour nous dans notre église, le dimanche, et, grâce à la radio et à la télévision, pour une grande partie du monde.
Le rapport du Comité des Leçons bibliques comporte l'extrait d'une lettre adressée à une chaîne de télévision du Texas:
« Dimanche dernier, j'étais malade et me trouvais dans l'incapacité de me rendre à mon église [baptiste]. En général, lorsque je reste à la maison, je regarde le premier service baptiste qui est diffusé à 11 heures... Alors que je passais d'une chaîne à l'autre... je suis tombé sur une émission diffusée sur votre antenne qui s'intitule "La Leçon biblique hebdomadaire"... L'émission ne m'intéressait pas beaucoup, et j'ai décidé de lire le journal en attendant qu'elle se termine. Quelques minutes plus tard, je ne pouvais plus détacher mon regard de l'écran... Je ne savais pas grand-chose de l'église de la Science Chrétienne, et j'en ignorais totalement la doctrine. La profondeur de cette émission m'a surpris, et sans aucun doute inspiré. A mon grand étonnement, j'étais d'accord avec tout ce que j'entendais. Cela a élevé ma pensée, et je me sentais vraiment mieux à la fin de l'émission... J'ai bien l'intention de regarder [cette émission] chaque semaine désormais. »
Le comité fait ressortir dans son rapport que « l'auteur de la lettre ne voulait pas écouter la Leçon biblique, mais le pasteur a continué de prêcher et a très vite touché ce cœur sincère et réceptif ».
Oui, le pasteur doit « continuer à prêcher pour cette Église et pour le monde ». C'est là ce que demande notre Leader dans le Manuel. Le Manuel stipule également: « Il sera du devoir des membres de L'Église Mère et de ses filiales de promouvoir la paix sur la terre et la bonne volonté envers les hommes... et ils s'efforceront de promouvoir le bien-être de toute l'humanité en démontrant les règles de l'Amour divin. » Manuel de L'Église Mére, Art. VIII, sect. 16. De toute évidence, le Manuel exige que nous nous tournions vers l'extérieur et que les salles de lecture en fournissent les principaux moyens. Cependant, en quoi cela profite-t-il aux membres timides qui se sentent embarrassés à l'idée de se tourner vers l'extérieur, ou bien à ceux qui se sentent négligés à cause de cette orientation ou pour toute autre raison ? Sont-ils laissés de côté ? Que faire pour répondre à leurs besoins ?
Tout d'abord, l'expression « toute l'humanité » n'exclut personne. Elle inclut chaque membre de notre Église, tous ceux qui sont ici et tous ceux qui sont là-bas. Mais où est-ce, « là-bas » ? Exist-t-il un tel endroit ? Adoptons un point de vue spirituel, à l'exemple de Jésus. Il voyait l'homme parfait Voir Science et Santé, p.476., nous dit notre pasteur, là où les sens matériels présentaient un homme mortel malade ou pécheur.
C'est la même chose avec l'Église. Pour guérir ce qui ne va pas dans l'institution humaine, il nous faut suivre l'exemple de notre Maître. Il nous faut voir « dans la Science » l'Église parfaite à la place de l'image limitée et troublante de l'institution humaine que les sens matériels sont susceptibles de nous présenter. Et l'Église qui est « dans la Science », c'est la structure divine, telle que la définit Science et Santé. Elle manifeste les qualités immuables de la Vérité qu'unissent les liens de l'Amour. Elle enveloppe toute la création divine, « tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède. »Ibid., p.583. Existe-t-il quelque chose de réel qui ne procède pas du Principe ? Non, c'est impossible. Ainsi, nous contemplons cette idée divine, l'Église, qui inclut tout, et n'exclut absolument rien. Elle inclut tout ce qui émane du Principe et exclut tout ce qui nie le Principe. Elle inclut tout ce qui est réel et bon, et exclut tout ce qui est mauvais et donc irréel. Par conséquent, elle exclut toute division et inclut l'unité des idées du Principe dans leur grande diversité.
Cette idée divine, l'Église, forme un tout indivisible; sa sécurité ne peut être ébranlée ni sa pureté corrompue. Son envergure est infinie. Cet idéal divin est reflété, dans une certaine mesure, par une institution humaine précieuse, notre Église, qui chasse le mal et guérit les malades. Il nous faut percevoir qu'elle embrasse tout ce qui est réel dans le monde entier. Quel merveilleux sentiment d'homogénéité !
Et, de même que la vision transcendante de l'homme qu'avait notre Maître était extrêmement efficace pour guérir les malades, de même notre propre vision transcendante de l'Église est efficace pour guérir et répondre à tous les besoins humains, parmi nos membres et parmi ces millions d'« humbles chercheurs de la Vérité » Ibid., p.570., dans le monde entier.
RAPPORT ANNUEL DE LA SECRÉTAIRE
Au cours de l'histoire de notre Église, chaque génération a dû trouver des moyens adéquats pour répondre aux besoins de nos enfants et de nos jeunes gens. Cette année, dans différentes parties du monde, les activités des églises filiales reflètent bien la vigilance, la générosité et la sollicitude dont font preuve les membres actuels. Bien sûr, il n'existe pas une façon unique d'aborder ce travail comme le prouvent bien les exemples qui suivent.
Un effort concerté a été accompli afin de permettre aux jeunes de participer davantage aux activités de l'église. Dans bien des filiales, on perçoit les réunions de témoignage du mercredi soir comme l'occasion de venir à l'église en famille. Les enfants et les adolescents y sont invités non seulement à participer à l'accueil, mais aussi à parler des guérisons que leur a values leur étude de la Science Chrétienne.
Les filiales sont de plus en plus nombreuses à chercher le moyen d'apporter une solution de guérison aux divers problèmes qui se posent non seulement aux enfants de leur église, mais aussi aux jeunes de leur ville. Les membres d'une église du Kenya ont prié ensemble d'une façon spécifique pour aider les enfants de la rue. Ils ont affirmé leur innocence et prié pour qu'ils soient protégés. Ils ont chéri en eux les enfants bien-aimés de Dieu. Peu après un bienfaiteur anonyme a donné une vaste maison où ces enfants de la rue pouvaient trouver un refuge. Un peu plus tard, les membres de l'église ont invité les éducatrices de ce home à amener les enfants à l'école du dimanche. La proposition a été acceptée avec plaisir et douze de ces enfants viennent maintenant régulièrement.
C'est le moment de signaler que, parmi les demandes d'admision présentées cette année, plus de 10 % émanent de jeunes de moins de 18 ans. L'un d'entre eux écrit déjà pour les périodiques !
Nous sommes très heureux de voir évoluer ces jeunes, mais nous voulons aussi témoigner notre reconnaissance à la génération précédente qui a posé les solides fondements du travail de guérison. La guérison était fondamentale dans les enseignements de Christ Jésus, et elle l'est aussi pour la Science Chrétienne. Environ un tiers des praticiens qui sont inscrits dans The Christian Science Journal le sont depuis plus de vingt-cinq ans. Il est bon d'être conscient du dévouement silencieux de ceux qui s'engagent à fond pour prêcher la bonne nouvelle et guérir les malades !
Ce rapport ne serait pas complet si l'on omettait de mentionner la lettre de remerciements que nous a adressée un membre d'une future filiale de la Science Chrétienne au Rwanda. Nous avions reçu une demande d'aide peu après l'éclatement de la guerre civile. Nous avons assuré aux personnes en question que notre soutien par la prière allait commencer immédiatement. Il y a eu une période difficile, au cours de laquelle il était quasi impossible de communiquer, mais nous avons prié jusqu'à ce que les quinze membres de la future filiale soient retrouvés sains et saufs. La lettre précisait que « la prière a aussi protégé les amis et leur entourage » (les membres avaient échappé à la mort et réussi à trouver asile dans différents camps de réfugiés).
Nous avons aussi des nouvelles d'une future filiale à Riga, en Lettonie. Une conférence y a été donnée dernièrement, il a été vendu de nombreux exemplaires de Science et Santé, et certaines personnes en ont acheté plusieurs exemplaires chacune. La conférencière a raconté combien elle avait été émue de s'entretenir avec des Scientistes Chrétiens qui avaient été exilés en Sibérie à cause de leur religion et de leur travail de guérison.
Nous assistons à une prise de conscience de toutes les possibilités qui s'offrent à nous, sur le plan individuel ou collectif, pour aborder le monde comme Jésus l'indiqua à ses disciples en leur disant: « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Science et Santé, p.570.
RAPPORT DU DIRECTEUR, COMMITTEES ON PUBLICATION
Aujourd'hui, j'aimerais vous dire « merci ». Merci d'avoir facilité le travail du Committee on Publication, de bien des façons, grâce à ce que vous accomplissez et grâce à vos prières.
Mary Baker Eddy inséra, dans la deuxième édition de notre livre d'étude, une lettre rectificative intitulée « Réponse à un ecclésiastique ». Ce chapitre fut ensuite corrigé et revu, et, en 1891, il prit le titre de « Réponses à quelques objections ». Il illustre très bien la manière chrétienne qu'employait notre Leader pour répondre aux critiques.
Qu'est-ce qui provoquait l'opposition ? Peut-êre était-ce le fait que Science et Santé exposait la vérité qui détruit l'erreur fondamentale: la croyance en un pouvoir qui s'oppose à Dieu. Cet ouvrage rectifie le faux témoignage des sens matériels et révèle l'homme et l'univers spirituels, parfaits, immortels. Nous rencontrons encore de la résistance aujourd'hui. Cependant, notre Leader nous a montré comment la vaincre: avec courage, de façon impersonnelle, et, ainsi qu'elle le précise dans l'Article XXXIII du Manuel: « ... d'une manière chrétienne... »Miscellany, p.125.
C'est souvent dans une salle de lecture que le public découvre pour la première fois la Science Chrétienne. Nos périodiques ont alors un rôle essentiel à jouer pour dissiper les malentendus. Chaque article et chaque témoignage publié dans le Journal, le Christian Science Sentinel et Le Héraut de la Science Chrétienne rectifie une erreur dans la pensée du public.
Ce qui s'est passé en avril dernier est peut-être l'illustration la plus frappante du pouvoir qu'a la prière de transformer une situation. J'ai été invité à participer à une conférence organisée par le Centre de bioéthique de l'Université de Pennsylvanie. L'invitation provenait du directeur du Centre, un homme qui, dix ans plus tôt, était sans doute le critique de la Science Chrétienne le plus acerbe et le plus souvent cité. La conférence portait sur les droits des enfants et le système de santé. Le directeur, ainsi que l'auditoire composé de members du corps médical, se sont montrés extrêmement attentifs et réceptifs au message de la Science Chrétienne. Qu'est-ce qui a provoqué cet extraordinaire changement d'attitude ? La seule explication, e'est l'omniprésence du Christ.
J'aimerais remercier tout particuliérement nos Committees on Publication et leurs assistants de leur travail inlassable, et j'aimerais vous remercier, vous tous qui travaillez avec eux et avec nous.
Pour vos prières diligentes qui soutiennent notre grande Cause, merci, merci beaucoup.
RAPPORT DU TRÉSORIER DE L'ÉGLISE MÉRE
Parmi les nombreuses tâches liées à son ministère, il revient au pasteur d'une église d'informer les membres de la situation financière, des progrès et des besoins de leur église.
Combien nous sommes reconnaissants à Mary Baker Eddy d'avoir ordonné, d'une manière radicale, inspirée et pratique, la Bible et Science et Santé pasteur de notre Église !
Notre pasteur nous informe continuellement de la situation financière de notre Église en assurant en abondance, par les moyens les plus profonds et les plus tangibles, la substance éternelle de cette Église. L'effet s'en perçoit sur le plan pratique.
Les chiffres que je vais vous donner maintenant correspondent à la fin de l'année fiscale, le 30 avril 1995. L'ensemble des fonds disponibles s'élevait à 67,7 millions de dollars, dépassant de 22,7 millions les 45 millions de l'an dernier. Cet ensemble de fonds disponibles est divisé en fonds spéciaux et Fonds général. Je vais vous donner aussi les chiffres des deux années précédentes pour que vous puissiez, comme nous, observer que se poursuit la tendance à l'amélioratiion. Le Fonds général disponible au 30 avril 1995 présentait un solde négatif de 56,6 millions de dollars. En 1994, ce solde négatif était de 70,8 millions et, en 1993, de 84 millions de dollars. En résumé, le montant du Fonds général s'est amélioré, ces trois dernières années, de 27,4 millions de dollars. Le montant des fonds disponibles réservés aux fonds spéciaux a progressé de 13,5 millions au cours des trois dernières années. En 1995, le total s'élevait à 124,3 millions, en 1994, à 115,8 millions et, en 1993, à 110,8 millions de dollars.
Le montant net des dépenses n'a pas beaucoup varié ces trois dernières années. Pour l'année 1995 qui vient de s'achever, il s'élevait à 64,3 millions de dollars contre 63,3 en 1994 et 64,2 en 1993.
Un autre chiffre intéressant que je mentionnerai encore cette année concerne l'augmentation des recettes de toutes origines: 86,6 millions de dollars pour 1995 contre 74,9 millions en 1994 et 76,3 en 1993.
Notre seule dette extérieure, en dehors des factures courantes à régler, concerne un bail d'immobilisations s'élevant à 2,7 millions de dollars. Nous avons deux obligations internes, l'une envers la réserve des pensions et l'autre envers The Trustees Under the Will of Mary Baker Eddy. Au cours des deux derniers exercices fiscaux, des paiements s'élevant à un million de dollars au fonds des Trustees ont réduit cette dette à quatre millions de dollars, et, cette année, un million de dollars a été remboursé à la réserve des pensions, laissant une dette de 41,5 millions de dollars. Encore une fois cette année, la réserve des pensions a une marge d'autofinancement qui dépasse les dépenses de 1,9 million de dollars, et une estimation actuarielle de la réserve des pensions indique que celle-ci continue à être en mesure de faire face à ses futures obligations.
Le crédit de la Banque de Boston est toujours disponible, mais n'a pas été utilisé depuis qu'il a été accordé en 1993.
Le Comité des finances a demandé l'audit annuel des registres de L'Église Mère dans tous les domaines de ses activités. Les audits, Ernst & Young, ont fait savoir que leur travail avançait très vite et très facilement cette année, et nous comptons encore sur une approbation sans réserve. Lorsqu'il sera prêt, sans doute à la mi-juillet, ce rapport sera mis à la disposition des membres qui en feront la demande.
Tout en soutenant les activités qui ont lieu ici, nous avons toujours l'occasion de repenser notre organisation et nos méthodes afin de simplifier les opératioins. Le mot restructuration a été souvent employé, mais, comme vous le constatez, c'est seulement pour que le travail marche « de pair avec le temps » Matth. 10:8.. L'un des résultats obtenus, cette année, avec un budget que nous avons considéré trés serré, a été d'être quatre millions de dollars en dessous des dépenses prévues.
L'humanité est en grand besoin d'être guérie et régénérée par l'évangile de la Science divine — le Consolateur qui touche ceux qui ont besoin de consolation. Il y a aussi le besoin de soutenir les activités prévues par notre Leader pour publier la Parole du Consolateur.
Les émissions internationales sur ondes courtes du Monitor, du Sentinel et des différents Hérauts nous valent des réponses nombreuses et touchantes d'un auditoire qui dépasse le million dans le monde entier. La mission de cette entreprise radiophonique hautement efficace a besoin d'être soutenue.
Parmi les « obligations » qui nous incombent figure l'entretien des bâtiments du Centre de l'Église. La restauration de l'Édifice original et de son Annexe est déjà bien avancée, et les ressources nous parviennent à un rythme qui correspond à celui des travaux et des conditions météorologiques.
Nous prions pour percevoir la mission et les moyens qui permettent de l'accomplir comme un grand tout, sans séparations, sans compétitions, qui dispose toujours des capacités lui permettant de répondre aux exigences spirituelles et aux occasions que feront naître un nouveau siècle.
Nous nous tournons vers le pasteur de notre Église pour être guidés et apprendre que, dans l'économie divine, l'offre ne saurait être séparée de la demande. La bonté ne saurait être séparée des bienfaits qui l'accompagnent, un saint motif ne saurait être séparée des bienfaits qui l'accompagnent, un saint motif ne saurait être séparé de sa manifestation. L'aventure divine ne saurait manquer de porter des fruits.
RAPPORTS DU CHAMP
De Chicago, U.S.A.:
Le monde vous recherche ! Il ne fait aucun doute qu'on recherche aujourd'hui les idées et les livres dans lesquels les salles de lecture de la Science Chrétienne se spécialisent depuis toujours... La question est de savoir si nous sommes prêts à répondre à l'intérêt du public.
De Weybridge, Angleterre:
Quand nous nous sommes sensibilisés aux besoins du public, nous avons progressé et, peu à peu, les gens se sont mis à venir. Ils n'arrêtaient pas, et nous étions fort occupés !
De Redcliffe, Australie:
« Allez par tout le monde » ! C'était merveilleux, parce que nous avons compris que Christ Jésus n'a pas dit à ses disciples d'attendre que le monde vienne à eux.
Le numéro de novembre du Héraut publiera des extraits des rapports du Champ donnés lors de l'Assemblée annuelle. Dans différents pays, des membres de l'Église y expliquent la façon dont leurs salles de lecture respectives ont répondu aux questions d'ordre spirituel que se pose le public.
COMMUNIQUÉ DE L'ÉDITEUR DES OEUVRES DE MARY BAKER EDDY
Si je demandais à chacun de vous, rassemblés ici aujourd'hui, quels sont les deux livres que vous aimez le plus au monde, vous répondriez sans doute tous la même chose: La Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures de notre amie et Leader, Mary Baker Eddy. Ces deux ouvrages constituent un lien si solide entre nous ! Ils sont notre pasteur bien-aimé pour toujours.
Des millions de personnes aiment profondément la Bible et la consultent souvent. Grâce à elle, ils trouvent le réconfort, l'illumination spirituelle et la guérison.
Aujourd'hui, trois occasions spéciales s'offrent à nous, membres de L'Église Mère qui étudions la Bible et Science et Santé:
• Premièrement, mieux comprendre l'injonction de Jésus: guérir et prêcher l'évangile.
• Deuxièmement, être encore davantage à l'écoute du genre humain et percevoir encore plus distinctement son aspiration à connaître la Vérité.
• Et troisièmement, être toujours prêts à connaître Science et Santé à ceux qui sont à la recherche de son message de guérison.
Examinons un instant cette première occasion: la nature de l'injonction de Christ Jésus et son immense potentiel de guérison.
Mary Baker Eddy a répondu à l'appel qu'avait lancé notre Maître au christianisme primitif. Elle a guéri les malades et les pécheurs grâce au pouvoir divin, enseigné la Science du christianisme et prêché son message de salut.
Un jour, en 1868, deux ans après la guérison qui transforma sa vie, elle reçut un télégramme lui demandant de se rendre auprès d'une femme qui se mourait de pneumonie. Elle alla donc à son chevet. La prière apporta une guérison immédiate.
Mary Baker Eddy avait alors le choix entre deux possibilités. Elle pouvait garder pour elle ce qui lui avait été révélé, guérir ceux qui lui demanderaient de l'aide et mener une existence paisible et confortable. Ou bien elle pouvait prendre une autre voie: l'écrire, le publier et le donner au monde.
Nous savons tous ce qu'elle a choisi de faire.
Aujourd'hui, n'avons-nous pas, nous aussi, le choix entre deux possibilités ? Nous pouvons garder Science et Santé dans le secret de notre cœur et n'en parler qu'aux autres membres. Ou bien nous pouvons le donner sans crainte, en parler, après avoir vu à l'œuvre l'exigence spirituelle de la Vérité, en nous et chez notre prochain, et perçu le potentiel et les promesses illimités qu'elle renferme.
Que choisissons-nous ?
Cet appel lancé à chacun de nous ne provient pas de « Boston » ni du service de l'Éditeur. Il vient du livre même, de la mission et du message Christ qu'il contient. Il vient de l'auteur courageux de ce livre.
Cela nous amène à la deuxième occasion: développer notre faculté de percevoir ces aspirations humaines très sincères, dans un monde bruyant et désinformé.
L'année dernière, à l'Assemblée annuelle, j'avais mentionné l'augmentation inouïe du nombre de livres parus sur la spiritualité et la guérison. Cette tendance se maintient, et les observateurs prédisent même une augmentation encore plus importante dans les prochaines années.
Il est essentiel de comprendre que Science et Santé n'a pas tiré avantage de cet engouement populaire pour la spiritualité. Au contraire, n'est-ce pas le message de Science et Santé qui, depuis plus de 120 ans, provoque cette transformation capitale de la pensée humaine ?
Le désir de plus en plus vif de mieux comprendre l'existence spirituelle est le résultat direct de l'action transformatrice du message du livre. Son auteur déclare: « ... le monde ressent par tous ses pores l'influence transformatrice de la vérité. » Manuel de l'Église, Art. XXXIII, sect. 2. C'est la raison pour laquelle le travail constant et naturel de notre Église et de ses membres doit consister à mettre ce message à la portée du monde.
Et cela nous amène à notre troisième occasion: transmettre le message.
Aucun de nous n'est le messager. Le message, c'est la Science du Christ, et le messager, c'est Science et Santé.
Nous n'avons pas à nous sentir personnellement responsables de la façon dont ceux qui le cherchent trouvent le livre, ou de ce qui se passe après. Le message du livre trouve lui-même l'occasion de guérir, il trouve lui-même ses lecteurs. Il nous faut simplement le désir de le donner ouvertement, et « ne craignez nullement les conséquences » Manuel, Art. VIII, sect. 14..
Dans une lettre récente, une dame écrit: « Je suis restée bouche bée lorsqu'on nous a demandé de mettre notre pasteur entre les mains de la police, des assistantes sociales et des medecins, parce que je ne connaissais personne qui ait une activité dans ces domaines. Cependant, j'étais prête à essayer. »
Elle explique ensuite qu'une conversation sur la Science Chrétienne avec un dentiste l'a amenée à lui donner un exemplaire de Science et Santé. Ensuite, elle s'est entretenue avec une assistante sociale dont le fils avait de graves problèmes de santé... et voilà un autre exemplaire de donné.
Les occasions se sont présentées, l'une après l'autre, en la personne notamment de elients et d'un frére « qu'elle n'aurait jamais eru réceptif ». Ils ont tous accepté le livre avec plaisir.
N'est-ce pas son désir de donner, son désir d'obéir à l'Amour, qui a ouvert la voie ?
Au cours de l'année qui vient de s'écouler, le service de l'Éditeur a aussi suivi les instructions de l'auteur qui demandait que son livre soit plus largement distribué. Avant 1994, 500 à 600 librairies indépendantes en moyenne avaient Science et Santé en stock. Grâce à l'immense travail accompli afin de rendre le licre plus accessible, je suis reconnaissante de pouvoir dire que plus de 2000 librairies, aux États-Unis, disposent d'un stock de Science et Santé.
Notre travail mental quotidien, notamment nos prières pour que le genre humain soit réceptif à Science et Santé, est absolument fondamental pour répondre à la soif humaine de spiritualité et de guérison. Pouvons-nous faire moins que répondre de tout notre cœur au désir plein de générosité de notre Leader: « ... imprégner l'humanité de la véritable récognition de la Science Chrétienne pratique et efficace » Clara Shannon reminiscence, service historique de L'Église Mère. ?
C'était le but de la vie de Mary Baker Eddy, et c'est ce qu'elle attendait de nous.
Elle a choisi de répondre à l'appel de Christ Jésus: « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Science et Santé, p.224.
Pour le bien de l'humanité, faisons le même choix.
COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES DIRECTEURS DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE
L'Église Mère... l'Assemblée annuelle ! C'est probablement ce qui se rapproche le plus d'une réunion familiale pour notre famille universelle qu'est l'Église. Mais qui parmi nous n'a pas ressenti, au cours d'une prière silencieuse, ce merveilleux sentiment d'unité qui existe entre les membres du monde entier ?
Qui ne s'est pas arrêté, pendant la lecture quotidienne de la Leçon biblique, afin de tenir mentalement par la main tous ceux qui ont recours au pasteur pour trouver réconfort et guérison ?
Le dimanche et le mercredi, nos services et nos réunions de témoignage rendent un culte à Dieu en un flot continu de louanges et de gratitude qui fait le tour de la planète.
Il y a tant de choses qui unissent vraiment notre famille universelle qu'est l'Église.
Chacun de nous sait ce que signifie être membre d'une même famille. Les familles se réjouissent des victoires remportées et survivent aux difficultés. Les défis qu'on relève tous ensemble débouchent sur la victoire.
On a tant à apprendre des familles: de la façon dont elles relèvent les défis, des instruments qu'elles utilisent pour survivre et se développer. Le premier instrument dont nous disposons, c'est le pasteur, la Bible et Science et Santé. Ce pasteur soutient les familles aujourd'hui, et soutiendra celles qui ne se sont pas encore formées. Il soutient et unit, maintenant même, les membres de notre Église unis en une grande famille.
Étudier notre pasteur et communier avec lui a permis d'accomplir de grandes choses cette année. Chaque progrès effectué est, à sa manière, une victoire. Dans une certaine mesure, il donne aussi au public une idée plus précise de ce qu'est la Science Chrétienne et apporte la guérison sur le plan individuel et collectif.
Comme l'ont montré les rapports du Champ, une nouvelle façon de penser, inspirée par le Manuel, se propage dans un grand nombre de salles de lecture. Nous apprenons tous à mieux répondre au monde qui aspire à trouver des solutions spirituelles.
Il y a donc bien eu de grandes victoires remportées cette année. Et une famille se réjouit de ces victoires, mais elle continue à faire face avec honnêteté aux difficultés qui se présentent.
Et notre famille de l'Église fait actuellement face à de graves difficultés. Nous les avons mentionnées lors de la dernière Assemblée annuelle et au mois de décembre, dans une lettre adressée aux membres.
Il y a dix-huit mois, deux membres ont intenté un procès contre quatorze officiers de l'Église dont certains sont encore en poste. Cette action en justice rappelle les procès auxquels l'Église avait dû faire face de 1917 à 1924. L'autorité du Conseil chargé par le Manuel de l'Église de conduire les affaires de l'Église était remise en cause. Comme alors, les poursuites en justice actuelles cherchent à modifier la forme de gouvernement établie par Mary Baker Eddy.
Ce procès, s'il n'était ni abandonné par les plaignants ni gagné par l'Église, entraînerait la modification du Manuel de l'Église et de certains Actes de Fidéicommis rédigés par Mary Baker Eddy, et cela en imposant les théories et les interprétations personnelles des deux plaignants concernant ces documents fondamentaux. L'avenir de notre Église serait ainsi entre les mains d'un système juridique dont les agissements ont coûté à notre Leader de longues heures de prière. A l'invitation de ces plaignants, une cour de justice rendrait des jugements séculiers irrévocables concernant notre Église et nos textes les plus importants.
Les questions soulevées par ce procès ayant un impact sur chacun de nous et sur nos relations avec l'Église, il nous faudre vous tenir informés. Comme nous le disions plus tôt, la façon dont une famille relève les défis est d'une grande importance. Pour notre famille qu'est l'Église, le seul moyen dont nous disposons, c'est la guérison spirituelle. C'est ce que nous aimons, c'est ce en quoi nous avons confiance.
Aujourd'hui, notre Église a besoin des prières de chaque membre, prières qui naîtront tout naturellement de l'amour que nous nous portons les uns aux autres, un amour émanant de notre amour pour Dieu, pour Christ Jésus, pour notre Leader et pour le message Christ qu'elle nous a donné et qu'elle a donné au monde.
Ce procès touche chaque membre, mais le pouvoir divin qui fortifie touche aussi le cœur de chaque membre. Nulle part la nature de ce pouvoir n'est si bien rendue que dans le poème de notre Leader, « Prière du soir de "Mère" » Ibid., p.570., qu'elle publia pour la première fois en 1893, lorsque l'organisation de son Église allait prendre la forme, inspirée par le Christ, qu'on lui connaît aujourd'hui, et qu'elle continuera à avoir pour les siècles à venir.
La deuxième stophe de cette prière nous en donne la profonde certitude: « Notre refuge est dans l'Amour divin... ». Chantée, murmurée ou tout simplement méditée, cette vérité a probablement apporté la guérison à chacun d'entre nous.
Je propose que nous nous unissions, pendant quelques instants, dans une prière silencieuse, comme une famille, pour l'Église de Mary Baker Eddy.
Seul l'œil mortel voit l'embûche, le rets ;
Notre refuge est dans l'Amour divin,
Et du Très-Haut la demeure est tout près:
Son bras encercle tendrement les Siens.
Les assistants ont ensuite chanté le cantique no 218, et l'assemblée a été ajournée.
NOUVEAU PRÉSIDENT DE L'ÉGLISE MÉRE
Lors de l'Assemblée annuelle du 5 juin, M. David Driver, C.S.B., de Seattle, Washington, a été nommé nouveau Président de L'Église Mère. Il succède à mme Ruth Elizabeth Jenks, C.S.B., qui a tenu cette fonction pendant l'année qui vient de s'écouler.
Conformément à l'Article l, section 2, du Manuel de L'Église Mère de Mary Baker Eddy, le Président remplira cette fonction pendant un an.
NOUVEAUX LECTEURS DE L'ÉGLISE MÈRE
Le 5 juin, Le Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne a annoncé l'élection de M. David L. Degler, C.S.B., de Nashville, Tennessee, et de Mme Mary Weldon Ridgway, C.S.B., de Richardson, Texas, aux postes respectifs de Premier et de Second Lecteur. Tous deux étaient membres du Conseil des conférences de la Science Chrétienne.
M. Degler est professeur de Science Chrétienne et pratique la guérison à plein temps. Diplômé de Heidelberg College (dans le nord-ouest de l'Ohio), il a obtenu une maîtrise de journalisme à l'université d'Athens, dans l'Ohio. Pendant qu'il était dans l'armée de l'air des États-Unis, il a dirigé des services religieux au titre d'aumônier de la Science Chrétienne auprès du personnel des forces armées.
Mme Ridgway est également praticienne et professeur de Science Chrétienne. Avant d'entreprendre l'étude de la Science Chrétienne, elle a obtenu un diplôme de thérapie par la musique, à l'université féminine du Texas, et elle a exercé dans des hôpitaux psychiatriques psychiatriques d'État et privés. Dans son église filiale, Mme Ridgway a été Sconde Lectrice, monitrice de l'école du dimanche et aumônier dans une prison du comté.
Conformément à l'Article 1, section 4, du Manuel de l'Église de Mary Baker Eddy, ces nouveaux Lecteurs sont élus pour une période de trois ans.
Note de la rédaction: La liste des membres du Conseil des conférences de la Science Chrétienne — pour lánnée des conférences qui commence le 1er juillet 1995 — paraîtra dans Le Héraut de la Science Chrétienne d'octobre.