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« Oui, ma prière a le pouvoir d’aider le monde »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1995


Tous Les Jours, la presse et les médias nous parlent de la souffrance des victimes de la guerre; nous voyons des images de famine et entendons des récits dramatiques qui déchirent le cœur. Nous nous demandons alors: « Puis-je faire quelque chose à l’instant, là où je me trouve ? » Ce à quoi il est possible de répondre: « Oui, bien sûr, je peux faire quelque chose: je peux prier. Je peux apporter l’espoir, la consolation et l’assurance qu’il existe un pouvoir en faveur du bien, à l’œuvre dans la vie de chacun, pour le sauver. » La prière révèle l’homme parfait créé par Dieu, préservé pour toujours dans l’unité qu’il constitue avec Lui.

Comment prier ? Choisissez un fait de l’actualité. Prenez conscience de l’amour que Dieu porte à tous ceux qui sont concernés. Demandez-Lui avec humilité qu’Il vous guide dans votre prière. Attendez-vous à recevoir une réponse et réjouissez-vous des idées qui vous viennent.

Lorsque vous entendez parler d’injustice, de brutalité, de famine, de foyers détruits ou de violation des droits de l’homme, posez-vous ces questions: « Quels sont les besoins propres à la situation ? Dans quelle mesure Dieu, la Vérité et l’Amour, connaît-Il ces calamités ? La Vérité connaît-elle l’injustice ? Non, la Vérité ne connaît que ce qui est légitime et éternellement juste. En méditant des vérités spirituelles, nous renonçons à nos inquiétudes pour reconnaître la réalité présente de la Vérité et de l’Amour. Nous persévérons dans cette voie jusqu’à ce que nous comprenions que l’Amour, qui est Dieu, a le pouvoir et la volonté de répondre à tous les besoins. Cette prière élève la conscience humaine, au-dessus de la crainte et d’un sentiment d’impuissance en face du mal, pour la mettre en harmonie avec la conscience divine. La paix règne alors dans notre pensée.

Prenons un exemple: le système de santé est un sujet qui préoccupe tout le monde. En priant à ce sujet, j’ai perçu les besoins réels: avoir une meilleure santé et ne plus craindre. Au cours de ma prière, cette déclaration tirée des Psaumes a retenu toute mon attention: « Pourquoi t’abas-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore; il est mon salut et mon Dieu. » Ps. 42:12. Espère en Dieu. La santé et la victoire sur la crainte se trouvent en Dieu, et elles sont permanentes. La santé est un état de l’Entendement divin, non de la matière. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « Les faits moraux et spirituels concernant la santé, communiqués silencieusement à la pensée, produisent sur le corps des effets très directs et très marqués. » Science et Santé, p. 370. J’ai poursuivi ma méditation jusqu’au moment où j’ai compris que la santé est une qualité spirituelle immuable qui imprègne l’être de chaque enfant de Dieu.

Je me suis alors demandé si, en priant ainsi, je ne prenais pas mes désirs pour des réalités. Non ! ai-je déclaré. Pas quand il s’agit de recourir à l’Amour impartial de Dieu pour satisfaire les besoins humains. La prière met la pensée à même de discerner le pouvoir divin, qui se manifeste alors de façon concrète et pratique. Lorsque nous y faisons sincèrement appel, nous bénéficions de ce secours toujours présent.

Pourquoi être sûr que, si je prie pour le monde, cela produira un effet ? Parce que la Vérité et l’Amour constituent une loi divine qui agit partout. La Vérité ne lutte pas plus avec son opposé que la lumière avec l’obscurité ou l’ignorance. Le pouvoir absolu de la Vérité exclut totalement son opposé. Cela me réconforte de savoir que, grâce à mes prières, cette lumière brille avec de plus en plus d’éclat dans la pensée humaine jusqu’au jour où les ténèbres disparaîtront. La prière qui met la pensée humaine en harmonie avec ce que connaît l’Amour divin dissipe la crainte et la confusion, pour révéler la clarté, la beauté, la santé, la liberté et l’abondance.

La prière efficace commence par la solution, non par le problème. Dans le récit de la multiplication des pains, les disciples, trompés par le tableau matériel, étaient en proie au doute. Ils avaient commencé par le problème et accepté le manque de nourriture. Jésus se trouvait, lui, du côté de la solution. Prenant les quelques aliments disponibles, il leva les yeux vers le ciel, la source divine, et bénit cette nourriture. Il avait sans doute reconnu la présence de Dieu et Sa tendre sollicitude. Alors il distribua à la foule tout le pain et les poissons nécessaires. Voir Luc 9:12–17. Il s’attendait à une réponse concrète à sa prière, et c’est ce qui arriva. Jésus démontra que la pensée spirituelle est substance et permit à ceux qui l’entouraient de découvrir la réalité tangible de la sollicitude de Dieu. De même, aujourd’hui, la prière a le pouvoir de révéler des solutions qui satisferont les besoins humains du monde.

Cela paraît tout simple, et ça l’est. Mais il n’est pas facile d’être aussi confiant lorsque les sens physiques présentent une image alarmante. Cependant, même si nous semblons encore loin de tout comprendre, la loi de Dieu est présente et efficace au milieu même des afflictions.

Il y a près de trente ans, alors que j’étais le gérant d’une société, j’ai eu une crise cardiaque et je me suis effondré. Cela m’était déjà arrivé auparavant, mais, cette fois, j’ai cru que c’était la fin. Un ami, qui m’encourageait à prier, m’a cité trois vers du poème de Mary Baker Eddy intitulé « Signes du cœur »:

O Amour divin
Ton cœur suffit
A réconforter le mien.Poems, p. 24.

Tandis que je méditais sur l’amour de Dieu et sur Sa présence protectrice, qui soutiennent éternellement Son enfant spirituel, j’ai trouvé le courage de rejeter les symptômes effrayants pour les remplacer par la confiance dans le gouvernement suprême de Dieu. J’ai pu bientôt retourner à ma tâche. La guérison s’est avérée permanente.

J’ai alors compris que la prière fondée sur la Science de l’être nous donne la certitude absolue de ne jamais être privés de la sollicitude divine. Une prière humble et sincère se révèle toujours efficace lorsqu’elle reconnaît le rapport qui unit l’homme à Dieu, et qu’elle se soumet à la loi divine. Nos prières ne peuvent dépendre de l’intellect. Elles doivent être une humble communion avec notre Père, tout imprégnée d’une confiance absolue et d’une foi inébranlable. De telles prières chassent la crainte et le désespoir. Lorsque nous nous tournons ainsi vers la lumière de la Vérité, les ombres du doute disparaissent, et nous devenons capables de vraiment entendre Dieu avec un esprit réceptif. Nous prenons humblement conscience de la vérité à notre sujet et à celui des autres, ce qui nous ouvre des voies nouvelles.

Mettre la puissance de cette prière au service du monde est un acte profondément chrétien. Cela signifie qu’on aime son prochain, indépendamment de la personne, de sa race, de sa couleur, de sa valeur, de son pays, etc. La prière chrétienne n’est ni plus ni moins qu’une expression d’amour. Un prophète de l’Ancien Testament nous donne ce conseil: « Élargis l’espace de ta tente; qu’on déploie les couvertures de ta demeure: ne retiens pas ! Allonge tes cordages, et affermis tes pieux ! » Ésaïe 54:2. Le mouvement de la Science Chrétienne a besoin de cette dimension de la prière pour atteindre le genre humain et remplir sa mission.

Christ Jésus, notre guide, a montré qu’il était indispensable d’aimer son prochain de façon concrète: « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » Matth. 22:37–40. La meilleure façon d’aimer son prochain n’est-elle pas de prier pour lui ?

Il ne s’agit pas pour autant de traiter par la Science Chrétienne quelqu’un qui ne l’a pas demandé. Mais ma prière pour le monde répond-elle aux besoins d’autrui ? La réponse est affirmative. Le processus de guérison embrasse de façon impartiale toute pensée réceptive. Lorsque la prière amène une personne à reconnaître l’amour de Dieu et à l’exprimer, cette influence divine est ressentie par d’autres, car tous les enfants de Dieu reflètent l’unique conscience divine. Mary Baker Eddy nous assure que « l’intercommunication se fait toujours de Dieu à Son idée, l’homme » Science et Santé, p. 284.. La prière unit les hommes; elle reconnaît et démontre l’unité de Dieu et de l’homme.

On peut ne jamais savoir quels sont les effets précis de ses prières. Cependant, on entend souvent parler de personnes qui ont été miraculeusement sauvées ou ont vu leurs besoins satisfaits grâce à la protection divine. Ne s’agit-il pas là de réponses à nos prières ?

Oui, je peux prier. Je peux me réjouir de ce travail, certain que mon obéissance est une contribution indispensable aux progrès du genre humain. Oui, je peux prier. Et je peux être sûr que Dieu apporte une réponse concrète à ceux qui sont dans la détresse.

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