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Enfant, Mon Mari avait chanté...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1995


Enfant, Mon Mari avait chanté dans le chœur d'une église épiscopale. Quant à moi, je n'avais jamais pénétré dans une église avant d'entrer en internat à l'âge de seize ans. Nous y étions tenues d'aller à l'église une fois par mois. Je détestais cela, car je trouvais les églises sombres et humides, les sermons longs et ennuyeux, et la musique de l'orgue me rappelait un film d'horreur.

Lorsque nos fils étaient petits, nous avons voulu leur donner une éducation religieuse. Nous savions qu'elle aurait plus de poids pour eux si nous assistions aussi aux services, et nous ne voulions pas qu'on leur enseigne quelque chose que nous ne pourrions pas croire nous-mêmes. Mon mari, qui est très consciencieux, a examiné différentes religions chrétiennes. Il a bien entendu trouvé des points positifs dans chacune, mais sans découvrir la vérité à laquelle il aspirait. Dans l'intervalle, nous avions une sorte de service en famille le samedi matin.

Au bout d'un an d'étude et de recherches, mon mari lisait quelque chose que je trouvais des plus déprimant, et que je savais ne jamais pouvoir accepter. La religion est censée unir les familles, mais les idées qu'il considérait alors nous aurait dispersés. Malheureuse et inquiète, je me suis mise à prier (à l'époque, j'ignorais que j’étais en train de prier). Je pensais que les mobiles de mon mari étaient purs et désintéressés; il aspirait à trouver le meilleur pour sa famille, et il allait le découvrir.

Plus tard, alors que je me sentais en paix, je lui ai promis d'accepter ce qu'il jugerait bon pour la famille, si j'étais sûre qu'il ait examiné toutes les possibilités. Il m'a assuré qu'il pensait l'avoir fait, et m'a demandé ce qui existait d'autre. Sans savoir pourquoi, je lui ai répondu: « Et la Science Chrétienne ? »

Quelques jours plus tard, il est rentré débordant d'enthousiasme: il s'était rendu à la bibliothèque publique de New York, où il avait emprunté un livre intitulé Science et Santé avec la Clef des Écritures écrit par Mary Baker Eddy. Après avoir lu le premier chapitre, « La prière », il désirait que nous assistions au service religieux du dimanche suivant et que nos quatre fils aillent à l'école du dimanche. Ma première pensée a été: « Aïe ! Qu'est-ce que j'ai fait ? Je ne sais pas si je désire vraiment devenir Scientiste Chrétienne ! » Nous sommes cependant tous allés à l'église.

Je n'oublierai jamais ce premier dimanche. Nous nous sommes sentis transportés par la joie et l'amour qui régnaient dans l'assistance. Nos fils ont senti la même joie et le même amour à l'école du dimanche.

Nous avons été bénis de bien des manières depuis que nous fréquentons cette église et étudions la Science Chrétienne. Mon mari avait, à plusieurs reprises, essayé en vain d'arrêter de boire de l'alcool, mais, après ce premier contact, toute tentation et tout désir de boire ont entièrement disparu. Ce fut un bienfait supplémentaire, qui a donné à nos enfants l'exemple d'une norme de vie élevée. Nous sommes devenus membres de cette filiale et de L'Église Mère.

J'aimerais raconter une ou deux guérisons qui ont beaucoup compté pour moi. Alors que nous étions encore des néophytes dans la pratique de la Science Chrétienne, un de nos fils, qui avait dans les neuf ans, s'est profondément coupé le doigt avec une coupeuse à papier de l'école. Lorsque j'ai expliqué à une praticienne de la Science Chrétienne, à qui j'avais téléphoné, que je ne pouvais mesurer l'étendue de la blessure à cause du sang, elle m'a aussitôt répondu: « Il n'y a pas de vie dans le sang. » Sur le moment, cette remarque m'a semblé bizarre: je ne m'inquiétais pas du tout de voir le sang couler, parce que cet enfant avait toujours beaucoup saigné. Mais, à l'instant où elle fit cette affirmation, le saignement cessa. Le doigt n'a plus jamais saigné, quelle que soit l'activité de l'enfant. Et les terribles saignements de nez dont il souffrait depuis sa naissance ne se sont plus jamais reproduits.

La praticienne avait raisonné spirituellement avec moi, à partir du fait que Dieu, et non le sang ni les organes matériels, constitue la substance même de l'homme. J'ai bandé le doigt, et, mon fils et moi, nous nous sommes efforcés de nous détourner de la blessure physique pour concentrer nos pensées sur la vérité de Dieu et de Son amour. Quelle différence entre cette attitude et ce qui s'était passé lorsque j'avais souffert d'une blessure analogue, bien que moins grave, lorsque j'étais petite ! La coupure avait mis des semaines à guérir, alors que la blessure de mon fils s'est guérie rapidement et complètement par la prière, sans laisser la moindre cicatrice.

Une autre guérison m'a fait comprendre un point essentiel. Notre enfant de trois ans s'était réveillé un matin avec des frissons et une très forte fièvre. Prise de panique, je ne savais que faire. Mais, lorsque le petit a dit: « Je veux Dieu », je lui ai assuré que Dieu était toujours avec lui et qu'il ne pourrait jamais être séparé de Dieu, même l'espace d'un instant. Je l'ai remis dans son lit, ne sachant toujours pas trop quoi faire jusqu'à ce qu'il me dise: « Prends ton livre ! » J'ai donc pris Science et Santé et me suis mise à chercher des phrases contenant les mots fièvre, crainte et enfants. Et, lorsque je m'arrêtais, l'enfant insistait: « Lis ! » Cela a duré un bon moment, puis il s'est endormi d'un sommeil paisible; j'étais certaine qu'il était en sécurité dans l'amour de Dieu.

Il s'est réveillé au début de l'après-midi, tout à fait guéri. J'en suis restée bouche bée d'admiration et ne cessait de me répéter: « On ne dirait jamais qu'il à été aussi malade ! » Deux jours plus tard la fièvre est revenue, bien que moins violente. J'ai prié et étudié de nouveau, et le petit s'est très vite rétabli.

Mais lorsque la fièvre est revenue une troisième fois, au bout de deux jours, j'ai appelé une praticienne, car je savais qu'une difficulté qui a vraiment été guérie par la Science Chrétienne ne revient pas. Après avoir écouté mes explications, la praticienne m'a posé une question intéressante: « Si vous aviez rêvé que votre fils jouait dans la boue, est-ce que vous le baigneriez en vous réveillant ? » Je me suis aussitôt rendu compte de ce que j'avais fait: j'avais été si reconnaissante de la guérison, si émerveillée de la puissance de la Vérité, que je n'avais pas pleinement compris que l'irréalité de la maladie, comme l'irréalité de ce qui se passe dans un rêve, ne peut avoir aucune conséquence. Le bambin a été guéri sur-le-champ, une fois pour toutes.

Cela m'a appris que, si nous devons bien entendu toujours être reconnaissants d'une guérison, nous ne devons jamais faire une réalité de la maladie, même une fois qu'elle a été guérie.

La Science Chrétienne a déterminé notre style de vie au cours des quarante-cinq dernières années. Je suis très heureuse de ce que nos fils et leurs épouses aient donné un solide fondement à leurs enfants en les élevant dans cette religion. Je suis très reconnaissante envers mon mari, qui aime sa famille d'un amour inébranlable, et qui a persévéré dans ses recherches jusqu'à ce qu'il ait trouvé la Science Chrétienne.


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