Sous Certains Aspects, la Bible est une œuvre biographique, qui rend compte d'une longue période historique. La façon dont elle rapporte les événements vécus par bien des personnages leur donne un caractère d'authenticité indéniable. On en conclut donc qu'il s'agit bien de personnages et de faits historiques.
Bien que certains aient peut-être été inventés ou exagérés dans le but d'enseigner quelque chose (Job en est sans doute un bon exemple), cet ouvrage présente le plus souvent des personnages réels. Non seulement il montre ce qui leur arrive, mais il en explique les raisons. C'est probablement pourquoi la Bible a un si grand impact sur ses lecteurs. Même si ceux-ci ne perçoivent pas la signification spirituelle de ces événements remarquables du passé, ou même s'ils la rejettent consciemment, il leur serait difficile de leur attribuer un caractère mythologique car ces récits ont incontestablement un accent de vérité.
Bien entendu, le pouvoir réel de la Bible réside dans la signification morale et spirituelle des récits. L'image d'Abraham emmenant son enfant chéri pour le sacrifier nous frappe et nous émeut au plus profond de notre être. C'est une tragédie qui relève de la plus belle littérature. Mais, quand on voit la façon dont Isaac a été sauvé par la pénétration spirituelle qui a permis à Abraham de mieux comprendre la nature divine, le récit prend une autre dimension. En renonçant à considérer le sacrifice humain comme un témoignage ultime de piété et de vénération, Abraham accomplissait un grand pas en direction de la conviction exprimée plus tard par le Psalmiste: « Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé: O Dieu ! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit. » Ps. 51:19.
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