En Considérant Dieu, l’Esprit divin, comme la substance de toutes choses, la Science Chrétienne conteste de façon radicale l’idée que la véritable richesse s’évalue selon des critères matériels. De par sa nature même, la matière est toujours limitée, tant sous une forme précise que sous son aspect général. Elle a un début, une fin et des limites. Or, il est certain qu’une notion exacte de la vraie substance de l’homme, selon la Science du Christ, nous libérerait des limites de la matière et nous rendrait réceptifs à la véritable richesse: le bien infini émanant de Dieu, l’abondance infinie des idées spirituelles. L’homme attaché aux choses de l’Esprit ne cherche jamais à accumuler les biens matériels, mais il s’efforce de démontrer que le bien infini, les idées infinies, sont dès maintenant accessibles à tous. C’est là la voie du renouvellement spirituel et même du salut. Celui qui reconnaît la présence des idées spirituelles infinies a sans cesse accès à tout ce qui lui est nécessaire.
Grâce aux idées infinies, nous ne saurions jamais manquer de rien. Les richesses véritables résident toujours dans les idées, jamais dans la matière. Mary Baker Eddy déclare dans Écrits divers: « Dieu vous donne Ses idées spirituelles, et à leur tour, celles-ci pourvoient à vos besoins quotidiens. » Écrits divers, p. 307. Lorsque nous sommes riches en idées, en compréhension, en sagesse et en connaissance spirituelle, l’univers du bien nous est ouvert. Le ciel s’ouvre et les trésors de Dieu s’offrent sans mesure. Nous possédons la véritable substance, la véritable richesse.
La révélation de la Science Chrétienne élève la pensée et la met ainsi à même de discerner cette vérité sublime: l’homme n’est nullement matériel, il n’est pas un mortel limité aux ressources limitées. L’homme est entièrement spirituel. Sa vraie substance se trouve toujours en Dieu, l’Entendement divin illimité, dont il est l’idée. Il reflète donc forcément sans restriction toutes les qualités transmises par l’Entendement, l’Esprit pur. La substance de notre être véritable ne peut jamais s’épuiser, se gaspiller ni se perdre. Ce qui constitue notre identité est aussi permanent que Dieu Lui-même. Le bien, qui toujours se multiplie et nous appartient par un phénomène de réflexion, est inséparable de notre être même.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !