Mary Baker Eddy écrit dans L’idée que les hommes se font de Dieu: « Nous sommes tous des sculpteurs travaillant à nos propres idéals, et laissant l’empreinte de l’entendement sur le corps aussi bien que dans l’histoire et sur le marbre, ciselant les idéals de l’entendement jusqu’au plus haut degré de perfection, ou bien les laissant pourrir et tomber en ruines. Lorsque nous reconnaîtrons ceci comme nous le devrions, nous tournerons souvent nos regards du marbre vers le modèle, de la matière vers l’Entendement, afin d’embellir et d’ennoblir notre vie. » L’idée, p. 7.
En nous tournant vers l’Entendement, c’est notre Créateur et la perfection de Sa création que nous regardons. Mais quelle est la nature de cette création, la nature de l’homme créé par Dieu ? L’enfant idéal de Dieu est-il, comme voudrait nous le faire croire la pensée matérialiste, un mortel heureux, prospère, beau et resplendissant de santé ? L’homme n’est pas mortel et ne le sera jamais. La ressemblance de Dieu, l’Esprit, est spirituelle et immortelle. Cette ressemblance reflète toutes les qualités inhérentes à la nature divine.
Indifférent au témoignage des cinq sens, Jésus savait que l’homme est spirituel, il est l’idée parfaite de l’Entendement. Jésus prouva, par ses guérisons, que la structure de l’homme est spirituelle, c’est-à-dire toujours complète et parfaite, qu’elle n’est jamais définie ni déformée par la matière. Il prouva que la matière ne donne ni ne retire à l’homme sa force et sa capacité d’agir qui sont éternelles, et que les facultés mentales de l’homme ne se développent ni ne se détériorent dans la matière, car elles sont illimitées.
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